GALSI en DANGER? " Ce sera du gaz naturel ou …….du GNL"
Un internaute anonyme nous a adressé un article de la presse Italienne dont voici une traduction approchée :
http://www.sardegnademocratica.it/notizia.html?notizia=3656
« Selon 22 parlementaires Italiens de l’opposition qui se sont adressés à leur ministre du développement économique, la réalisation du gazoduc Galsi entre l’Algérie et l’Italie est en danger.
Un représentant d’Edison qui fait partie du consortium GALSI a remis le 15 juin 2010, au cours d’une commission Chambre-Sénat un document qui indique que l’incertitude sur les prix pour les contrats à long terme pourrait remettre en question la réalisation de nouvelles infrastructures d’approvisionnement gazier, bien qu’ils contribuent à la sûreté et à la diversification des sources pour l’Italie et aussi l’Europe. La réalisation du GALSI serait particulièrement concernée.
Ces députés demandent si les informations communiquées par le représentant d’Edison concernant l’éventuelle suspension du projet de gazoduc entre l’Algérie et l’Italie au profit du projet ITER sont fondées. Ils veulent également savoir si des initiatives, ont déjà été prises et connaitre la position du gouvernement Italien en vue d’éviter cette éventualité dramatique qui maintiendrait définitivement le système de production actuel et contraindrait toutes les familles Sardes à continuer à payer l’énergie à un prix nettement supérieur à celui pratiqué dans le reste de l’Italie. »
En fait, si le financement du projet ITER, qui devrait être cofinancé par l’Europe, les Etats-Unis, le Japon, la Russie, la Chine, l’Inde et la Corée du Sud, est compromis, c’est surtout parce que son coût initial grossit à vue d’œil.
Le prototype des réacteurs thermonucléaires censés produire l’énergie de demain se révèle long à mettre sur les rails, et la crise que traverse l’Europe plombe sa participation financière. Du côté de la communauté scientifique, le bien fondé de l’opération n’apparait plus aussi évident. Idem du côté des financiers.
C’est donc toute l’Europe qui est en phase probatoire devant le reste du monde
Cela permet-il d’établir une relation de cause à effet ITER-GALSI qui menacerait le financement coté Italien, mais aussi côté Français comme le distille notre internaute ?
Celui-ci insinue même que Borloo et EDF maintiennent la population Corse dans la désinformation alors qu’ils connaitraient parfaitement ce risque de non réalisation du GALSI.
Cela en tout cas conforte l’idée que la Collectivité Territoriale de Corse doit exiger la conduite d’une étude de faisabilité pour l’alimentation des futures au GNL pour ne pas courir le risque "gaz naturel ou rien".
Il faut que la CTC impose l’étude du plan B « micro-chaine GNL » proposé par les associations, et dont le Préfet de Région l’a rendue destinataire lors du dernier conseil énergétique. Cette pré-étude, qui a été réalisée en 2006 par le bureau d’études IED à le demande du CE d’EDF, concluait par tableau comparatif montrant l’intérêt égal des deux solutions.
Et que pour éviter un potentiel fiasco du type « gaz naturel ou rien » il faut rapidement étudier « gaz naturel ou GNL » en amont du lancement du débat public voulu par le Préfet de Région sous l’égide de la CNDP.
Sinon, ce sera " fioul lourd et rien".
Selon le directeur d’EDF, la CRE n’accepterait pas de financer les surcoûts liés à l’utilisation du fioul léger, alors qu’elle serait prête à lui accorder 36 M€ pour financer une bien inutile conversion, après un démarrage au fioul lourd……..évidement.
9 réflexions sur « GALSI en DANGER? " Ce sera du gaz naturel ou …….du GNL" »
Les masques tomberaient-ils??? Que je saches EDISON et EDF, c’est la même boutique, non? Sans déconner.
Et, ce fameux 15 juin, vous vous souvenez, quand Borloo est essayé les sièges confortables de la CTC…au même moment, EDISON déposait son rapport édifiant au sénat italien.
Alors, Jean-Lou , ça commence à être pesant….En Corse, on en a plein le cul que les choses se passent dans les coulisses, on se croirait dans une remake d’un tralonca énergétique. Objectif final: se mettre volontairement dans l’entonnoir et imposer (avec les menaces habituelles de coupure) le fioul lourd.
Le GNL, oui, mamie de la CCAS, l’heure est aussi au plan B, sinon, c’est du "DOMENECH ESCALETTES" bis.
Si en raison de beaucoup d’incertitudes aussi bien du coté scientifique que financier le bien fondé de l’opération ITER n’apparait plus aussi évident en pleine période actuelle de crise il n’en est pas de même pour le GALSI qui est un projet d’une autre dimension et dont l’intérêt et surtout l’utilité est évidente aussi bien pour la Corse ou la Sardaigne sans parler de l’Europe.
Woerth pourrait demander un chèque de 415 millions à la patronne de l’Oréal.
Avec les multiples évasions fiscales de la momie, quand on rajoute le tout….+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+ = 415 milllions. C’est pas compliqué Eric, enfin!!! Un geste pour la Corse…en prime, on assure la repro des logos l’OREAL et de GENEVE sur le gazoduc.
