Cyrénée, c’est le nom du projet de raccordement de la Corse au projet de gazoduc GALSI

Cyrénée, c’est le nom du projet de raccordement de la Corse au projet de gazoduc GALSI




Le Préfet de Région nous l’avait annoncé, et depuis le 2 juin 2010, c’est donc officiel!


La Commission nationale du débat public, lors de sa réunion du 2 juin 2010, a examiné le dossier du projet de raccordement de la Corse au projet de gazoduc GALSI. Voici l’extrait de son communiqué :

 

Projet Cyrénée de raccordement en gaz de la Corse

 

Par lettre en date du 31 mai 2010, le directeur général de la société GRT gaz a sollicité l’avis de la Commission sur la concertation relative au projet de raccordement de la Corse en gaz naturel à partir du gazoduc GALSI en projet, prévu pour relier l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne.

 

Ce projet, par ses dimensions, ne relève ni d’une saisine de la Commission nationale du débat public ni d’une obligation de publication. Mais il présente des enjeux importants en termes d’aménagement du territoire, d’impacts environnementaux et socio-économiques.

 

Aussi la société GRT gaz souhaite-t-elle engager dans les meilleurs délais une large concertation en amont du dépôt du dossier de demande d’autorisation et de l’enquête publique et sollicite-t-elle l’appui de la Commission nationale pour garantir la qualité de cette concertation.

 

La Commission nationale a désigné M. *Patrick LEGRAND en qualité de personnalité indépendante garante de la mise en œuvre de la concertation sur le projet Cyrénée de raccordement en gaz de la Corse.

 

signé Philippe DESLANDES (Président de la CNDP)


Il faudrait que la CNDP, ou GRT gaz  nous expliquent le choix du nom Cyrénée! 

Cyrène est une ville fondée par les Grecs située en Libye, et à priori deux références s’offrent à nous, l’une religieuse et l’autre mythologique.

D’après l’évangile selon saint Matthieu, 5eme station, Jésus est aidé à porter sa croix par Simon, un Cyrénéen réquisitionné à cet effet.

Le troisième des 12 travaux d’Héraclès, consistait à ramener vivante la biche du mont Cyrénée, une merveilleuse biche aux cornes d’or et aux pieds d’airain. Elle était si rapide à la course que jamais personne n’avait pu l’attraper, et Héraclès mit un an à y parvenir.  (les mauvaises langues, de l’époque, disent qu’il l’aurait ramenée morte)

Prémonitoire?

Mais parlons également d’ITRON, le petit dernier d’EDF SEI pour les ZNI………………. 





Une info de notre amie la Corneille de Tola, relevée sur le site Enerzine.com :





 Itron fournit un système de gestion des Enr à EDF SEI

 

 

L’américain Itron a annoncé avoir récemment installé avec succès un système destiné à la gestion des énergies renouvelables dans le centre d’EDF SEI en Guadeloupe.

Cette solution permet à EDF SEI d’intégrer en toute sécurité les sources d’énergies renouvelables à son réseau électrique, et de répondre aux problèmes liés à la production d’électricité issue des énergies renouvelables.

Un peu partout dans le monde, de nouvelles législations favorisent le développement des énergies renouvelables, avec pour conséquence le besoin de contrôler et d’intégrer au mieux ces nouvelles sources d’énergie sur le réseau électrique. Dans les départements français d’outre-mer, et particulièrement dans les îles, les énergies renouvelables (solaire ou éolienne) représentent un fort pourcentage de la production totale d’énergie.

Une surveillance constante de ce ratio est essentielle pour maintenir ces sources d’énergie « incertaines » sous un certain seuil, garantissant ainsi la sécurité des réseaux électriques et leur fiabilité. C’est la raison pour laquelle EDF SEI a demandé à Itron de mettre en place, dans le centre pilote de Guadeloupe, un nouveau système de gestion du réseau.

Itron a conçu, réalisé et déployé, une solution « clé en main » allant jusqu’à l’installation des logiciels et modems et à la formation du personnel d’EDF SEI.

Désormais, EDF SEI dispose d’un réseau intelligent qui lui permet d’obtenir des informations précises relatives à la production d’énergie, tout en ayant la possibilité d’analyser à tout moment la quantité d’énergie renouvelable injectée dans le réseau électrique guadeloupéen. Ces informations, combinées à l’intégration de plusieurs niveaux d’alerte, permet également à EDF SEI de détecter tout incident potentiel sur ledit réseau et d’intervenir quand cela se révèle nécessaire.

