Sur un point, le directeur régional a raison…….

Sur un point, le directeur régional a raison…….

Il faut laisser parler les hommes de l’art!

Sur le blog d’un Conseiller Territorial, on peut lire: "Les normes européennes permettent d’établir un seuil d’acceptabilité sous lequel, des scientifiques de toutes disciplines, ont considéré qu’elles ne mettaient pas en cause la vie humaine". Ce premier postulat est totalement faux si l’on se réfère à l’avis des scientifiques.

Puisque ce Conseiller nous amène sur le terrain des normes, ou plutôt des directives Européenne, examinons le cas des microparticules parmi les nombreux polluants émis par les centrales au fioul lourd:   

Microparticules (PM 10 et PM 2,5)


Des microparticules dont l’AFSSET a clairement défini l’impact sanitaire dans son rapport de mars 2009 commandé par le Ministère de la Santé et celui de Monsieur BORLOO
.

Voici regroupé dans un tableau les préconisations mondiales, les directives européennes et les pratiques locales en ce qui concerne les doses de microparticules que l’organisme humain pourrait accepter journellement:

Voici regroupé dans un tableau les préconisations mondiales, les directives européennes et les pratiques locales en ce qui concerne les doses de microparticules que l’organisme humain pourrait accepter annuellement:







(*) Valeurs limites pour la protection de la santé humaine (applicables aux concentrations non liées à des évènements naturels)
(**) Objectif de qualité 
30 µg/m3


Effectivement, il faut savoir de quoi on parle et ce qu’on compare. On ne peut pas mettre sur le même plan les VLE, valeurs limites d’émission autorisées par les arrêtés préfectoraux qui permettent aux centrales thermiques au fioul lourd de crâcher au sortir de chacun des 7 moteurs :

VLE: 100 µg/m3

Dans le cas d’un arrêté préfectoral, les valeurs limites qui sont observées ne sont absolument pas sanitaires. Elles expriment des limites technologiques liées à des choix de production de l’industriel.
 


Et cette démonstration peut s’appliquer à l’identique pour les autres polluants. Mais le directeur régional, et ses portes paroles, en hommes de l’art avisés préfèrent ne nous parler de ce fioul lourd qui serait presque du fioul léger.

Prétendre se rapprocher du fioul léger, c’est déjà un aveu de taille!

20 réflexions sur « Sur un point, le directeur régional a raison……. »

  1. Ce conseiller territorial c’est Michel Stefani, le même qui avait dit au Conseil Energétique "si nous faisons de la question sanitaire un préalable, il ne peut plus y avoir d?activité.. ».

  2. Il faut aussi se souvenir que ce conseiller avait pris pour du léger le fioul lourd que présentait alors en 2005 EDF dans le plan énergétique.
    Cela en dit long sur le dossier de l’énergie ou les élus dans la précipitation de l’époque ont été roulés dans la farine par l’opérateur.

  3. le Parlement européen a adopté plusieurs amendements à la proposition de directive sur l’air. Les députés présentent leurs objectifs comme plus ambitieux que ceux de la Commission européenne. Mais les chercheurs estiment au contraire que les considérations de santé publique sont passées au dernier plan.

    C’est avec dépit que de nombreux scientifiques européens ont pris connaissance du résultat des débats du Parlement européen concernant la stratégie thématique sur la pollution de l’air. Le 26 septembre, les eurodéputés ont voté pour une «valeur cible» annuelle de 20 microgrammes par mètre cube (µg/m3) pour les PM-2,5, particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 microns. «En tant que professionnelle de la santé publique, je trouve cela très décevant», explique Sylvia Médina, de l’Institut de veille sanitaire. «On ne nous a pas écoutés», regrette de son côté Isabella Annesi-Maesano, du département d’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires à l’Inserm.

    Dans plusieurs communiqués alarmants, dont le dernier publié à l’occasion de la conférence internationale d’épidémiologie et d’exposition environnementale au début du mois de septembre, une quarantaine d’experts européens estiment en effet qu’il faudrait instaurer un seuil de 15 µg/m3, comme c’est le cas aux Etats-Unis, voire de 10 µg/m3, comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Le Parlement européen est allé plus loin que la Commission européenne qui voulait introduire une limite de 25 µg/m3 -un seuil qui serait inutile puisque la plupart des villes européennes se trouvent en-dessous. Cependant, les 20 µg/m3 ne sont définis que comme une «valeur cible», pas une «valeur limite». Le rapporteur allemand (ADLE, équivalent de l’UDF en France) a justifié ce choix en estimant qu’il était trop tôt pour fixer des valeurs limites compte tenu de l’état des connaissances scientifiques. «C’est faux, s’insurge Isabella Annesi-Maesano. Il existe quantité de preuves scientifiques sur les effets nocifs des PM-2,5.»

    Dans une étude, Sylvia Médina a ainsi comparé différents scénarios d’exposition pour la population âgée de plus de 30 ans de 26 villes européennes (41,5 millions d’habitants). Le nombre de morts évitables chaque année a été évalué à 4.400 pour une teneur en PM-2,5 de 25 µg/m3, à 7.300 pour 20 µg/m3, à 13.200 pour 15 µg/m3 et à 22.000 pour 10 µg/m3.

