PPI 2009: les futures centrales seront alimentées au gaz naturel!
C’est notre amie la Corneille de Tolla qui nous a déniché le scoop! Ainsi qu’elle le commente, l’année 2010 a l’air de bien démarrer:
– pour la Corse, les nouvelles centrales thermiques fonctionnent au gaz naturel, dès que le raccordement de la Corse au gazoduc Algérie-Italie via la Sardaigne (Galsi) est réalisé.
Fait à Copenhague, le 15 décembre 2009.
JEAN LOUIS BORLOO
Il ne nous "reste plus" qu’à prendre connaissance des conditions de mise en oeuvre lors de la venue du Président de la République.
7 réflexions sur « PPI 2009: les futures centrales seront alimentées au gaz naturel! »
Il semble bien qu?il y ait dorénavant un changement capital du coté du ministère de l?énergie et l?on peut pour cela remercier notre ministre M Jean Louis Boorlo et localement le préfet de région M Stéphane Bouillon pour son action, la logique et le bon sens ont fini par l?emporter.
En effet, bien que le rapport au parlement 2009 parlait encore bizarrement de fuel lourd, l?arrêté ministériel du 10 janvier 2010 lui n?en parle plus du tout et impose en Corse le gaz naturel en production thermique et ne mentionne plus pour les ZNI que de puissance garantie en termes d?objectif.
Concrètement cela veut dire qu?il faille maintenant garantir aussi les énergies renouvelables intermittentes et qu?actuellement le seul moyen efficace est la réalisation de STEP. Ce concept qui date de l?apparition du nucléaire n?est donc pas nouveau et a prouvé toute son utilité par sa rapidité de mise en ?uvre et sa souplesse d?utilisation.
Enfin il serait quand même dommage que l?opérateur historique persiste encore dans son choix de moteurs pour le site de Lucciana alors que l?on pourrait faire l?économie de travaux de conversion et éviter aussi une future longue période d?indisponibilité.
La CRE a surement aussi son mot à dire et il serait souhaitable qu’elle se manifeste enfin.
Le Vazzio n’était soit disant pas convertible au gaz naturel tout en restant simultanément en exploitation au fuel lourd. Mais quelle nouvelle explication et quels justificatifs l’opérateur historique va t-il maintenant nous sortir du chapeau pour pouvoir le faire sur Lucciana.
En démarrant avec des moteurs dual fuel il n’y a logiquement plus de problème et la on arrive à suivre.
L’opérateur historique, et il s’y est déjà livré, va plaider l’impossibilité de relancer des études qu’il prétend longues de 18 mois et qui entraineraient selon lui Lucciana à la rupture énegétique.
Ce à quoi nous avons déjà répondu qu’il est tout à fait possible de démarrer la construction de Lucciana en version gaz et dans le même temps de valider un stockage de fioul léger dissocié du site de production.
Il vaut mieux perdre un peu de temps maintenant avec une centrale de Lucciana au fuel lourd qui ne tourne pas actuellement à plein plutôt que de dépenser dans cinq ans de l’argent inutilement et surtout se créer une future contrainte avec la conversion et une immobilisation de 120 MW pendant plus d’une année.
Il faut arrêter de se chercher des excuses et il faut maintenant tirer dans le même sens, naturellement celui du gaz, il n’est que temps.
Les STEP seraient elles finalement réservées au continent.
Nous devrions bientôt le savoir puisque le IV de l’article 1 de l’arrêté prévoit d’accroitre sur le continent la production électrique annuelle à partir de l’hydraulique de 3 TWh et d’augmenter la puissance installée de 3000 MW.
Les concessions de nombreux barrages arrivent prochainement à expiration et nous devrions avoir alors de belles bagarres pour leurs renouvellements.
Par miracle ce qui ne semblait pas possible hier avec le monopole va surement devenir possible avec la mise en concurrence, mais la Corse de par son statut en sera certainement encore exclue.
A moins que !
La décision de miser à nouveau sur l’hydroélectricité est un prolongement de la démarche Borloo déjà engagée en juillet 2008.
Les STEP représentent, dans l’état actuel des applications industrielles connues, le meilleur moyen de stocker de l’énergie en Corse.
Il va falloir que les futurs candidats au perchoirs territoriaux mettent bien ça dans leur culture et dans leur programme.
L’opérateur historique, dont la gestion du barrage de Tolla a été récemment mise en cause, en remet une couche et tente desespérement de se justifier dans la presse auprès de la population.
Certes le lit de la rivière doit être entretenu par les propriétaires, mais il est trop facile de se défausser ainsi sur les autres sans remettre un tant soit peu en cause ses pratiques.
NON le Prunelli n’est pas devenu d’un seul coup par miracle INDOMPTABLE, la nature a ses droits mais ne l’oublions pas l’homme consciencieux et honnête, aménageur de site, a aussi des devoirs.
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