STOCKAGE de L’ENERGIE : On en parle le 8 mars 2010 en conférence de presse.

STOCKAGE de L’ENERGIE : On en parle le 8 mars 2010 en conférence de presse.

Communiqué de presse A SENTINELLA & ARIA LINDA

 


L’eau, le soleil, le vent, la biomasse sont des ressources naturelles renouvelables sous-utilisées qui pourraient permettre à la Corse de réduire sa dépendance énergétique aux câbles, aux énergies fossiles et de limiter les volumes de pollution générée par les centrales thermiques, donc leur impact sanitaire.

Mais EDF/SEI refuse l’introduction directe dans son réseau de distribution d’une part d’électricité issue des énergies renouvelables supérieure à 30 % de la demande, arguant que cela mettrait en péril son système électrique.

Il est cependant possible de réguler le caractère aléatoire, fatal selon EDF/SEI, de la production électrique issue des ENR en utilisant indirectement l’énergie produite grâce aux STEP, les Stations de transfert d’Energie par Pompage. Cette alternative, assez largement répandue, consiste à faire remonter dans un barrage (transfert par pompage) après chaque  turbinage le volume d’eau conservé dans une retenue secondaire au pied de la retenue principale et permet d’en accroitre la capacité de production.

 C’est pourquoi  nos associations demandent  aux candidats de prendre position sur le dossier énergétique en confirmant avant les élections territoriales :

1. Leur adhésion à la résolution du 15/11/2009 de l’Assemblée de Corse en réaffirmant leur opposition à l’installation de toute nouvelle centrale au fuel lourd.

2. La convocation d’Etats Généraux de l’Energie avant fin 2010, pour définir les moyens de doter la Corse dans l’avenir de moyens de production durables, notamment par la mise en valeur des ressources naturelles de notre île.

3. Leur engagement à reconsidérer la politique énergétique, issue du trépied décidé en 2005, en confirmant pour la part thermique, l’alimentation des centrales au gaz naturel à partir du gazoduc GALSI, ou à défaut par la mise en place d’une micro chaîne GNL et à reconsidérer les deux autres parts du trépied à la lumière des conclusions des états généraux.

 
Et à les mettre en oeuvre au lendemain de l’élection.


Du côté de nos voisins ça avance ……………..




1) Onze centrales solaires thermiques dans 5 pays arabes

http://www.enerzine.com/1/8864+onze-centrales-solaires-thermiques-dans-5-pays-arabes+.html

(src : BM)

Onze centrales solaires thermiques dans 5 pays arabesLa Banque mondiale (BM) va soutenir financièrement 5 pays arabes dans des projets de construction de centrales solaires thermo- dynamiques (CSP), pour une enveloppe globale de plus de 5,5 milliards de dollars.

Le Fonds pour les technologies propres (Clean Technology Fund) a approuvé un financement de 750 millions de dollars afin d’accélérer le déploiement de onze centrales CSP en Algérie, en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie, sur une période de 3-5 ans.

Ces fonds devront permettre l’installation de systèmes CSP capables de générer " environ 1 gigawatt de capacité ", ce qui correspond selon la Banque mondiale à "un triplement de la capacité mondiale en CSP".

Les indicateurs attendus par rapport au plan d’investissement sont les suivants :

  • la réduction de GES (Gaz à effet de serre) d’au moins 1,7 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an.
  • Environ 900 MW de capacité installée en CSP d’ici 2020.
  • 4,85 milliards de dollars mobilisés par d’autres investisseurs, afin de pouvoir assurer la viabilité des centrales CSP.
  • Un diminution du coût des centrales solaires par $/m2 durant la durée du programme.

Enfin, la Banque mondiale espère que ce projet deviendra une occasion franche de "soutenir l’intégration euro-méditerranéenne au profit des pays de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient (MENA)" en leur offrant la possibilité "d’exploiter l’une des principales sources d’énergie inutilisées".

2) Où est donc passé GALSI ? la CGT s’interroge!

