GALSI : A quoi joue EDF à travers EDISON?

GALSI : A quoi joue EDF à travers EDISON?

Les informations qui agitent la presse Sarde et Italienne feraient certainement plaisir au rédacteur d’un article qui qualifiait tous ceux qui feignent de croire à l’arrivée du GALSI de "faux-culs".

Les propos du représentant d’Edison, devant les autorités Italiennes, n’ont pas été jetés au hasard. Mais qui est donc Edison?

C’est tout simplement le deuxième électricien italien, majoritairement détenu par EDF, son allié A2A et Carlo Tassara  ce qui met le marché Italien, notamment celui du nucléaire à portée du français. Avec 50 % de parts à travers de Transalpina Di Energia qui possède 61.3 % d’Edison, et 19.4 % détenus directement, EDF totalise pile 50 % d’EDISON et de fait, le véritable patron de la boutique n’est autre que Umberto Quadrino.

En toile de fond, le pacte d’actionnaires, valide jusqu’en septembre 2011, que Giuliano Zuccoli, patron d’A2A et président d’Edison voudrait remettre en cause au regard des mauvais résultats d’Edison dont les bénéfices nets sont en chute de 30 % sur les neuf premiers mois de 2009, et dont l’actif reste d’un tiers inférieur à ce qu’il valait il y a cinq ans, lorsque A2A l’a intégré.

Par un jeu d’alliance A2A est entre temps devenu le plus gros opérateur municipal dans le domaine de l’eau et des déchets en Italie, avec pour conséquence des exigences des élus actionnaires qui attendent des retours sur investissement rapides de ce secteur (41 % de marge en 2009) bien plus rémunérateur que l’énergie (9 % de marge en 2008). Des droits d’entrée d’A2A dans Edison et Edipower atteignant 1,3 milliard d’euros et s’ajoutant à de très grosses dettes qui ne laissent entrevoir aucun dividende pour le milieu bancaire ajoutent à une crispation qui s’est  accrue depuis l’accord intervenu entre EDF et  Enel sur le marché du nucléaire en Italie.

 

Juste pour mémoire, Edison n’est autre que Montedison, bien connue en Corse !

Ceci expliquant peut-être cela, revenons à l’article proposé par notre anonyme dont voici un essai de traduction…………

 




"Risques à l’arrivée du gaz naturel l’île"

Selon les responsables d’Edison, le marché de l’énergie remet en question la réalisation du gazoduc. GALSI.

Le gazoduc risque de ne jamais arriver en Sardaigne, ou d’accumuler autres retards lourds. L’avertissement est lancé par le député FADDA suite aux déclarations du représentant d’Edison, société engagée dans la réalisation du gazoduc Galsi.

S’adressant aux commissions des Activités productives de Chambre et Sénat, l’administrateur délégué Umberto Correspondu a tracé un tableau sombre du marché du gaz. Les cours remettrait en cause les nouvelles infrastructures en Italie pour lesquelles, ainsi que FADDA l’indique dans une question au ministre du Développement économique, évoquant l’éventualité de suspendre ITER pour la réalisation du gazoduc.  EDISON aurait confirmé son engagement pour cette réalisation.

Si le projet de gazoduc était vraiment en danger, ce serait un dur coup pour l’économie îlienne. L’absence d’arrivée du gazoduc contraindrait les familles sarde à continuer à payer l’énergie nettement à un prix supérieur à celui pratiqué dans le reste de l’Italie. Et il frapperait l’industrie en rendant vaines les grandes batailles du peuple Sarde.  Le contrat qui assure l’approvisionnement de la centrale thermique de Portovesme  (charbon) arrive à  échéance sous trois ans. La centrale devrait ensuite être alimentée par du gaz africain.

La dernière prévision pour l’arrivée du gaz naturel était 2014.  Dans l’audition, il a été question du projet de loi sur le marché de l’énergie. L’administrateur d’Edison a remis un document qui explique que les incertitudes liées au prix du gaz pourraient mettre en cause la réalisation de nouvelles infrastructures d’approvisionnement qui contribuent à la sûreté du système et à la diversification des sources pour l’Italie et pour l’Europe.