Le groupe EDF SEI a décidé de déployer ce système dans les centres de Corse, Guyane, Martinique, Réunion et Mayotte.

« Nous sommes convaincus que l’installation de ce nouveau système va garantir la fiabilité et la sécurité de nos systèmes électriques », a indiqué Alain Nicodeme, chef de projet EDF SEI.

« Nous avons ainsi pu démontrer notre capacité à répondre aux nouveaux défis créés par le développement des énergies renouvelables, et à démarrer avec succès l’installation d’une structure de réseau intelligent dans cette région du monde  », a déclaré Jean-François Brun, directeur général électricité.

 

http://www.enerzine.com/14/9798+itron-fournit-un-systeme-de-gestion-des-enr-a-edf-sei+.html






*Patrick LEGRAND: Architecte D.P.L.G., Ingénieur de recherche de l’INRA, Conseiller technique au cabinet d’ Huguette Bouchardeau, ministre de l’Environnement, conseiller de Dominique Voynet, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, il est, depuis février 2008, vice-président   de la CNDP.

Président d’honneur de  France Nature Environnement, il a été notamment président de la commission particulière du débat public du projet ITER en Provence.

L’International  Thermonuclear  Experimental  Reactor en construction à Cadarache, est un projet scientifique de dimension internationale avec 34 pays participants. Aux dernières nouvelles, le coût de départ qui serait déjà multiplié par 3 inquiéterait la communauté Européenne.


7 réflexions sur « Cyrénée, c’est le nom du projet de raccordement de la Corse au projet de gazoduc GALSI »

  1. A force de petits pas, nous devrions arriver enfin à l’abandon définitif du fioul lourd en Corse.
    Le dur combat n’est pas terminé, il continue inlassablement mais la Corneille est confiante dans le projet GALSI.
    La logique et la raison vont finir par l’emporter.

  2. cyrene,nymphe thessalienne aimepar appollon elle est enlevee par lui et transportee en libye ou né leur fils aristée, elledonna son nom a la ville de cyrène et a la cyrenaique region orientale de lybie

  3. Dans tous les cas c’est un beau nom provenant de la mythologique grecque.
    Les 12 travaux d’Hercule, la biche aux pieds d’airain et aux cornes d’or, mission surhumaine mais possible.
    Sisyphe aurait été plus contrariant.
    Espérons que Cyrénée se réalise et qu’il ne soit pas renvoyé aux calendes grecques.

  4. Le préfet de région s’exprime largement aujourd’hui dans les colonnes de notre quotidien sur le projet GALSI mais il se trompe tout de même un peu quand il aborde le chapitre financement de l’ouvrage.
    La CTC, donc in fine la population insulaire, n’a pas à financer au travers du PEI à aucun moment un tel investissement. Ou a t-il vu sur le continent français que les ouvrages de production électrique étaient financés directement par les habitants.
    C’est aux opérateurs énergéticiens en accord avec la CRE a trouver des solutions de financement en excluant légitimement et logiquement les utilisateurs.
    Nos élus territoriaux devraient monter dès maintenant aux créneaux.

  5. merci, la corneille de tolla,vos ecrits sont toujours de tres bonnes informations,de plus c est la journee nationale de l environnement, alors les elus!!!!

  6. Hercule, Héraclès, finalement c’est du même tonneau ………de Diogène !

    Corneille et Pat sont d’accord, et avec moi ça fait au moins trois cerveaux qui pensent qu’on n’a pas à financer un outil de production pour une boite privée d’autant plus qu’elle est largement rémunérée avec un taux de 11%.

  7. Comme l’a dit le préfet il restera peut être un solde au final, alors pourquoi ne pas ouvrir une souscription populaire à 11% (le taux légal des livrets est à 1,25%).
    Plus sérieusement les opérateurs, essentiellement SEI pour les ZNI, sont grassement rémunérés à 11% pour leurs investissements en production. Ce serait quand même un comble de plus qu’ils le soient alors que la population locale a été sollicitée.
    Non l’opérateur doit totalement financer son investissement sans faire appel au PEI.
    PEI (Production Electrique Insulaire) mais sans le PEI.

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