Stéphane BOUILLON : Sur le Galsi les engagements seront tenus…………. attention EDF récidiviste

Stéphane BOUILLON : Sur le Galsi les engagements seront tenus…………. attention EDF récidiviste

Stéphane BOUILLON : Sur le Galsi les engagements seront tenus.

C’est le beau titre de l’article sur 2 pages que nous sert Corse Matin du samedi 5 Juin 2010,


Cette phrase de
Stéphane BOUILLON (ou du Préfet de Région?) nous fait immédiatement nous demander que ce qu’il y aurait en substitution si le GALSI n’était pas réalisé?

 
En nous parlant seulement de gaz naturel acheminé par le gazoduc GALSI Stéphane BOUILLON fermerait-il la porte à l’alternative microchaîne GNL en cas de non réalisation du GALSI?

Rappelons nous de la fameuse petite phrase du 26 avril 2010  "Ce sera du gaz ou rien"….. un "rien" qui n’avait provoqué aucune réaction des membres de l’Executif alors présents.

 
On retomberait ainsi à la case départ. la dernière fois que le Préfet de Région a évoqué publiquement un plan B au GALSI, c’était à Sarrola Carcopino:

Un plan B au fioul lourd et pour toute la Corse.

Effectivement, comme il le dit par deux fois dans cet article, le Préfet peut comprendre notre scepticisme, car les pratiques ont la vie dure et résistent aux discours.

C’est en effet dans les archives de notre ami Norbert LAREDO que nous avons pu constater que le comportement d’EDF, au moins depuis 1978, n’avait pas changé:

Voilà ce qu’écrivait déjà le délégué régional chargé de mission d’inspection générale à son ministre de l’Environnement, dans son "examen critique sur le contenu de l’étude d’impact versée par EDF au dossier de la centrale thermique du Vazzio soumise à enquête publique".

Un peu d’histoire :

L’Inspection générale de l’Environnement créée en 1974 était composée d’un comité de l’inspection générale devenu commission centrale en 1975 et de délégués régionaux à l’environnement, chargés de mission d’inspection générale. Cette inspection générale était chargée d’une mission générale et de contrôle de la mise en oeuvre de la politique et des actions ayant une incidence sur la qualité de vie et sur la sauvegarde du milieu naturel (1977-1978). Cette inspection a été intégrée dans l’inspection de l’équipement et de l’environnement jusqu’en 1992.

Une Mission d’inspection spécialisée de l’environnement (MISE) a été créée en 1989 au sein du Conseil général des ponts et chaussées (CGPC). Enfin, cette mission est devenue en 2000 le service d’inspection générale de l’environnement (SIGE).

En 2008, le CGPC et le SIGE ont fusionné pour devenir le Conseil général de l’environnement et du développement durable.

Un peu d’actualité:

On peut bien se demander si un chargé de mission de l’actuel Conseil général de l’environnement et du développement durable, créé en 2008 a rédigé, comme son prédécesseur en 1978 une telle étude critique en qui concerne l’étude d’impact versée par EDF PEI au dossier de la centrale thermique de Lucciana soumise à enquête publique!

Et si on posait la question aux autorités?

Le document intégral, dont pourraient s’inspirer certains de nos actuels chargés d’ICPE………………..

La page 1,

la page 2,

et la page 3

4 réflexions sur « Stéphane BOUILLON : Sur le Galsi les engagements seront tenus…………. attention EDF récidiviste »

  1. Terrible constat pour l’opérateur historique en Corse, depuis au minimum 1978 ses intolérables pratiques perdurent et malgré sa campagne actuelle de communication rien n’a réellement changé dans les pratiques de l’industriel.
    Et comme l’a récemment dit Dominique Subrini concernant l’hydraulique sur le Prunelli, EDF s’en fout complétement.
    Tous les engagements contractuels dans les différents plans énergétiques insulaires avec la collectivité territoriale ont capoté et à chaque fois l’opérateur devant l’urgence est arrivé à imposer alors ses solutions.
    Cette fois ci est maintenant la fois de trop et en s’obstinant sans concertation avec le fioul lourd à Lucciana sans avoir étudié les autres possibilités l’opérateur récidive et tente le passage en force.
    Mais comme cela a été annoncé pour la Corse du sud, le préfet de Haute Corse doit maintenant prendre ses responsabilités en ayant à l’esprit que c’est à l’opérateur à s’adapter aux décisions et à coller au terrain et non pas l’inverse.

  2. La communication du préfet tombe à pic, juste au moment ou le collectif régional va passer à l’action par rapport à LUCCIANA. Cette habile communication a pour effet de couper le sud du nord et de donner espoir au nord. Plus la population sera convaincue de l’arrivée du GALSi et plus elle sera souple pour accepter une période transitoire au fuel lourd par exemple. Du moins c’est ce que doivent penser EDF et la préfecture. Auront ils raison, seul l’avenir le dira! décidemment ce préfet est un homme de qualité.

  3. Allez il faut savoir résister et ne pas toujours abonder dans le sens unique de l’opérateur historique. Le préfet de Haute Corse représentant de l’état à Bastia doit prendre en compte la réalité du terrain pour pondre maintenant son arrêté ICPE pour Lucciana, le fioul lourd doit être définitivement abandonné et nous n’avons pas et plus à subir les erreurs de certains dans la gestion du dossier énergétique.
    http://www.enerzine.com/14/9833+...

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