Electeurs de Corse: l’alimentation au gaz des centrales EDF de Corse, et la prise en compte financière de l’alimentation au fioul léger de la centrale de Lucciana sont au point mort.
Dans le collimateur des associations le dossier de l’alimentation des centrales thermiques diesel EDF en Corse. La modification de la loi de programmation pluriannuelle des investissements de 2009 (PPI 2009) qui pour l’instant impose pour la Corse fioul lourd ou, gaz naturel seulement si le gazoduc GALSI était réalisé et que la Corse y était raccordée.
Une nouvelle PPI, d’abord demandée par les associations, puis finalement par l’Assemblée de Corse, devrait permettre:
– d’autoriser la réalisation de l’alimentation en gaz de la Corse à partir de barges, ce que ne prévoit pas la PPI de 2009 contrairement à ce qui est allegué dans le rapport sur l’action des services de l’Etat en Corse pour l’année 2012. Lire notre billet sur le sujet.
– de prendre en compte le différentiel fioul lourd/fioul léger, en autorisant enfin EDF par écrit à alimenter la centrale de Lucciana au fioul léger en attendant l’arrivée du gaz naturel en Corse à l’horizon 2019-2020.
Les représentants des associations de défense de l’Environnement U LEVANTE, A SENTINELLA, le GARDE, ARIA LINDA, animatrices du Collectif Régional NON aux CENTRALES au FIOUL LOURD, ont donné une conférence de presse ce mercredi 22 janvier 2013. Ils sont invité les candidats aux prochaines élections municipales à se prononcer sur le refus du fioul lourd et sur l’alimentation en gaz.
Aria Linda tiendra son assemblée générale annuelle 2014
le 31.01.2014 à partir de 18h
restaurant A Casetta, Plaine de Cuttoli Corticchiato
reportages presse:
Sur Alta Frequenza
Sur France 3 Via Stella et choisir le 19/20 du 22.01.2014. Le sujet est entre 11:10 et 13:08.
Sur RCFM
Pour EDF,
ou plutôt pour son transporteur RTE,
la Corse est tantôt métropolitaine, tantôt assimilée aux DOM
Le bilan électrique 2013 a été publié le 24 janvier 2014 par RTE, le réseau de transport d’électricité en France. Une France à géometrie variable en ce qui concerne la Corse…….
Dans les petits commentaires étoilés en petit en bas de pages le rapport précise à 5 reprises les conditions qui font que la Corse est considérée comme la métropole ou comme les DOM :
extraits:
* Source des données : Cette publication s’appuie sur les données de comptage collectées par RTE sur le réseau public de transport, ainsi que sur les données recueillies auprès des gestionnaires de réseaux de distribution, notamment ERDF et EDF Systèmes Energétiques Insulaires pour la Corse, et l’association européenne des gestionnaires de réseau de transport ENTSO-E.
* Les valeurs présentées en énergie incluent la Corse mais pas les DOM. La consommation brute, comme la consommation corrigée, incluent les pertes électriques. Un glossaire général figure en fin de document.
* Les valeurs de production et consommation exprimées en puissance sont hors Corse.
** Les valeurs de puissance installée incluent la Corse.
Consommation brute : Consommation d’électricité au périmètre France, Corse comprise et pertes incluses.
Ci-dessus la carte des interconnexions ignore la ZNI Corse.
Des différentes cartes de France affichée par RTE dans ce rapport, la Corse et les centrales thermiques diesel de la Corse sont absentes. Normal, le rapport met en évidence la différence de moyens de production thermiques en usage sur le continent:
extrait:
"Les centrales thermiques à flamme ont injecté 44,7 TWh soit 8,1% de la production nationale. Le charbon est d’ailleurs en hausse (+14%), à l’inverse du fioul (-19,2%) et du gaz naturel (-18,9%), «en raison du contexte de prix sur le marché des matières premières, lié à l’essor des gaz de schiste aux Etats-Unis», note la filiale d’EDF, qui ajoute qu’avec un total de 29,1 millions de tonnes, les émissions de CO2 de la production électrique restent stables.