À la question spécifique de FADDA qui demandait si le raisonnement pouvait concerner le GALSI spn interlocuteur a répondu par l’affirmative. D’où l’interrogation signée de tous les Sardes députés du Pd  qui demandent  au gouvernement de clarifier la situation, et de réagir pour éviter des retards. Le  parti d’opposition s’active également l’île : le conseiller régional Giuseppe Cuccu est le signataire premier d’une interrogation tourné au président de la Région Ugo Cappellacci.

Aucun commentaire officiel de la Commission qui a tenté de clarifier. Les premières réponses, rassurantes restent à vérifier. Dans la soirée, une dépêche du bureau de presse d’EDISON a précisé que, dans l’audition, la firme a mis en évidence les incertitudes actuelles sur la question d’énergie et les effets potentiels sur les infrastructures énergétiques en projet dans le pays. EDISON confirme l’importance stratégique inchangée du gazoduc Galsi pour la sûreté des approvisionnements de gaz italiens et européens. FADDA considère que le texte n’est pas un dément, voire une confirmation de ses doutes :  il y n’avait pas besoin d’un communiqué pour savoir que le Galsi c’est une oeuvre stratégique, et que c’est au gouvernement de répondre sur les délais de réalisation du gazoduc.

L’exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse devrait peut-être poser les mêmes questions à l’Etat, lui même à plus de 80 % actionnaire d’EDF. A défaut d’apparaître véritablement comme des autruches qui continuent à ne pas s’interroger sur le sens de la petite phrase:"ce sera du gaz naturel, et rien d’autre " et à ne pas envisager le GNL comme échappatoire au fioul lourd.

Nous avons demandé par courrier à nos quatre députés et nos deux sénateurs de s’y employer, mais ils sont restés très peu locaces.

 

17 réflexions sur « GALSI : A quoi joue EDF à travers EDISON? »

  1. Demandons au très "éclairé" jean-michel v. , journaliste éméritée en équerre, de nous concocter une nouvelle enquête fabuleuse depuis Marseille via le tel sat irridium de son journal…

  2. La loi des marchés est peut-être en train d?offrir une ouverture à la Sonatrach qui se demandait si elle avait fait vraiment fait le bon choix en refusant l?alliance avec GDF suggérée par Nicolas Sarkozy.

    En 2007 l?alliance entre GDF et Suez permet à Suez d?échapper au raid de l?italien Enel et à GDF de renforcer son positionnement Européen. Par la suite Qatar Gas accepte de devenir le partenaire exclusif de GDF et d?entrer dans le capital de GDF-Suez. De quoi permettre à Qatar Gas de faire une percée significative sur le marché européen du gaz?.. aux dépens Sonatrach qui a pourtant lourdement investi dans la construction de gazoducs à destination de l?Europe!

    Depuis mars 2010, la revente de deux tiers de ses parts dans Suez environnement semble présager d?une sortie en sifflet de Qatar Gas qui mettrait fin à leurs projets dans les émirats.

    La où l?affaire se corse, c?est que les Qataris sont aussitôt allés placer une partie de leur disponibilités à hauteur de 5 % chez Veolia Environnement, rival de Suez.

    Avantage Henri PROGLIO dans ce match entre Gérard MESTRALLET, patron de GDF Suez, et le Ben- Hur d?EDF et de Veolia ? Intérêt pour Sonatrach ?

  3. Comme par hasard, c’est le plus proche actionnaire d’EDF (dans le consortium) qui risque de lâcher tout le monde. C’est fou les coïncidences… Ange et Camille, un petit coup de pouce du Président?
    A force d’être banané, on est à deux doigts de se prendre un Sarkosme aïgu.

  4. Poweo réinvente le prix du gaz avec Statoil

    Alors les tarifs réglementés du gaz vont augmenter au premier juillet, Poweo vient de signer un contrat d?approvisionnement de gaz d?un nouveau genre. Contrairement aux contrats de long terme classiques, ce dernier n?est pas indexé sur les prix du pétrole.

    La compagnie pétrolière norvégienne Statoil et Poweo ont signé un contrat d’une durée de vingt ans pour l’approvisionnement de la centrale à cycle combiné au gaz naturel (CCGN) de 400 MW en projet à Toul, en Lorraine. Concernant la centrale, Powéo doit prendre sa décision finale d’investissement dans les semaines qui viennent : les premières livraisons de gaz sont prévues pour le 1er octobre 2012.