Alex Bertocchini sur Alta Frequenza :

http://www.alta-frequenza.com/fr/l_info/l_actu/le_galsi_un_silence_qui_indispose_40085

Le Galsi, le dossier qui avait tenu pendant des semaines, le haut du pavé sur le plan médiatique semble, curieusement, en pleine campagne électorale, être retombé dans l’indifférence. Certes, on entend de temps en temps un candidat, par effet d’estrade, évoquer ce dossier épineux, mais il semble bien, à propos d’épines, que toutes les formations politiques font bien attention où elles mettent les pieds. C’est cette situation quelque peu vaseuse qui indispose la CGT EDF et elle tient à le dire ?

3) Bloom Energy promet des mini-centrales électriques pour tous

Jean-Baptiste Su, dans la Silicon Valley –  26/02/2010 19:40:00 
REUTERS/Robert Galbraith
Des Bloom Box, les serveurs d’électricité de Bloom Energy, ont été installées au quartier général d’eBay, à San Jose.
 

C’est la start-up dont parle toute la Silicon Valley. Elle a dévoilé cette semaine une pile à combustible censée révolutionner l’industrie énergétique. Info ou intox?

Révolution? Les avis sur la Bloom Box, le serveur d’électricité de Bloom Energy, sont partagés. La jeune pousse de la Silicon Valley est sortie de l’ombre cette semaine, après 9 ans de développement et 400 millions de dollars d’investissements privés, devant un parterre de plus de 300 personnalités, dont le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, l’ancien ministre de la défense Colin Powell (qui est aussi membre de son comité de surveillance) et Larry Page, le co-fondateur de Google, le premier client de la startup. Car des entreprises ont déjà testé le procédé.

La Bloom Box est une boîte de la taille d’un réfrigérateur, composée de milliers de petites piles à combustible – un peu plus épaisses qu’une carte de crédit – capables de produire de l’électricité à partir du gaz  – naturel mais aussi du méthane – et d’alimenter 25 habitations aux États-Unis ou le double en Europe (un foyer européen consommant deux fois moins). Une production d’énergie présentée comme propre et économique mais qui remet surtout en cause la notion de réseaux électriques alimentés par des centrales.

La technologie des piles à combustible, qui produit de l’électricité par une réaction électro-chimique associant hydrogène et oxygène, est pourtant connue depuis le milieu du XIXe siècle. Mais l’entreprise californienne a réussi à en fabriquer en se passant de métaux particulièrement onéreux comme le platine. Son matériau de base est le silicium, présent en abondance dans le sable.

"Mes équipes me disent que cette technologie de pile à combustible, dévoilée par Bloom Energy, n’est pas vraiment nouvelle", souligne Philippe Martin, le directeur de la recherche et de l’innovation de Veolia, qui était cette semaine dans la Silicon Valley pour lancer son programme de partenariat avec les start-ups cleantech, Veolia Innovation Accelerateur. 

Un scepticisme également partagé par Dallas Kachan, le directeur du cabinet d’analystes Cleantech Group. "Les piles à combustible existent depuis plus d’un siècle et sont couramment utilisées au Japon pour chauffer les habitations ou bien dans certains prototypes de voitures électriques. Mais cela reste encore cher et manque parfois de fiabilité".

Aujourd’hui, une Bloom Box coûte près de 800.000 dollars et vient avec 10 ans de garantie et un contrat de maintenance. "D’ici 5 à 10 ans, chaque maison pourrait avoir sa Bloom Box à un prix qui ne dépassera pas 3.000 dollars", prédit K.R. Sridhar, le PDG-fondateur de la jeune pousse basée à Fremont. 

Mais alors que ce prix est encore prohibitif pour le grand public, les grandes entreprises se bousculeraient déjà. Google, bien sûr, mais aussi eBay, Fedex, Coca-Cola, l’électricien californien PG&E, etc. De quoi occuper les 300 employés de la start-up pour de nombreux mois, avec une cadence de production qui atteint une Bloom Box par jour.

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-high-tech/bloom-energy-promet-des-mini-centrales-electriques-pour-tous_227751.html

4) Fumées des centrales thermiques :

Le Sénat vient de voter l’obligation d’installer un détecteur de fumée dans tous les logements privés d’ici cinq ans.


le principe pollueur payeur pas appliqué?

La responsabilité de l’installation et de la maintenance du détecteur incombera à l’occupant du logement, qu’il soit ou non propriétaire.

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