La transition énergétique prend tout son temps
Un article du Journal de l’Environnement
Le 21 janvier 2014 par Valéry Laramée de Tannenberg
Officiellement, tout va bien. A en croire les responsables de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), le premier jet du projet de loi sur la transition énergétique sera bien transmis pour avis, le 1er avril, au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Comme prévu. Mais à trois mois de l’échéance, on peut douter du caractère réaliste de la promesse, tant les retards s’accumulent.
Tout avait pourtant bien commencé. Le 10 décembre dernier, le ministère de l’écologie publiait un«plan commenté» du projet de loi «de programmation sur la transition énergétique». Au menu: 6 titres portant respectivement sur les «objectifs de la transition», les «outils de la gouvernance», la maîtrise de la demande d’énergie et l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire et des «mesures techniques».
Six mois après la clôture du débat national, on aurait pu espérer une matière plus dense. Qu’importe. Trois semaines auparavant, Philippe Martin avait confié à Laurence Tubiana, ex-facilitatrice du débat, les clés de la commission spéciale chargée de préparer le projet de loi. Tout allait bien au royaume de la concertation.
UN VAGUE TABLEAU
Jusqu’à la réunion du… 14 janvier. A en croire l’ordre du jour, Laurent Michel, patron de la DGEC, devait présenter la première mouture des deux premiers titres. Au lieu de cela, un vague tableau indiquant quelques grands objectifs (réduction de 40% des émissions de GES à l’horizon 2030, généralisation de la programmation pluriannuelle des investissements, élaboration d’une programmation pluriannuelle énergétique quinquennale, etc.). Ces principes, précise Laurent Michel, ne constituent en aucun cas des engagements, mais plutôt des «prévisions météo», susceptibles d’évoluer dans le temps. Dans l’assistance, c’est la consternation. Aucun membre du cabinet du ministre de l’écologie ne participe à la réunion. Et les textes tant attendus n’existent pas. Pour sa défense, Laurent Michel souligne qu’il ne peut pas mettre de fonctionnaires sur le dossier. Pas de rédacteurs, pas de texte. Logique.
FAIRE PLANCHER LES MEMBRES DE LA COMMISSION
Audacieux, le haut fonctionnaire demande alors à la quarantaine de membres de la commission spéciale de plancher à sa place. Magnanime, la DGEC leur octroie un délai de deux semaines pour faire des propositions concrètes avec traduction législative. On croit rêver! Furieuse, Laurence Tubiana menace d’annuler la prochaine réunion de la commission (prévue le 11 février) au cas où la rédaction du projet de loi n’aurait pas progressé. Ce qui n’est pas gagné. Car, en contrepartie du produit de leur réflexion, les membres de la commission, les associatifs notamment, réclament le premier jet des titres 1 à 3.
ÉCHÉANCE COMPROMISE
Et le temps presse. Avant le 1er avril, l’aréopage ne pourra se réunir, en effet, qu’à trois reprises, au mieux. L’hôtel de Roquelaure a prévenu: pas question de travailler, au mois de mars, sur la transition énergétique, en raison des élections municipales. La transmission du pré-projet de loi au CESE au début du mois d’avril paraît de plus en plus compromise. En cette fin janvier, seule la rédaction de la partie consacrée à la gestion des déchets nucléaires semble achevée, officiellement. Off the record, des experts proches de l’administration temporisent et conviennent que certaines parties techniques concernant notamment la gestion des déchets nucléaires sont rédigées. Cela risque de ne pas être suffisant.
DU RETARD AU PROGRAMME?
Comment expliquer un tel fiasco annoncé? Le manque de personnel de la DGEC est une réalité. Les personnes qui constituaient le secrétariat général du débat sur la transition sont parties sous d’autres cieux. «Il manque aussi clairement un pilotage politique du dossier», remarque un membre de la commission qui souligne que le texte devra recevoir l’imprimatur des ministères en charge de l’énergie, des transports, du redressement productif, de Bercy, de Matignon et de l’élysée avant d’être publié.