    Autre inquiétude des scientifiques: le vote des députés européens concernant les PM-10. Les normes actuelles prévoient une valeur annuelle de 20 µg/m3 d’ici 2010. Le texte en débat dans les institutions revient en arrière avec une proposition de la Commission de 40 µg/m3, tandis que le Parlement défend une limite de 33 µg/m3. Même chose pour les dépassements journaliers: au lieu d’un plafond de 7 dépassements par an à 50 µg/m3, la Commission propose le nombre de 35, et le Parlement atteint le chiffre record de 55. Selon les eurodéputés, il est nécessaire d’introduire «une plus grande flexibilité pour les Etats membres qui ne sont pas en mesure de respecter les critères en raison de conditions géographiques ou climatiques particulières, ou de pollutions transfrontalières significatives.»

    L’espoir des chercheurs se porte désormais du côté du Conseil de l’Union européenne. En France, l’Institut de veille sanitaire (InVS) et le Conseil supérieur de l’hygiène publique (CSHP) ont déjà attiré l’attention des ministres en charge du dossier de l’importance d’une réglementation communautaire plus stricte que celle qui est envisagée par la Commission et le Parlement.

  4. je conseille à miguééééé de passer ses vacances en compagnie de ZAHIA D., histoire de le décoincer un peu.

  5. Merci à Bastien pour sa contribution sur la règlementation , et chapeau bas pour sa très bonne connaissance du dossier.

    Le pire c’est de penser qu’on n’a traité dans ce billet qu’un seul polluant et que la même situation existe pour les métaux, les HAP, les COV…….

  6. Ce qui énerve, c’est que Stéfani se prend pour une science alors que c’est loin de loin une ampoule haute consommation.

    Je suis inquiet, Giaccobi est discret sur le dossier…c’est le signe qu’il soutient le fioul lourd.

    Pour les muvrini, dommùage de ne pas entendre les assos sur le sujet.

  7. nadynamo n’est pas au fait de l’actualité car non seulement les associations sont en parfaite entente avec I MUVRINI mais elles collaborent avec jean françois BERNARDINI en lui ayant fourni les tracts qui sont distribués lors de chaque concert et en étant physiquement présentes sur un certain nombre de concert à ses cotés en tenant un stand et en faisant signer des pétitions.
    En ce qui concerne le sieur STEFANI la population a déja compris qu’il a des intérêts dans le fioul lourd et que ce communiste qui défendait hier les masses laborieuses est aujourd’hui un fervent défenseur des grands groupes capitalistes pétroliers au détriment des masses laborieuses qu’il prétendait défendre alors. Voilà un bon candidat d’ouverture pour l’UMP !

  8. Michel Stéfani, c’est notre Pierre Pellerin corse, ça y est, on a trouvé le successeur de l’homme diabolique qui annonçait que le nuage radioactif de tchernobyl s’était arrêté à la frontière. Un grand point commun relie désormais les deux hommes, LE COMMUNISME.
    Michel Stéfani n’a rien d’un corse, avec son accent de l’estaque, il nuit profondément à la santé. A consommer avec une extrême modération.

  9. Recette de l’été: le cocktail STEPHANIE:

    1 dose de cancer, 1 fond de communisme, 2 à 3 doses de HAP, 1 dose de fioul lourd et 1 ou 2 glasnost.

    Je le répète, à consommer avec une extrême modération.

  10. Dans ce cocktail d’été 2010 il a manqué la petite dose de CCM, heureusement la logique l’a emporté.

  11. Comment est le drapeau communiste Corse cher Michel et Dumé ?

    Réponse: rouge ….. mais sans les outils de travail !

  12. monti, on l’espère va partir, car celui-là, c’est un homme de l’art qui n’a rien à faire en corse, c’est au Louvre que Mitterand devrait le nommer.

  13. il se dit presque candidat:

    http://www.lobservateurduvalenci...

    super jeanloup.org, supermenteur.org, superfioul.org, superpastaga.org, superafallé.org, supercanapé.org oui, notre JLB naziunale du niolu a raflé tous les noms de domaine, sauf un seul: galsicorse.org

  14. cassestoipovcon.com,

    éclairez-nous: en quoi l’enregistrement du nom de domaine "galsi.com" serait une confirmation italienne et ferait apparaître une absence française?

  15. quand on est partant pour des grands projets industriels, on achète tous les noms de domaine se référéant au projet…ce n’est pas le cas de la france.

  16. En ce qui concerne les grands projets comme le GALSI, il faut savoir que le projet actuel n’est qu’un morceau du projet initial en Y qui à l’origine comportait une branche longeant la cote ouest de la Corse en passant au large d’Ajaccio pour rejoindre le sud est vers Marseille.
    Devant le manque d’intérêt des industriels et élus français le projet n’a pas avancé et il a fallu l’annonce du préfet Leyrit et la pression populaire pour remettre en route le dossier.
    C’est aussi simple que cela.

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