Notre motion sera discutÃ?©e les 5 et 6 juin Ã? l’ AssemblÃ?©e de Corse. Objectif : ouvrir le dÃ?©bat sur les centrales thermiques.
Nous avons, depuis la première motion rejetée le 7 février 2008, continué à informer la population, et à rencontrer les élus, en vue de solliciter à nouveau, et d’obtenir l’ouverture des débats sur les centrales thermiques.
A cet effet Jean Louis LUCIANI a déposé une motion cosignée avec Jean BIANCUCCI et Antoine OTTAVI qui sera débattue lors de la session extraordinaire de l’Assemblée de Corse des jeudi 5 et vendredi 6 Juin 2008.
Le texte intégral de la motion
http://www.corse.fr/documents/Assemblee/motions/71_125_2008E1015.pdf
7 réflexions sur « Notre motion sera discutÃ?©e les 5 et 6 juin Ã? l’ AssemblÃ?©e de Corse. Objectif : ouvrir le dÃ?©bat sur les centrales thermiques. »
Ce que vous indiquez n’est pas tout à fait exacte, il semble que si jean louis LUCCIANI et Jean BIANCUCCI aient accepté la motion, avec les variantes, telle que proposée par l’association. Le maire de bastelicaccia a fait des reserves et a apporté une modification. les elections municipales passées celui ci commence à se réveler. Il a fait évoluer la motion en affirmant que la centrale au fuel ne devrait être implantée nulle part. Par ailleurs, il ajoute en petit comité, " elle ne doit être implantée nulle part, mais si elle se réalise, la centrale au fuel ne sera pas implantée ailleurs qu’à BASTELICACCIA". La réalité c’est qu’il voulait la centrale, il a eu peur de ne pas être élu et pour cela il a joué les JANUS en montrant , le temps des elections municipales, un autre visage. Mais aujourd’hui, les elections passées, il se positionne vicieusement à nouveau en faveur de la centrale à BASTELICACCIA. E cusi u mere e u farzu di serviziu e a tradittu tutta pupulazione di u paese.
En tant qu’habitant de la vallée de la GRAVONA, je ne parviens pas à comprendre comment ses administrés pourraient envisager l’hypothèse, dans n’importe quel schéma, de l’implantation de la centrale au fuel à BASTELICACCIA car outre la pollution qui causerait des dégats considérables sur la santé de la population, ce serait le début de l’industrialisation de la plaine de campo dell’oro avec la dénaturation des paysages outre les autres pollutions olfactives, sonores et visuelles qui viendraient se greffer (hangar, installation d’entreprises, peut être HLM comme au vazzio, voire pire). Ceci entraînerait de facto un effondrement du prix de l’immobilier dans le secteur qui ne serait plus une zone résidentiel à l’environnement préservé. De plus, la pollution continuerait d’arroser toute la vallée de la GRAVONA;
alora? forza bastelicaccia? forza ARIA LINDA e A SENTINELLA un lascete fà sti disguasti!
Concernant les HLM sur Bastelicaccia, la mairie s’est de tout temps toujours opposée à leur réalisation.
La commune, malgré pourtant plusieurs rappels du préfet, a toujours fait la sourde oreille sur son obligation de construction de tels logements, un peu comme à Neuilly, mais pas comme à Cauro, Ocana, Sarrola ou Cuttoli.
Mais les enjeux financiers sont aujourd’hui d’un autre ordre et la on ne veut plus laver plus blanc que blanc, on ne pèse et on ne regarde plus, il n’y a pas photo.
La population et les électeurs de Bastelicaccia auraient ils été trompés ?
Peut être assistons nous en direct à un deal entre l’état et la commune ou plutôt un compromis c’est à la mode en ce moment, un terrain pour une centrale au fioul contre un non respect de la législation ?
Les deux commentaires de nos fidèles anonymes, Tex et Corneille, ont pour point commun le dilemme qui agite les maires de la plupart des communes.
Nos communes sont en effet très dépendantes d’une insuffisante et aléatoire manne publique puisque contrôlée par des politiques. Cette réalité incite les municipalités qui aspirent à un développement, ou tout simplement à maintenir en état leur patrimoine, à rechercher d’autres sources de financement.
Peut-on, dans ces conditions, faire grief à une commune, et à la communauté de communes à laquelle elle est liée, d’être sensibles aux sirènes de la taxe professionnelle et de la location?
Il faut quand même remarquer que certaines des communes citées par Corneille, sont redevables de leur santé financière à notre opérateur historique, et que cette dépendance les transforme en fervents défenseurs de leur pourvoyeur. Cette aliénation, qui relève du syndrome de Stockholm, conduit ces communes à fuir une première dépendance pour s’emprisonner dans une seconde, plus dorée. Dans le cas des communes qui bénéficient d’équipements de production hydro-électrique, l’opération est apparemment sans conséquences sanitaires, et l’impact environnemental en parait limité.
En serait-t-il de même avec l’implantation d’une centrale au fuel au cÅ?ur de la vallée de la Gravona, à priori sur le site de Bastelicaccia prévu par le préfet?
La réponse est très clairement négative et à double titre puisque la notion de centrale thermique à moteur propre au fuel inventée par la délibération 05/225 de l’assemblée de Corse est une chimère, et que le site pressenti par le préfet n’a aucune capacité de dispersion des polluants qui seraient émis.
Ce double constat, s’appuyant sur des réalités technologiques et climatiques, est scientifiquement irrévocable. Il semblerait pourtant que des élus, qui assurent vouloir le bien de leur commune et d’autres celui de la Corse, soient prêts à s’en laver les mains.
Mais il reste des acteurs que vos deux commentaires épargnent, et qui continueraient impunément pour 30 ans à rafler la mise, au détriment de notre population et de notre environnement?