    Grande nouveauté, le contrat est construit autour d?indices de marché (prix spot du gaz, électricité, quotas de CO2), ainsi que sur un partage des risques et opportunités entre les parties. « C?est un système de partenariats, d?intérêts parfaitement alignés », précise le responsable trading chez Powéo. « Quand nous allons bien gagner notre vie, le fournisseur gagnera bien sa vie aussi. » Et vice-versa lorsque les marges seront appelées à se réduire.

    Une première dans le secteur

    Classiquement, le contrat de long terme indexe le prix du gaz sur les produits pétroliers et sur le taux de change euro/dollar : « une tradition d?autant plus actuelle que l?on parle d?une augmentation des prix du gaz », rappelle le responsable trading de l’opérateur français de gaz et d’électricité. « Les contrats classiques permettent une sécurité d?approvisionnement et de volume de demande, mais les intérêts du fournisseur et du client ne sont pas convergents», pose-t-il. En effet, sur les marchés libéralisés, les prix s?écroulent actuellement : les clients tels que GDF Suez pour la France ou Eon pour l?Allemagne ont tout intérêt à renégocier à la baisse leur prix auprès des fournisseurs que sont Gazprom en Russie ou la Sonatrach en Algérie.

    Le nouveau type de partenariat industriel dans le secteur que vient de conclure Powéo avec Statoil évite ce phénomène. Et ce, tout en conservant la sécurité d?approvisionnement et de demande via le contrat de long terme. «Statoil a toujours été le producteur et le vendeur de gaz le plus innovant», indique le responsable trading de Powéo. Pompant les ressources gazières de la mer du Nord, le Norvégien a un «accès direct par pipeline sur tous les marchés libéralisés : la Grande-Bretagne d?abord, puis les Belges et les Hollandais. Statoil est sur son terrain de jeux».

    Poweo opère déjà une centrale CCGN de 412 MW à Pont-sur-Sambre. Le contrat d’approvionnement conclu à l’époque est beaucoup plus classique, et don indexé sur les prix des produits pétroliers. Au delà de la centrale de Toul, l’opérateur projette de développer d’autres centrales CCGN pour une capacité de plus de 1600 MW.

  5. Confirmation que rien n’a été signé entre français et italiens pour la réservation du gaz algérien:

    http://www.alta-frequenza.com/in...

    Enfin, lisons ceci depuis Bonifacio:

    Il Pd: stop al Galsi. "Il metanodotto non si farà più"
    Il Pd in un’interrogazione alla Camera denuncia il rischio che il gasdotto dall?Algeria venga stoppato. Edison, socia di Galsi, risponde. Paolo Fadda attacca: "Non smentiscono nulla"
    di Alfredo Franchini
    CAGLIARI. Il gasdotto Algeria-Sardegna potrebbe subire un clamoroso stop. Lo sostengono in un’interrogazione alla Camera ventidue deputati del Pd che chiedono chiarimenti al governo.

    È questo del metanodotto una sorta di poema omerico, senza fine, (le autorizzazioni del governo tardano ad arrivare), e soprattutto senza inizio, come denunciano i deputati nell’interrogazione rivolta al ministro dello sviluppo economico, primo firmatario Paolo Fadda. Come in un giallo iniziamo dal delitto: le dichiarazioni fatte da Umberto Quadrino, amministratore delegato di Edison (azionista del Galsi), nell’audizione della decima commissione Camera-Senato.

    «Il rappresentante della Edison ha consegnato un documento», si legge nell’interrogazione di Paolo Fadda, Calvisi, Marroccu, Melis, Parisi e altri deputati, «nel quale viene evidenziato che le attese di una situazione di prezzo, critica per i contratti di lungo termine e combinate con differenziali strutturali di prezzo rispetto ai mercati europei potrebbero mettere in discussione la realizzazione di nuove infrastrutture di approvvigionamento che contribuiscono alla sicurezza del sistema e alla diversificazione delle fonti sia per l’Italia che per l’Europa».

