Corse du Sud : des candidats aux municipales s’engagent à demander par délibération la fin du fioul lourd et la réalisation d’infrastructures gazières.

Corse du Sud : des candidats aux municipales s’engagent à demander par délibération la fin du fioul lourd et la réalisation d’infrastructures gazières.

C’est un public attentif et intéressé qui a assisté ce 31 janvier 2014 à l’assemblée générale 2014 de l’association Aria Linda qui se tenait au restaurant A CASETTA.

Bilan moral 2013 et bilan financier 2013 ont été approuvés à l’unanimité. Le projet de bilan 2014 et le projet d’action 2014 ont également été validés. La désignation du tiers renouvelable du conseil d’administration a permis à trois nouveaux volontaires d’y participer en remplacement de membres sortants avec un assentiment tout aussi unanime.

Au mileu d’une majorité de têtes "poivre-sel" la présnce de plusieurs jeunes a donné un petit air de rélève. Cinq membres du conseil municipal représentaient le soutien de la commune de CUTTOLI CORTICCHIATO.

Monsieur Alexandre SARROLA, Maire de la Commune de SARROLA CARCOPINO, répondait à la sollicitation adressée aux candidats aux prochaines municipales en indiquant à l’assemblée que l’une des premières délibérations que le conseil municipal serait appelé à voter, la première étant dédiée à la désignation du Maire et de ses adjoints, serait pour rappeler le refus du fioul lourd et demander une décision relative à la réalisation d’infrastructures gazières.

Monsieur Charles FAGGIANELLI 1er Adjoint de la Commune d’AFA intervenait pour confirmer que l’équipe municipale d’AFA prendrait les mêmes dispositions. 

Les deux interventions ont été saluées par les applaudissement de l’assemblée.

Jean BIANCUCCI, le Maire de la commune de CUTTOLI CORTICCHIATO, retenu à l’Assemblée de Corse par la session relative au vote du PADDUC nous avait préalablement confirmé que son conseil municipal a déjà adopté une telle délibération, et qu’il la proposerait à nouveau à l’adoption de l’équipe municipale dans ses premières délibérations au lendemain de l’élection.

Parmi les autres engagements recensés à cette heure en Corse du Sud, celui de la liste Aiacciu Cità Nova, en route pour la maison carrée.

Au niveau des engagements solennels, la Corse du Sud dispose donc d’une avance que la Haute Corse devrait bientôt pouvoir égaler.

 

Pour Mado, qui en fait d’excellentes tartes, l’avenir énergétique de Basteliaccia, pourrait bien se trouver dans les propriétés de la rhubarbe. Agriculteurs, ne vendez plus vos terres: un trésor y est peut-être caché!

ICPE

Le permis unique à titre expérimental dans plusieurs départements :

l’article du journal de l’Environnement:

ICPE: les dessous du permis unique lien

Le 31 janvier 2014 par Marine Jobert

 

 

Quelque 45.000 ICPE sont soumises à autorisation en France.

 

Les procédures administratives pour les éoliennes et les installations de méthanisation, ainsi que pour les autres installations classées soumises à autorisation, vont subir une cure d’amaigrissement drastique. Dans le cadre du Comité interministériel de modernisation de l’action publique, le gouvernement a décidé d’engager, par ordonnance, des expérimentations visant à simplifier ces procédures.

 

L’objectif est d’alléger, pour le porteur du projet, la délivrance d’autorisations administratives qu’il lui faut glaner auprès de plusieurs guichets de l’Etat. Car parallèlement à l’autorisation ICPE, il doit engager de multiples démarches pour obtenir le permis de construire (qui relève du préfet pour les installations énergétiques), l’autorisation au titre du Code de l’énergie pour les installations de production d’énergie de plus de 30 mégawatts (pour les éoliennes) ou 12 MW (pour les méthaniseurs), l’autorisation de défrichement (lorsque le projet est en zone boisée) et la dérogation à l’interdiction de destruction des espèces protégées (lorsque le projet est de nature à porter atteinte à l’objectif de préservation de ces espèces).

 

EN TEST POUR TROIS ANS

 

Désormais, un permis unique fusionnera toutes ces autorisations. C’est le préfet de département qui sera compétent pour délivrer ce permis unique, l’inspection des installations classées jouant le rôle de «service ensemblier». Ce dispositif d’instruction unique va être testé pendant trois ans dans les régions Bretagne, Basse-Normandie, Champagne-Ardennes, Franche-Comté, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Pour les autres installations classées soumises à autorisation[1], l’autorisation ICPE, et éventuellement l’autorisation de défrichement et la dérogation «espèces protégées», sont également fusionnées dans une seule et même procédure. Un nouveau modus operandi qui sera expérimenté en Franche-Comté et en Champagne-Ardennes. Un choix qui fait sourire un fin connaisseur des ICPE: «Cette dernière région est sinistrée économiquement, peu de projets se lancent et, pour tester la validité du système, il aurait fallu que des recours soient engagés. Or c’est un endroit peu virulent».

 

Accélérer les projets

 

 «Les autorisations [actuelles] visent des objectifs partiellement redondants avec ceux de l’autorisation ICPE», estime la note qui accompagne le projet de décret mis en consultation publiquejusqu’au 22 février prochain. «Cette multiplicité nuit par ailleurs à la lisibilité de l’action publique et est également néfaste aux objectifs de protection de l’environnement, dans la mesure où la cohérence des décisions n’est pas garantie: ainsi une autorisation de défrichement peut être octroyée pour une ICPE qui ne sera jamais autorisée, l’autorisation ICPE est délivrée indépendamment de l’éventuelle atteinte aux espèces protégées, etc.». Le pouvoir exécutif espère ainsi accélérer la réalisation des projets, les sécuriser juridiquement, et diminuer le nombre d’interlocuteurs pour le porteur de projet.

