J-8

J-8

Ca y est, l’élection de Barack OBAMA est presque assurée. Quelle belle révolution pour un pays si conservateur !

 

Et la Corse ? Conservatrice ? Il faut reconnaitre que l’assemblée de Corse ressemble à un vrai congélateur classe A***.

Oui, ici on tient à ses microparticules PM 2,5, et dans 100 ans, les carottages qui seront réalisés dans la banquise du Grandval montreront 30 ans de pollution au fioul lourd, voire 60 si personne ne coupe le courant. 

J-8, c’est pour le rdv avec M. le Préfet !

La CRE à reçu, par deux modes d’acheminement, notre courrier. La réponse se fait attendre. Ils ne sont peut-être pas au courant de ce qui se passe en Corse?

Si la réaction est trop longue, nous aurons, à regret, recours à un des moyens que nous avons jusqu’ici voulu éviter à la Corse : la mise au pilori de nos hibernatus locaux sur un des grands quotidiens nationaux qui en sont si friands. Adepte du gagnant-gagnant, Nicolas ne va surement pas apprécier d’être associé politiquement à des loosers !

Ca va jeter un froid, après le rapport sur les comptes qui vient de constater que la collectivité est exsangue, entre autres, du fait du PEI.

Quand on pense que ce plan procurerait  70% de 1,96 milliards d’euros à la Corse, si elle en apportait 30%. Hum!

Mais quand on sait que la CTC à voté le financement de la « mise hors d’eau » de la future  centrale SEI de LUCCIANA, sur  crédits PEI en participant non pas à 30% mais à 50%, là ça jette un froid. Nous allons tous payer la différence en petites coupures!

Connaissant, comme lui,  la problématique, nous n’aimerions pas être à la place de celui qui va être amené à délivrer une autorisation d’installation classée pour la future centrale Vazzio bis au fioul lourd.

A l’utiliser comme un mât, la charte environnement pourrait l’aider à ne pas céder aux sirènes au chant mélodieux !

Nous allons malgré tout tenter de dégeler l’ambiance, avant le jour J, parce que le temps presse.

3 réflexions sur « J-8 »

  1. L’intensité de la lutte est semble t’il en train de franchir un palier. Cela est d’ailleurs tout à fait logique et normal quand on voit comment est menée la réflexion et l’élaboration des différents plans sur l’avenir de notre ile.
    A l’heure de la révision du PIP investissement Gaz, nous devrions connaitre rapidement, avant la fin de l’année, l’option finalement retenue pour la Corse, GALSI ou pas GALSI.

    L’exécutif de la CTC, qui n’a toujours pas compris l’historique intérêt majeur du gazoduc, va peut être, par son incurie, encore faire capoter le projet reconnu pourtant d’utilité européenne.

    Pourquoi finalement vouloir réaliser un important ouvrage si les autorités locales n’en manifestent pas l’envie et ne montrent pas un intérêt certain.

    Après avoir voter le financement de la mise hors d’eau de Lucciana, il faut qu’ils envisagent aussi très rapidement celui du site des Buddicie situé lui aussi en zone naturelle inondable.

    Il va falloir certainement créer et imposer, comme pour les appareils électriques, en prévision du renouvèlement prochains de nos élus territoriaux, pour les futurs postulants le marquage "Efficacité Politique".

  2. Vu les images de ces derniers jours, la mise hors d’eau de la future centrale de Lucciana, financée anormalement par la CTC avec le PEI, devrait couter bonbon. Le contribuable Corse va encore mettre la main a la poche, notre exécutif l’a récemment fait voter avec une participation exceptionnelle de 50%.

    Il faudra bien sur en parler au préfet afin qu’il effectue son normal contrôle de légalité.

    Il ne faudrait pas que des travaux non éligibles au plan, incombant légitimement au seul maitre d’ouvrage et de plus compensés avec un taux de rémunération des capitaux investis de 11 %, puissent ainsi être financés.

  3. Bavarde comme une pie notre corneille,

    Quand il y a de l’eau au vazzio, il y en a aussi aux Budiccie (vazzio bis): C’est le principe des vazzio communiquants !

    Pour les finances publiques, c’est plutôt la gabegie communicative. Sauf qu’ils n’ont plus de sous. Ni pour trente, ni pour cinquante. Et l’état ne va pas allonger 100%.

    Alors, qui quête pour le jeune directeur?

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