GALSI: Côté Italien les études environnementales complémentaires sont terminées.

GALSI: Côté Italien les études environnementales complémentaires sont terminées.




C’est ce qu’indique, depuis hier 11 janvier 2010, le site GALSI.

Les études sur l’impact Environnemental, complémentaires à celles présentées le 31 juillet 2008, ont été déposées le 30 décembre 2009 au ministère Italien de l’Environnement.
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Le nouveau tracé, qui tient compte des observations et des demandes d’études du ministère, a été envoyé à toutes les communes et autorités concernées par la procédure administrative.

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Manifestement, contrairement à ce que nous pouvons constater côté français, tout est mis en oeuvre côté Italien pour que le projet, ainsi que l’avait spécifié l’Europe fasse l’objet "d’engagement financiers significatifs avant fin 2010".


Et ce n’est pas la petite phrase sibylline parue dans l’arrêté de la  PPI 2009 paru le 10 janvier 2010 qui pourra nous convaincre du contraire :


"
pour la Corse, les nouvelles centrales thermiques fonctionnent au gaz naturel, dès que le raccordement de la Corse au gazoduc Algérie-Italie via la Sardaigne (Galsi) est réalisé."

La venue de Nicolas SARKOSY dans quelques jours pourrait nous éclairer!

 


Le contenu des nouvelles études ……





Les nouvelles études comportent :


L’évaluation de l’impact sur les sites classés pour leur intérêt communautaire (SIC) et pour les zones bénéficiant d’une protection particulière (ZPS) qui se situent dans un rayon de 5 km de distance du tracé du gazoduc et de toutes les zones d’intérêts faunistique pour les oiseaux (IBA).


Les résultats des vérifications préliminaires des risques archéologiques.


Les résultats de la campagne de localisation de l’herbier de Posidonie Océanique dans les zones côtières d’atterrissement du gazoduc.


Les études complémentaires sur la flore et sur la faune.


Les études d’impact sonore.


la VO sur  http://www.galsi.it/index.php?id_menu=31&id_news=91

8 réflexions sur « GALSI: Côté Italien les études environnementales complémentaires sont terminées. »

  1. Je suis bien d’accord avec toi Fabien,

    il y a une part de progression qui est indéniable, et qu’il faut positiver.

    Mais effectivement, il n’y a pas de quoi grimper aux rideaux pour les plus réalistes!

  2. En ce qui me concerne et Jean Nicolas le sait bien, j’ai toujours cru fortement dans la réalisation du GALSI qui, s’il n’est plus le grand projet d’origine avec la branche française offshore au large d’Ajaccio vers la région PACA, est tout de même une énorme opportunité pour notre ile.
    Les progrès en deux années sont énormes, la nouvelle PPI malgré le rapport au parlement qui parlait de fioul lourd n’en parle plus et dorénavant on ne parle que de puissance garantie.
    A première vue il n’y a pas de pièges dans la lecture du document en n’oubliant pas que normalement l’annonce aurait du précéder la parution de l’arrêté.
    Certes il faut maintenant attendre la confirmation officielle mais arrêtons d’être grincheux et positivons.

  3. Suite aux nombreuses réactions suscitées par la parution au journal officiel de la PPI 2009 et pour préciser un point important du texte officiel qui semble poser problème, il faut bien lire DES QUE et non pas SI.
    En clair et sans conditionnel, le GALSI va vraiment se réaliser, alors ne noircissons pas l’avenir et réjouissons nous.

  4. Écoutons l’avis de Philippe Grandju ancien cadre état major à EDF GDF SUEZ Corse pour qui sans remettre en cause le PEC de 2005 un pas très important vient d’être franchi avec la parution de la PPI électricité 2009 au journal officiel .
    Le financement n’est de plus pas un problème avec en autre la CSPE.
    http://www.alta-frequenza.com/l_...

  5. La satisfaction est naturellement aussi du coté du collectif des résidents de la Marana.
    http://www.alta-frequenza.com/l_...
    Comme le souligne le positif communiqué, la logique ou plutôt:
    « l?intelligence commande de réaliser tout de suite des centrales au gaz et il suffit – toujours selon lui – de commander de nouveaux moteurs compatibles au gaz. »

    La nouvelle bataille est bien la et pas ailleurs, il faut maintenant dès l’origine prévoir les nouvelles centrales thermiques Corses avec des moteurs dual fioul convertibles sans frais et sans travaux au gaz naturel.
    La mobilisation populaire ainsi que les élus doivent peser de tout leur poids pour que l’opérateur respecte enfin la commande publique en modifiant le type de moteurs.