 

UN DROIT PAS SI CONSTANT

 

Cette réforme se fera à droit constant quant aux exigences environnementales jusque-là exigées pour la réalisation d‘un projet, assure la note de présentation. Mais à y regarder de plus près, quelques changements d’importance sont opérés.

 Ainsi, si le dossier de demande d’autorisation ICPE (plans, étude d’impact, étude de dangers…) reste la norme de base, il est toutefois proposé de le simplifier en supprimant les dispositions de mise en cohérence avec d’autres demandes (permis de construire et défrichement), et en supprimant également la notice relative à l’hygiène et la sécurité des travailleurs. Raison invoquée: sa redondance avec des dispositions du Code du travail.

En outre, il est désormais laissé à la discrétion du préfet la possibilité de demander «si nécessaire»,les documents relatifs à la prévention des risques sismiques, cycloniques, naturels et miniers. «Ceci implique qu’à défaut de décision préfectorale en sens inverse, les éoliennes et installations de méthanisation peuvent être implantées dans les zones soumises à ces aléas sans mesure de prévention.»

Certains délais sont raccourcis: le préfet n’a notamment plus que 15 jours pour demander au président du tribunal administratif de désigner un commissaire et une fois cette désignation faite, il a 15 jours pour décider de l’ouverture de l’enquête publique. Celle-ci portera notamment sur le projet globalement et sur les différents aspects qui font l’objet de la demande d’autorisation: permis de construire, défrichement, énergie, installations classées et espèces protégées. «Le public sera donc amené à donner son avis sur tous ces aspects de la demande en une fois, et non pas de façon morcelée, ce qui lui permettra d’avoir une vision d’ensemble des enjeux de façon globale.»

Toutes les autres consultations deviennent facultatives. De la même façon, la consultation du Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) ou de la Commission départementale de la nature, du patrimoine, et des sites (CDNPS) devient facultative. Le préfet pourra «en tant que de besoin, et en fonction des enjeux locaux», saisir les commissions administratives susceptibles de rendre un avis éclairant sur le projet.

 

UNE EXPÉRIMENTATION TRÈS COURTE

 

Certains s’inquiètent déjà qu’entre la mise en place de ces nouvelles procédures au sein des administrations, leur prise en main par les industriels et le temps d’instruction nécessaire, les trois années dédiées à l’expérimentation soient épuisées. Or manquera la phase contentieuse, très fréquente en matière d’ICPE, bien que pénible pour les porteurs de projet. Faute d’avoir été évaluée complètement pendant ces trois ans, il ne faudrait pas que cette simplification soit une source de déstabilisation pour un secteur déjà fort malmené par les changements de tarifs et de réglementation tous azimuts qu’il subit depuis plusieurs années maintenant.



[1] Soit environ 45.000 ICPE sur les quelque 500.000 que compte la France. Elles sont définies comme «les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d’une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature, de l’environnement et des paysages, soit pour l’utilisation rationnelle de l’énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique». Article L. 511-1 du Code de l’environnement.

 

 

 

20 réflexions sur « Corse du Sud : des candidats aux municipales s’engagent à demander par délibération la fin du fioul lourd et la réalisation d’infrastructures gazières. »

  1. Nico, tombes moi cette chemise de bûcheron canadien vue et revue cent fois pendant les réunions publiques!!! Tu crois que Mado va faire le régime minceur edf en 2014?

  2. Mado m’a filé une tarte à la rhubarbe dans le dos alors que je proposais simplement de mettre le cochon au four, garantie il y a une sacrée énergie dans la tarte à la rhubarbe.
    J’ai fait ni une ni deux, j’ai pris mon cochon sous le bras et j’ai été me le griller à Capou Fenou.
    C’est là que j’ai vu les pirates et que j’ai mal tourné, mais c’est une autre histoire que je raconterai dans ma biographie, si on me détache les mains un jour.

  3. Est ce que la mairie de Bastelicaccia est pro fioul lourd ou anti mythes?
    On ne sait pas vraiment sa position.
    Pourriez vous m’éclairer avant les élections pour savoir si je vais voter Toto 1er ou bien Toto 2.
    J’ai peur de faire le mauvais choix.

  4. Dumé c’est vrai, quand on regarde tes deux derniers billets…tu as la même chemise aux deux conférences, as tu un sponsor?

  5. les images pub que prend le jna sont halucinantes.

    moi, je crois que la société de l’ex à rachida pourrait lui offrir un espace expo.

  6. Dans les médias corses, c’est le calme plat concernant le fioul lourd et son avenir radieux dans notre île. Il y a seulement les pubs d’edf qui continuent à inonder les pages.

  7. Je vois qu’à votre AG, l’éclairage était assuré par votre ennemi juré. Sans lui, vous étiez à la bougie.

  8. Il se casse!!!!! Non, il ne s’agit pas de casse du matériel, mais bien d’un scoop, monsieur ZNI s’en va:

    http://www.corsenetinfos.fr/Jacq...

    Il rejoint à Marseille son pote du débat public; Il pourront siroter un pastaga ensemble en regardant le large, l’Algérie et son GALSI…heureusement jamais réalisé.

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