    Per i sardi è importante avere un chiarimento dal governo e l’interrogazione pone due domande al ministro: 1) se è reale il rischio di sospendere l’iter per la realizzazione del gasdotto con l’Algeria; 2) se il governo intenda prendere altre iniziative per scongiurare questa ipotesi che vanificherebbe «non solo le grandi battaglie di tutto il popolo sardo per l’approvazione della legge sull’approvvigionamento dell’energia elettrica (si tratta della legge Alcoa), ma che penalizzerebbe famiglie e imprese dell’isola condannate a pagare prezzi superiori a quelli delle altre regioni.

    La notizia è rimbalzata ieri in Consiglio regionale dove il gruppo del Pd ha predisposto un’altra interrogazione. In serata l’ufficio stampa di Edison ha emesso un comunicato per ricordare che «nell’audizione in Commissione, Edison ha messo in evidenza le attuali incertezze sulla domanda di energia e i potenziali riflessi sulle infrastrutture energetiche in progetto nel nostro Paese». Infine Edison conferma «l’immutata importanza strategica del gasdotto Galsi per la siurezza degli approvvigionamenti di gas italiani ed europei».

    «Una smentita che non smentisce nulla», afferma Paolo Fadda, «c’era bisogno di un comunicato per ribadire che il Galsi è strategico? La verità è che delle dichiarazioni non ce ne facciamo nulla, dovrebbero invece avviare i lavori». Su questo, ora, dovrebbe essere il ministro per lo Sviluppo economico a fornire tutti i chiarimenti.

    Il metanodotto è di grande importanza per lo sviluppo dell’isola, una fonte in grado di garantire la sopravvivenza dell’impresa. Sinora sono stati tanti i passaggi importanti, dal decreto con cui si definisce la rete nazionale dei gasdotti, alle deliberazioni della Regione. La società Galsi, (partecipata dalla Sfirs con l’11,6 per cento delle quote), è stata costituita nel 2003 e ha definito nei dettagli il progetto tecnico. Per questo nella sede di Milano nessuno vuol credere che possa arrivare lo stop: «Noi aspettiamo solo le ultime autorizzazioni dal ministero», dicono.
    (24 giugno 2010)

  6. L’affaire du prix du gaz non indexé sur le pétrole entre Powéo et Statoil nous montre que c’est possible contrairement à ce que prétend EDF à qui veut l’entendre.

    Powéo nous montre qu’un nouvel opérateur, avec ses propres moyens de production, peut arriver à concurrencer EDF, opérateur qui bénéficie pourtant d’une solide assise dans l’hexagone.

    Voilà un exemple pourrait inspirer l’Assemblée de Corse.

    Quant à cet article du journal Sarde, il en a déjà été question dans un précédent billet.

    D’ailleurs, de source Sarde, récente, il semblerait que les remous autour de la réalisation du gazoduc GALSI seraient pilotés à distance par les opérateurs locaux, qui font actuellement un très bon business avec l’utilisation du charbon, et qui voient d’un très mauvais oeil l’arrivée du gaz naturel dans l’île aux quatre têtes.

    Comme disait le scribouillard d’un tabloïd, tout ceux qui feignent de croire à l’arrivée du GALSI sont des faux-culs.

    Doit-on en conclure qu’il se situe du côté des vrais-culs?

  7. On va bien sûr y arriver au bout du touret sur lequel est enroulé la conduite du GALSI. Quand il sera vide il ne restera plus qu’à ouvrir les vannes.

  8. Les médias sardes semblent beaucoup plus perspicaces que nos pravdas locales. Jean-Nicolas, qu’est-ce que le "pd" ?

    Un parti italien de droite, gauche, écolo, autonomiste??? Merci pour votre réponse car sa couleur aurait un sens pour nous éclairer.

  9. et jean-nicolas, merci pour davantage de précisions sur la compagnie italo-franco, la Montidison.

  10. La dernière livraison depuis la capitale de la finances…MILANO:

    Edison punta a raggiungere la totale indipendenza nell’acquisto di gas internazionale non coperto da Eni. Infatti, con il rigassificatore di Rovigo, che trasporta 8 miliardi di metri cubi di gas, a cui si aggiungerà il gasdotto Galsi che trasporterà il gas dall’Algeria all’Italia passando dalla Sardegna (8 miliardi di metri cubi) e il gasdotto Itgi che trasporterà altri 8 miliardi di metri cubi di gas naturale dal Mar Caspio all’Italia, passando da Turchia e Grecia, la società di Foro Buonaparte è ormai a cavallo per essere indipendente dal Cane a sei zampe nell’acquisto degli idrocarburi, indispensabili per fare funzionare le centrali elettriche del gruppo.