  6. La sagesse de cijose est de mise.

    Regardons dans le rétroviseur! L’histoire énergétique de la Corse comporte déjà un rendez-vous historique manqué: la centrale à gaz de Serra di Fium’orbu.

    Le projet, pourtant également voté par notre Assemblée Territoriale, avait connu une drôle de fin. Pour ceux qui l’auraient oublié, la re-lecture du Corse-Matin du mardi 15 septembre 1998 sera salutaire.

    : « Aux yeux du gouvernement et de la Direction d?EDF, la centrale thermique à gaz de Serra di Fiumorbu ne se justifie plus »

    Ou encore le propos du Député Paul PATRIARCHE le 14 mars 2000 à l’Assemblée Nationale :

    M. Paul Patriarche – J’ai l’honneur d’appeler une nouvelle fois votre attention sur la décision unilatérale d’EDF de renoncer à la construction d’une centrale thermique à gaz destinée à alimenter la Corse en énergie électrique, en dépit du vote de l’Assemblée de Corse, le 29 octobre 1993.

    Ce renoncement paraît avoir été dicté par l’opposition manifestée de manière improvisée par la ministre de l’environnement lors de sa visite en Corse le 27 septembre 1997, sans concertation préalable avec les élus. Mais à ce jour, aucun plan de substitution n’a été présenté à l’Assemblée de Corse. En conséquence, sur le plan juridique la communauté des communes du Fiumorbu est fondée à considérer que l’hypothèse de la construction de la centrale sur son territoire n’est pas formellement abandonnée.

    Cependant, les déclarations sans équivoque du directeur régional d’EDF à France 3 Corse semblent confirmer cet abandon, qui provoque une profonde désillusion dans cette partie déshéritée de l’île. L’argument du surcoût d’une implantation à Serra Di Fiumorbu ne peut justifier à lui seul l’abandon du projet puisque la question de son financement n’a pas été clairement posée ni donc tranchée.

    Je vous demande donc, Monsieur le ministre, si EDF a l’intention de confirmer prochainement sa préférence initiale pour la centrale à gaz ou de présenter à la collectivité territoriale une solution alternative cohérente. Dans cette seconde hypothèse, réservera-t-on aux communes du Fiumorbu, qui attendent depuis sept ans, des investissements de substitution ?

    M. Christian Pierret, secrétaire d’Etat à l’industrie – Vous avez déjà appelé mon attention sur le projet de construction d’une centrale thermique sur le site de Serra Di Fiurmorbu. Cette construction est-elle justifiée et si elle ne l’est pas, quelle solution garantira le développement de la Corse, que nous souhaitons tous ?

    Il convient tout d’abord de rappeler l’évolution des consommations d’électricité en Corse. Après avoir connu une forte croissance au début des années 1990, avec un taux d’augmentation voisin de 7 % par an, la consommation d’électricité n’augmente plus que d’environ 3 % par an. L’estimation des moyens de production d’électricité nécessaires envisagée il y a plus de 10 ans ne correspond donc plus aux besoins réels !

    Initialement, EDF avait, en 1993, retenu le site de Lucciana, proche de Bastia. Par un vote du 29 octobre 1993, l’Assemblée de Corse a exprimé sa préférence pour la commune de Serra Di Fiurmorbo. Après analyse, en 1995, EDF a estimé que cette localisation induisait un surcoût de 311 millions, et la contre-expertise menée en 1997 par l’Assemblée de Corse, dont vous êtes vice-président, a fait état d’un surcoût de 303 millions, sans que soit élaborée aucune solution de financement.

    L’objectif de renforcement de la sécurité d’approvisionnement de l’île en électricité doit être poursuivi afin d’accompagner son développement, en évitant d’accroître le déficit financier structurel qui caractérise la fourniture d’électricité de l’île. Il ne serait pas de l’intérêt de la Corse que des investissements excessifs aient pour conséquence un prix de production du kWh disproportionné.

    En conséquence, la construction d’une nouvelle centrale thermique en Corse ne semble pas se justifier aujourd’hui.

    On notera, enfin, que le préfet de Corse du Sud a prononcé en décembre 1999 la déclaration d’utilité publique du projet hydroélectrique du Rizzanese, souhaité par la collectivité territoriale de Corse et qui traduit la volonté de recourir aux énergies renouvelables pour garantir le développement équilibré des moyens assurant l’approvisionnement électrique de l’île.
    ___

    La situation d’aujourd’hui, sans être totalement identique, ressemble singulièrement à celle d’alors…. Par contre les "acteurs" sont les mêmes.

    Comme on connait ses saints, on les honore.

  7. tu as raison,jean-nicolas de rappeler l histoire ,cela fait froid dans le dos,tout ca pour se chauffer,c est vraiment double facture,
    electricite,et danger pour la sante.

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