5 millions des primes de la coupe du monde, euh, et si on demandait qu’ils reversent pour financer le GALSI? Woua wouah.
Entre les éliminés, madame Bettencourt et d’autres (Ségala par exemple?) le tour de table peut se poursuivre en totale sérénité…
On peut aussi demander à ZAHIA D. une participation symbolique. Y’a du gaz à tous les étages.
J’oubliais que Sarko supprime aujourd’hui la garden party, et hop, encore une donation, 720 000 pour le gazoduc? Merci Mr le Président.
Si on cherche bien, c’est pas la mer à boire, le financement d’un tuyau.
NB: pour les cigares, comme Blanc rembourse 4500, on reverse au GALSI, allez hop, hop.
«A rischio l’arrivo del metano nell’Isola»
Fadda (Pd): secondo i vertici di Edison, il mercato dell’energia mette in discussione il gasdotto. L’azienda: confermiamo gli impegni
Il tubo del metano rischia di non arrivare mai in Sardegna, o di accumulare altri pesantissimi ritardi. È il deputato del Pd Paolo Fadda a lanciare l’allarme, dopo aver ascoltato a Montecitorio il rappresentante di Edison (società impegnata nella realizzazione del gasdotto Galsi dall’Algeria). Parlando alle commissioni delle Attività produttive di Camera e Senato, l’amministratore delegato Umberto Quadrino ha tracciato un quadro non roseo del mercato del gas. L’andamento dei prezzi metterebbe in discussione le nuove infrastrutture in Italia, per cui – come riferisce Fadda in un’interrogazione al ministro dello Sviluppo economico – ci può essere il rischio «di sospendere l’iter per la realizzazione del gasdotto». Edison, comunque, conferma il suo impegno per l’opera.
IL PROGETTO Se il metanodotto fosse davvero in pericolo, sarebbe un duro colpo per l’economia isolana. Il mancato arrivo del metano, si legge nell’interrogazione, «costringerebbe le famiglie sarde a continuare a pagare l’energia a un prezzo nettamente superiore» al resto d’Italia. E colpirebbe l’industria, «vanificando le grandi battaglie del popolo sardo» per la recente legge che ha salvato l’Alcoa. Il provvedimento che garantisce agevolazioni allo stabilimento di Portovesme ha scadenza triennale: poi per stare sul mercato servirà il gas africano.
Il tubo per l’importazione di metano è un progetto nato quasi dieci anni fa, e consacrato nel 2007 dal vertice Italia-Algeria di Alghero. Lo gestisce la Galsi spa (Gasdotto Algeria-Sardegna-Italia), formata dal colosso algerino dell’energia Sonatrach, Edison, Enel, Hera e la Regione Sardegna. Il gasdotto preleverà il metano dal deserto africano per poi tuffarsi nel Mediterraneo, riaffiorare nell’Isola (a Porto Botte) e risalire fino a Olbia. Da lì, un altro tratto sottomarino verso la Toscana completerà il collegamento con la penisola.
I TEMPI L’ultima previsione per l’arrivo del metano era il 2014. Nell’audizione – si parlava di una legge sul mercato dell’energia – l’amministratore di Edison non ha ipotizzato tempi diversi: ma ha consegnato un documento che spiega come «le attese di una situazione di prezzo critica» per il gas «potrebbero mettere in discussione la realizzazione di nuove infrastrutture di approvvigionamento che contribuiscono alla sicurezza del sistema e alla diversificazione delle fonti sia per l’Italia che per l’Europa».
A specifica domanda di Fadda, che chiedeva se il ragionamento potesse riguardare il Galsi, Quadrino ha dato risposta affermativa. Perciò l’interrogazione (firmata da tutti i deputati sardi del Pd e da molti loro colleghi) chiede al Governo di chiarire la situazione, e di attivarsi per evitare slittamenti. Il Pd si muove anche nell’Isola: il consigliere regionale Giuseppe Cuccu è il primo firmatario di un’interrogazione rivolta al presidente della Regione Ugo Cappellacci, per chiedere «un intervento immediato, affinché solleciti il Governo ad agire tempestivamente per scongiurare questa drammatica situazione, che penalizzerebbe l’intero tessuto industriale sardo».
GLI SCENARI Nessun commento ufficiale dalla Giunta, che però ha cercato informalmente di chiarire la vicenda. Le prime risposte sarebbero tranquillizzanti, ma ci saranno ulteriori verifiche. In serata, un’asciuttissima nota dell’ufficio stampa di Edison ha specificato che, nell’audizione, l’azienda «ha messo in evidenza le attuali incertezze sulla domanda di energia e i potenziali riflessi sulle infrastrutture energetiche in progetto nel nostro Paese. Edison conferma l’immutata importanza strategica del gasdotto Galsi per la sicurezza degli approvvigionamenti di gas italiani ed europei». «Non è una smentita», commenta Fadda, «anzi conferma i nostri dubbi: non c’era bisogno di un comunicato per sapere che è un’opera strategica. Ma è il Governo che ci deve rispondere sui tempi di realizzazione del gasdotto».
GIUSEPPE MELONI
Giovedì 24 giugno 2010 07.04
Une traduction?