    Già con l’avvio di Rovigo, il colosso petrolifero italiano ha iniziato a risentire della contrazione delle vendite del gas in Italia, un trend che continuerà con la ripresa della produzione al campo "Vega", dopo due anni di stop per rendere il sistema di stoccaggio più sicuro: è stato realizzato un nuovo sistema di stoccaggio dell’olio FSO. Questa piattaforma offshore italiana è situata nel canale di Sicilia ed è controllata al 60% da Edison in qualità di operatore e al 40% da Eni. I due soci si divideranno pro-quota i barili estratti.

    Edison è conosciuta come un’azienda di energia elettrica, meno nella produzione e nel trasporto degli idrocarburi. "Il nostro obiettivo è quello di essere totalmente indipendenti da Eni", ha sottolineato l’Ad, Umberto Quadrino, precisando che il gruppo punta a un 15% di produzione di idrocarburi per il suo fabbisogno e non è molto lontano da questa percentuale.

    Con i suoi 3.700 barili estratti al giorno da 20 pozzi a olio e con stime di produzione di altri 12 milioni di barili nei prossimi 10-15 anni, Vega rappresenta il fiore all’occhiello della produzione petrolifera di Foro Buonaparte che oggi può contare su 45.000 barili di olio equivalente al giorno.

    Quadrino ha assicurato che con Eni che i rapporti "sono ottimi e con loro non c’è antagonismo. Oggi siamo intorno al 10-12% di autosufficienza, con Abu Qir arriveremo al 15% in due anni, quindi alla totale indipendenza nell’acquisto del gas con contratti internazionali". A piazza Affari al momento il titolo Edison segna un -2,39% a 0,917 euro, mentre Eni si attesta a quota 15,50 euro (-0,96%).

    Francesca Gerosa

  11. Rien de bien nouveau dans ce nouvel article qui se borne au satisfécit d’Umberto QUATRINO, la voix d’EDF dans EDISON:

    "EDISON vise à atteindre une totale indépendance dans l’acquisition de gaz international par rapport à Eni (pétrolier Italien). En effet, avec la station de regazéification de Rovigo d?une capacité de 8 milliards de mètres cubes de gaz, à laquelle s’ajoutera le gazoduc Galsi qui acheminera le gaz de l’Algérie à l’Italie en passant de la Sardaigne, d?une capacité de 8 milliards de mètres cubes et le gazoduc Itgi qui transportera également 8 milliards de mètres cubes de gaz naturel du Mer Caspienne à l’Italie, en passant par la Turquie et la Grèce, la société de Foro Buonaparte (MILAN) est désormais en capacité d?être indépendante du Chien aux six pattes (le pétrolier AGIP) pour l?approvisionnement des hydrocarbures, indispensables pour faire fonctionner les centrales électriques du groupe.

    Déjà avec le lancement de Rovigo, le colosse pétrolier italien a entrepris de restructurer son activité gaz en Italie, une tendance qu’il continuera avec la reprise de la production du champ "Vega", après deux ans d?arrêt destinés à rendre le système de stockage plus sûr. Un nouveau système de stockage de pétrole été réalisé sur FSO, une plateforme offshore italienne située dans le canal de Sicile, contrôlée à 60% par Edison et à 40% par Eni.

    Edison est plus connu comme fournisseur d’énergie électrique, qu?en tant que producteur et transporteur d?hydrocarbures. "Notre objectif est d?être totalement indépendants totalement d’Eni" a indiqué Umberto QUATRINU en précisant que le groupe n?est pas loin d?atteindre 15 % de couverture de ses besoins propres. Avec ses 3.700 barils extrait par jour de 20 puits de pétrole une prévision de production de 12 millions de barils supplémentaires dans les prochains 10-15 ans, Vega est le fleuron de la production de la firme Milanaise qui peut aujourd’hui tabler sur 45.000 barils équivalent pétrole par jour."

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