Vingt quatre ans après la catastrophe de Tchernobyl………

Vingt quatre ans après la catastrophe de Tchernobyl………






COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Vingt quatre ans après la catastrophe  de Tchernobyl, la demande de la population corse, relative à l’impact sanitaire du nuage dans l’île, n’a toujours pas obtenu de réponse.

 

Chaque jour, nous constatons, au contact des Corses, que les pathologies et les cancers de la thyroïde sont en nette augmentation.

 

Petit rappel historique :

 

          Avril 2006, l’Assemblée de Corse vote, à l’unanimité de ses membres, la réalisation d’une enquête épidémiologique, sur les fonds propres de la Collectivité territoriale, par l’entremise d’un appel d’offre européen.


          Juin 2006, le Président Camille de Rocca Serra lance la commission dite de « Tchernobyl » composée d’élus, de médecins (dont le Dr Fauconnier) et de membres de la société civile (JC Chatard).


          Juillet 2006, Xavier Bertrand, Ministre de la santé, fait la promesse de l’ouverture d’un registre des cancers dans l’île.


          Avril 2008, malgré des avancées significatives, la commission Tchernobyl, sous haute influence de l’état, ne se donne pas les moyens nécessaires pour rédiger un cahier des charges avec l’aide d’un épidémiologiste. Dès lors, face à l’inertie de la Présidence de l’assemblée de Corse, nous démissionnons de ce groupe de travail. Nous ne souhaitions pas cautionner la poursuite du mensonge d’état de 1986.


          Mars 2010, dernière session à l’assemblée de Corse pour la mandature Rocca Serra-Santini. Le constat est sans appel : pas de cahier des charges, pas de vote, pas de réalisation d’une enquête épidémiologique. Pire, aucun registre des cancers.

 


Par leurs absences répétées et leur manque de résultat concret, certains élus de l’assemblée de Corse se sont rendus complices de la poursuite du mensonge d’avril 1986.

 

A présent, nous demandons plus de transparence et des réponses claires sur ce dossier de santé publique. Nous constatons que le nouveau Président de l’exécutif de Corse, Paul Giacobbi, s’est investi personnellement, à plusieurs reprises,  sur cette affaire.

 

Nous nous adressons directement au tandem Dominique Buchini et Paul Giacobbi.

 

         Comptez-vous relancer la Commission dite de « Tchernobyl » ? Dans l’affirmative, sous quelle forme et dans quel délai ?


        Souhaitez-vous réaliser un cahier des charges et faire voter, avant la fin de l’année,la réalisation d’une enquête épidémiologique sur les pathologies et cancers de la thyroïde ? Financeriez-vous cette étude indépendante ?


       Envisagez-vous l’ouverture d’un registre des cancers dans l’île ? Dans l’affirmative,  la CTC est-elle prête à en assurer le financement ?


 

Nous espérons des réponses constructives et des propositions concrètes.

 


Docteur Denis FAUCONNIER        Jean-Charles CHATARD

                                            

3 réflexions sur « Vingt quatre ans après la catastrophe de Tchernobyl……… »

  1. Jaky titi, le nouveau "Papounet Pellerin" corse? Mince, le fioul, ça se voit plus que le rayon de césium, pas de chance.

  2. L’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl a, en Corse, des conséquences sanitaires, malheureusement irréversibles.

    L’impact de la pollution des centrales thermiques du Vazzio, et de Lucciana est probablement tout aussi définitif.

    Pour autant, nous pouvons agir pour empêcher que la reconduction du fioul lourd n’aggrave la situation locale pour les prochaines décennies.

  3. 26 avril 2010, JT 20h de TF1: "la fumée du vazzio ne menace personne actuellement, sauf si ce n’est aux abords de la centrale, et encore, les russes (devinez qui) ont admis qu’il y a avait des personnes lésées".

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *