Revue de presse : FANTASMES-DANGERS-RESERVES d’EAU-GAZODUC-RAPALE
Vendredi 22 février 2008
Dans son article paru à la page Culture, Paul SILVANI évoque dans CORSE MATIN « un débat nourri de fantasmes et de dangers imaginaires »
Puisqu’il signe son article à la rubrique "notre histoire", il semble utile de lui rappeler qu’il en a occulté l’année 2005.
Nous lui rappelons, qu’en 2005, l’arrêté préfectoral 05-1079, qui a mis fin au régime de dérogation totale dont bénéficiaient les centrales au fuel, n’a malheureusement pas été pris sur la base de « fantasmes et de dangers imaginaires » ……….
Samedi 23 février 2008
Toujours dans CORSE MATIN, 3 articles sur le sujet :
A la Une, en gros titre : Les réserves en eau sont montées à 80%.
Cette information, il faut le préciser, ne concerne que les retenues de l’Office d’ Equipement Hydraulique de la Corse. Nous avons remarqué et fait savoir que le barrage hydro-électrique de TOLLA était curieusement assez bas. Il est vrai qu’en hiver, on arrose moins, qu’on ne turbine pour produire de l’électricité alors qu’il fait froid. Sauf qu’il n’a pas encore fait froid cette année.
Pour faire plaisir à l’historien précité, n’oublions pas que durant l’hiver 2005-2006, la conjoncture barrage vide + cuves de fuel lourd remplies à 25 % de leur capacité avait créé ce que le rapport LETEURTOIS avait nommé « crise énergétique Corse »
Oui, il y a 3 cuves de capacité unitaire 10.000 m 3 (donc 30.000 m3) au Vazzio, mais par une brillante démonstration on nous explique, dans ce fameux rapport, pourquoi elles ne contenaient qu’un stock moyen de 7500 m3 de fuel. Tout le monde se souvient aussi de la polémique sur les livraisons qui avaient alimenté les chroniques.
On se demande s’ils ne sont pas en train de nous la rejouer à la mode 2005 !
Page 8 : gazoduc
La CFC CGC, estime dans un article, que le raccordement par la Sardaigne est réalisable, sur la base d’études qui démarreraient en 2008 pour une mise en service mi 2012. Cette organisation syndicale demande aux élus de mettre la pression sur l’Etat pour permettre à GDF de s’investir volontairement dans le projet.
Nos 12×2 élus coalisés seront-ils plus sensibles à cette analyse qu’a notre motion des 7et 8 février 2008 ?
Ca pourrait nous dispenser de l’intérim GPL…………………..si les délais sont tenus!
De toute façon l’article 4 reste à revisiter pour abandonner les moteurs diesel et choisir les TGCC.
Le site choisi et les cheminées à 40 m de hauteur sont aussi à revoir.
Dernière page: RAPALE 12 MW solaires, OLETTA sur les rangs pour 8 MW.
Ce que certains de nos élus nous objectaient utopique les 7et 8 février 2008 dans les couloirs de l’assemblée serait donc réalisable? Cela remet sérieusement en cause leur crédibilité !
Oui, un citoyen Allemand a découvert que la Corse, nouvel EL DORADO solaire, bénéficiait d’un ensoleillement exploitable !
En Corse on n’a pas de pétrole, mais on a du soleil. Ne parlons pas des idées. Certains de nos élus, qui visiblement en manquent dramatiquement, les qualifient d’utopies de doux rêveurs.
Les 9 et 16 mars 2009, je vote éclairé !
6 réflexions sur « Revue de presse : FANTASMES-DANGERS-RESERVES d’EAU-GAZODUC-RAPALE »
Il est des journalistes qui pensent que leur grand âge leur permet d’avoir un avis sur tout et une compétence universelle. En voilà encore un qui s’est planté, il a "pondu" un article sans en maîtriser le sujet, juste pour le plaisir d’être pédant, de flatter son égo. Pour que les foules se jettent à ses pieds en hurlant au génie, que les femmes s’endorment nues sur son pallier après avoir déchiré leur vêtement en menu morceaux, que les murs de sa chambre soient tapissés de la corse votre hebdo ou son portrait y figure avec ce regard énigmatique qui permet d’identifier les grands écrivains, un tartarin de tarascon du verbe. En fait, un ancien journaliste qui ne supporte pas d’être à la retraite et que ne ferait il pas pour attirer l’attention sur lui.
Bonjour Tex,
Je vous trouve très indulgent au regard de la contribution de trop à la désinformation que constituent ces deux lignes de Paul SILVANI.
Non seulement le journaliste n’est pas objectif, mais en plus il discrimine ceux dont il parle, sans distinguer dans son offensive les opposants à la centrale, de ceux qui sont effectivement victimes de la pollution.
Pourrait-on en conclure qu’il considère que les uns et les autres ne font qu’un?
je ne crois pas que le susnommé Paul SILVANI ait fait exprès d’instruire à charge, je pense plus simplement qu’il est très mauvais sur ce coup. En effet, un journaliste qui parle sans savoir, comme le dit si bien le proverbe est un… sans le vouloir.Je vous laisse compléter la phrase jean nicolas.
Tex,
La parution rapide d’un rectificatif aurait permis l’indulgence que vous semblez plaider.
Dans les faits, depuis le 22 février 2006, certains de ceux qui ont lu cet article en ont fait usage de propagande en allant jusqu’à l’afficher en format très agrandi.
Cela fait donc une semaine que, faute d’un rectificatif, la désinformation opère.
Ce qui désinforment perdent leur temps, votre combat est juste et contre cela personne ne peut plus rien désormais, ni un paul SILVANI égaré, ni un camille DEROCCASERRA en bordée, ni un Ange SANTINI affairé. Comme le dit si bien une célebre tirade "plus dur est le combat, plus belle est la victoire".
CODE DE L’ENVIRONNEMENT
Titre II
Air et atmosphère (Articles L220-1 à L220-2)
Article L220-1
L’Etat et ses établissements publics, les collectivités territoriales et leurs établissements publics ainsi que les personnes privées concourent, chacun dans le domaine de sa compétence et dans les limites de sa responsabilité, à une politique dont l’objectif est la mise en oeuvre du droit reconnu à chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé.
Cette action d’intérêt général consiste à prévenir, à surveiller, à réduire ou à supprimer les pollutions atmosphériques, à préserver la qualité de l’air et, à ces fins, à économiser et à utiliser rationnellement l’énergie.
Article L220-2
Constitue une pollution atmosphérique au sens du présent titre l’introduction par l’homme, directement ou indirectement, dans l’atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives.
Article L221-3
Dans chaque région, et dans la collectivité territoriale de Corse, l’Etat confie la mise en oeuvre de la surveillance prévue à l’article L. 221-2 à un ou des organismes agréés. Ceux-ci associent, de façon équilibrée, des représentants de l’Etat et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, des collectivités territoriales, des représentants des diverses activités contribuant à l’émission des substances surveillées, des associations de protection de l’environnement agréées au titre de l’article L. 141-1, des associations agréées de consommateurs et, le cas échéant, faisant partie du même collège que les associations, des personnalités qualifiées. Les modalités d’application du présent article sont définies par un décret en Conseil d’Etat.
Article L221-4
Les matériels de mesure de la qualité de l’air et de mesure des rejets de substances dans l’atmosphère, ainsi que les laboratoires qui effectuent des analyses et contrôles d’émissions polluantes, sont soumis à agrément de l’autorité administrative. Celle-ci détermine les méthodes de mesure et les critères d’emplacement des matériels utilisés.
Article L221-5
Les agréments délivrés en application de la présente section peuvent être retirés lorsque les organismes ou laboratoires ainsi que les matériels de mesure ne satisfont plus aux conditions qui ont conduit à les délivrer.
Section 2
Information du public (Article L221-6)
Article L221-6
(Loi nº 2001-398 du 9 mai 2001 art. 6 Journal Officiel du 10 mai 2001)
Sans préjudice des dispositions de la loi nº 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d’amélioration des relations entre l’administration et le public et diverses dispositions d’ordre administratif, social et fiscal, les résultats d’études épidémiologiques liées à la pollution atmosphérique, les résultats d’études sur l’environnement liées à la pollution atmosphérique ainsi que les informations et prévisions relatives à la surveillance de la qualité de l’air, aux émissions dans l’atmosphère et aux consommations d’énergie font l’objet d’une publication périodique qui peut être confiée, pour leur zone de compétence, aux organismes agréés mentionnés à l’article L. 221-3.
L’Etat publie chaque année un inventaire des émissions des substances polluantes et un inventaire des consommations d’énergie. Il publie également un rapport sur la qualité de l’air, son évolution possible et ses effets sur la santé et l’environnement. L’inventaire des émissions des substances polluantes et le rapport sur la qualité de l’air, son évolution possible et ses effets sur la santé et l’environnement sont soumis à l’avis de l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale.
Lorsque les objectifs de qualité de l’air ne sont pas atteints ou lorsque les seuils d’alerte et valeurs limites mentionnés à l’article L. 221-1 sont dépassés ou risquent de l’être, le public en est immédiatement informé par l’autorité administrative compétente. Cette information porte également sur les valeurs mesurées, les conseils aux populations concernées et les dispositions réglementaires arrêtées. L’autorité administrative compétente peut déléguer la mise en oeuvre de cette information aux organismes agréés prévus à l’article L. 221-3.
Chapitre II
Planification
Section 1
Plans régionaux pour la qualité de l’air (Articles L222-1 à L222-3)
Article L222-1
(Loi nº 2002-92 du 22 janvier 2002 art. 24 I Journal Officiel du 23 janvier 2002)
(Loi nº 2002-276 du 27 février 2002 art. 109 I a Journal Officiel du 28 février 2002)
Le président du conseil régional, élabore un plan régional pour la qualité de l’air qui fixe des orientations permettant, pour atteindre les objectifs de qualité de l’air mentionnés à l’article L. 221-1, de prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique ou d’en atténuer les effets. Les services de l’Etat sont associés à son élaboration. Le conseil régional recueille l’avis du comité de massif pour les zones où s’applique la convention alpine. Ce plan fixe également des objectifs de qualité de l’air spécifiques à certaines zones lorsque les nécessités de leur protection le justifient.
A ces fins, le plan régional pour la qualité de l’air s’appuie sur un inventaire des émissions et une évaluation de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé publique et sur l’environnement.
En Corse, le plan régional pour la qualité de l’air est élaboré par le président du conseil exécutif. Les services de l’Etat sont associés à son élaboration.