Bref, le retard semble inscrit au programme. Ce qui n’est pas pour déplaire à certains. Le Medef et les entreprises de l’énergie n’ont jamais caché le peu d’appétence qu’ils ont pour la rédaction partagée du projet de loi. «Pour nous, il s’agit même d’une ligne rouge à ne pas franchir», rappelle Jean-François Raux, délégué général de l’Union française de l’électricité (UFE). Pas mécontent du pataugeage de la commission spéciale, le lobby du secteur électrique français attend, sans empressement ni inquiétude, que l’administration ponde le projet de loi. «à quelques semaines des élections municipales et européennes, le gouvernement n’a aucun intérêt à précipiter les choses qui souligneront les désaccords avec ses alliés écologistes», résume Jean-François Raux.
23 réflexions sur « Electeurs de Corse: l’alimentation au gaz des centrales EDF de Corse, et la prise en compte financière de l’alimentation au fioul léger de la centrale de Lucciana sont au point mort. »
nico, ministre du gaz et dumé, ministre du redressement productif…..ce sera le prochain gouvernement de la corse, le jour où elle sera indépendante.
la zni, c’est aussi dangereux que tirer son coup en scooter!
Jean Nicolas = encyclopédie de l’énergie corse. Tentez d’écrire "le fioul lourd pour les nuls" !!!
Si je devais écrire un livre, il serait plutôt à destination des "imbéciles et des ignorants" en trempant "les plumes" du président de lexécutif dans "le goudron".
Salut Nico, des nouvelles de Maria qui se met à la photo comme toi, regardes: marialinda.com/
Mais c’est plus glamour!!!
En effet, mister monti, la zni n’apparaît plus sur la carte de France, cela ressemble à du Tchernobyl et son famous prof Pellerin (delta charly delta)…
dans la pravda du jour, nos compères ont ressorti les jus de citron et de raisin chers à bouillon, pardon stéphane II duc de capou femou.
va falloir trouver autre chose les gars…
le concours est lancé….
jack titi toujours sur les bons coups, oh zitelli, même au best western.
bouillon, faut lui remettre sans déconner le pig label.
et à neuvache, le camboui label.
Arrêtons de parler de PPI, cela dure depuis des lustres et ça donne mal à la tête. Avez-vous contacté dernièrement la CRE pour en savoir davantage?
La dernière fois qu’on a contacté la CRE, c’était par courrier LR/AC.
On attend toujours la réponse.
Vous voulez tentez votre chance?
Voilà, je me décide à sauter le pas, je voudrai m’inscrire à votre association mais j’ai encore un doute, pourriez vous me le confirmer?
Merci.
Vous voulez que je vous confirme que vous avez un doute?
le boss de l’op néolithique prend-il des emphés? Il dure autant que notre anto d’ocana qui trépigne toujours
euhhh Nico, avant ton ag, Duflot t’a appellé toi?
Si Duflot appelle au tel Dumé pour annoncer la fin de cyrénée, il est capable de merder encore une fois avec le répondeur du téléphone!!!
Si vous mettez une petite pièce amis des renseignements intérieurs de la Corse (petites oreilles pleines de miel AOC Corsica), vous découvrirez que les anglais seront "peut-être" les sauveurs du projet GALSI et donc de Maria et consort: http://www.africaintelligence.fr...
jean nicolas, un flag, un flag! Allez lèves toi à 6h, ça dégueule déjà au vazziu.
Non merçi , je peux y arriver tout seul, mais vous n’avez pas répondu à ma question qui me semble assez explicite pourtant.
Hugo, comme toutes les bonnes volontés, vous êtes le bienvenu dans Aria Linda si c’était l’objet de votre question.
Vous pouvez profiter de notre assemblée générale demain soir 18h00 pour sauter le pas.
poids des NOX, choc des photos de Jean Nico, mais où va la Corse?
Nico, à ton AG, fais venir au moins Duflot et son téléphone miracle.
A toi, Jean-Nicolas Antoniotti, je te délivre le cerveau label.
Remise du prix en face du dispatching.