Article 121-3 du code pénal, et/ou sanction électorale.
Les communes comme Bastelicaccia n’ont pas besoin d’implanter une néfaste centrale au fioul pour financer leurs investissements.
La politique menée depuis des années a permis, sans grever lourdement le budget de ses habitants, de finaliser un certain nombre de nécessaires projets.
La salle des fêtes, le groupe scolaire, la halte garderie, le gymnase, le stade en sont les exemples les plus représentatifs.
Si on sait taper au bon endroit cela peut aller très vite, l’exemple le plus significatif étant le stade, malgré la boulette de l’unique vestiaire, ou il n’a fallu que quelques mois pour obtenir un financement justifié.
Les dossiers s’ils sont réels, bien ficelés et défendus ne peuvent qu’aboutir, mais il ne faut pas demander de vouloir bénéficier d’un bassin olympique de 50 mètres, d’une patinoire ou d’un vélodrome.
Restons conscient et réalistes.
Aujourd’hui les travaux d’assainissement sont lancés et une première mise en service est prévue, le chantier est très lourd mais il progresse bien.
A part une réfection et extension de l’ancienne école de Fontanaccia, dont on attend plus que la signature du permis de construire, les dépenses sur le patrimoine de la commune sont infimes.
Ce projet d’une maison de la communauté de commune avec tout le nécessaire, salle de réunion etc… en lieu et place de l’ancienne école n’attend plus que la signature du premier magistrat pour demarrer et la aussi on se demande bien pourquoi on sursoit.
La traversée du village avec l’aménagement des trottoirs, du stationnement, de l’éclairage va être pris en charge par le département, le conseiller général s’y est engagé.
Alors la question qui se pose a ce jour est de savoir ce que l’on veut faire du village.
Il n’a pas été besoin d’avoir des zones artisanales ou industrielles pour y arriver et la population ne voit pas pourquoi cela changerait.
Le conseil municipal n’a pas été élu et mis en place pour modifier sa politique et on a pas du tout besoin de trottoirs en or.
Et puis l’essentiel est la santé publique et comme la municipalité l’a demandé, on attend les résultats des études et la garantie sanitaire avant de se prononcer.
Si la logique est respectée et que le compromis est refusé, voir l’exemple de Tchernobyl, les résultats n’étant pas près de sortir, Ajaccio et toute la région sous l’emprise des phénomènes aérologiques devraient être tranquille pour au moins 20 ans avec le projet des Budiccie.
Mais il y a peut être et surement quelques mannes et ambitions personnelles et c’est la tout l’enjeu du problème actuel.
l’aménagement des territoires ne se décident pas sur les blogs . Mais je voudrais simplement dire à la Corneille de je ne sais où, que les écoles se construisent normalement dans toutes les cités de la république, là où elles sont nécessaires sans que celà soit un exploit, depuis Jules Ferry, que les stations d’épuration dans la plupart des villes gérées normalement se construisent naturellement en fonction de l’habitat et de la compétence des élus à savoir les financer et que là aussi , il n’est pas besoin de considérer que dans les villes de 4000 habitants, c’est un exploit de réaliser le nécessaire, d’autant plus que l’on se vanterait de construire des stades plus vite que Jésus Christ ne batissait son église, car pour ce faire, on trouve les financements plus vite que pour faire des routes. Corneille, s’il vous plaît à trop contempler le petit, n’essayer pas de convaincre par des propos aliénants et complètement subjectifs ceux qui sont plus nombreux que vous ne pouvez l’imaginer à avoir un projet pour les cités qu’ils habitent et à savoir les financer sans vouloir vendre leur âme. Au 21 ème siècle , l’argent ne fait pas toujours défaut, mais seules les nuisances de la finance sont à combattre, celà doit être tout le sens des combats d’ARIA LINDA et de SINTINEDDA.
Si je ne nâ??abuse, votre analyse ressemble plus à celle d’une femme, ou dâ??un homme politique dâ??expérience, quâ??à celle du contribuable ordinaire.
Cela étant dit, en ce qui concerne ARIA LINDA, notre premier objectif statutaire est dâ??empêcher lâ??implantation dâ??une nouvelle centrale au fuel. Câ??est aussi celui de nos partenaires dâ??A SENTINELLA.
Effectivement cela nous amène à combattre, ceux qui par cupidité, sont prêts à occasionner à la Corse ce que vous semblez désigner par « nuisances de la finance ». Il sâ??agit pour nous dâ??une atteinte délibérée à la santé de la population, et à son environnement au nom de la meilleure rémunération de lâ??actionnariat de grands groupes.
Il nous semble que cette responsabilité aurait du pleinement être assumée par notre Assemblée de Corse en 2005, au lieu de valider une solution dictée par lâ??opérateur, et à son seul avantage.
C’est aussi parce que nous savons que l’aménagement des territoires ne se décide pas sur un blog que nous avons souhaité le dépôt d’une deuxième motion qui devrait être "examinée" par la commission du développement économique de l’Assemblée de Corse.
bien vu contribuable normal, votre analyse est en partie fondée. La corneille est un oiseau exclusivement comtemplatif qui se contente de peu. Personnellement je ne trouve en rien extraordinaire les réalisations faites à BASTELICACCIA en comparaison de villages simillaires.Regarder ce qui est mieux , c’est avoir de l’ambition. A côté de cela , il n’y a aucune vision politique , une gestion à la petite semaine comme du temps ou le village comptait 200 habitants et de plus le village est sale et mal entretenu.Il y aurait beaucoup à dire, mais si de plus, les élus municipaux laissaient faire une centrale à fioul lourd pour une sordide histoire de fric, il faudrait réactiver les gibets car là il s’agirait d’une mise en danger de la vie d’autrui prémeditée.