STEP: Après le Sénat, même le gouvernement y croit, mais l’Exécutif de la CTC continue de jouer les Saint Thomas à travers le SRCAE!

STEP: Après le Sénat, même le gouvernement y croit, mais l’Exécutif de la CTC continue de jouer les Saint Thomas à travers le SRCAE!

"Le ministère du Redressement productif, Arnaud Montebourg souhaite qu’une filière industrielle du stockage de l’électricité se constitue en France afin d’accompagner l’essor des énergies renouvelables. Car ces dernières ont comme caractéristique d’être intermittentes et difficilement prévisibles. D’où la nécessité de stocker l’électricité produite pour qu’elle soit consommée ultérieurement."    Article intégral

Après le Sénat, c’est donc au sein du gouvernement que s’exprime la reconnaissance des Stations de Transfert d’Energie par Pompage, (STEP), comme moyen avéré de stocker l’électricité. Mais l’Exécutif de la CTC semble en être resté sur la position très dogmatique de son Président:  " …….ça sent horriblement mauvais".  

Du coup, le SRCAE est plus que timoré sur le stockage, alors qu’il constitue le seul moyen de faire sauter la limite de 30 % d’EnR imposée par EDF.

On se prend à regretter Coluche et sa formule: Et moi je dis alors que quand un mec sur une information il en connaît pas plus que ça, il n’a qu’à fermer sa gueule !

Malheureusement, la position du chef transpire! Intervenant (présentation PRSE / SRCAE), après le représentant d’Aria Linda qui faisait état des travaux du Sénat en 2012 sur le coût de l’électricité, et des conclusions très favorable de l’institution à l’utilisation des STEP pour stocker l’électricité, le représentant de la Direction de l’Energie de la CTC avait un peu ironisé sur la démarche de l’institution et considéré qu’il fallait, pour la Corse, en passer par un démonstrateur. Pas de risque, l’Exécutif a bien *verrouillé les possibilités d’expression de voix discordantes!

Et en plus, il y a les porteurs d’eau! Plus récemment, c’était au tour du représentant de la DRIRE d’évoquer, en présence de sa hiérachie et du préfet de région, son incrédulité sur la capacité locale de réduire les consommations, pourtant prévue par tout les SRCAE de France et de Navarre. Selon cet homme de l’art, la consommation devrait continuer de croitre régulièrement! C’est très exactement la position d’EDF!  A la question "répéteriez-vous ces paroles en présence de votre ministre (Delphine BATHO) lors de sa venue en Corse en mai 2013?" nous n’avions pas obtenu de réponse de ce dernier!

* Référence à la convention Etat/CTC sur la gouvernance à 5 et son application dans le COPIL du SRCAE qui s’est traduite par l’exclusion des associations environnementales! Idem pour la composition du PGDND dans lequel les associations n’ont pas de voix délibérative!  (ex PIEDMA)

 

La petite fumée blanche vue sur la place Saint Pierre à Rome a fait des adeptes en Corse……

 

….du côté de la centrale électrique du Vazzio…..

Finalement quelque soit le niveau de ses interventions dans le mille-feuille institutionnel, le clan de gauche au pouvoir (CTC, CAPA) se révèle tout aussi peu enclin à faire cas de l’écologie que le clan de droite (Conseils Généraux, CAB).

Pire, les autres structures politiques importantes, sont déjà prêtes à des trocs totalement contradictoires dans les deux départements, pour ne pas dire dans les deux grandes villes.

Avec ceux là même qui sont contre l’écologie!

…….et du côté des compagnies maritimes….

Une occasion pour les associations de s’intéresser à nouveau à la DSP maritime!

…….et pour finir du côté des centrales à enrobés…..alimentées au fioul lourd!

Au fait, avec quoi allons-nous financer notre transition énergétique………

La finance islamique pour financer notre transition énergétique?

Article

 

C’est l’Arlésienne du débat en cours sur la transition énergétique: le financement. Lors d’un groupe de travail dédié à ces questions, le représentant de l’ONG Ecologie sans frontière au Conseil de la transition énergétique a mis les pieds dans le plat, en proposant que la finance islamique, et plus largement l’épargne éthique, soient sollicitées pour rendre possibles des investissements que l’Etat exsangue et les banques classiques ne seraient, selon lui, pas en mesure d’assumer pleinement. Idée farfelue ou piste à creuser? Le Journal de l’environnement s’est posé la question.

Disponible sur le site du ministère de l’écologie, le «socle de connaissances» pose le cadre du débat sur la transition énergétique lancé en janvier [JDLE]. Dans ce document, une seule page est consacrée aux pistes de financement. Avec des interrogations du type: «Quelle répartition entre le financement public et le privé? Quels modes de coopération public-privé? Quel partage de l’effort entre consommateurs, contribuables et entreprises? Quelles priorités pour la Banque publique d’investissement, avec l’aide des fonds d’épargne?»

Les cahiers d’acteurs rédigés par les parties prenantes ne sont pas plus diserts sur le sujet, ou si peu. La chambre de commerce et d’industrie de France, par exemple, semble surtout compter sur le financement public et aucune association ne chiffre, même provisoirement, les sommes qu’il faudrait dégager pour les premiers investissements. Si le sujet n’est pas tabou, il semble toutefois compliqué à aborder en ces temps de disette budgétaire. Face à cette inertie, Jean-Yves Leber s’est lancé. Pourquoi ne pas financer la rénovation des logements, la construction de centrales solaires ou des pompes à chaleur avec des fonds issus de la finance islamique -basée sur l’interdiction de générer des intérêts et la responsabilité sociale liée à l’investissement- et de particuliers soucieux de l’usage qui est fait de leur argent? Le représentant d’Ecologie sans frontière a lancé l’idée la semaine passée, lors d’un groupe de travail; elle est actuellement en cours d’étude par les experts du débat. Son idée peut se résumer ainsi: mobiliser de nouveaux acteurs privés, qui disposent de liquidités et qui sont sensibles aux secteurs impliqués dans la transition énergétique.

Première étape: «Il faut flécher le financement privé vers la transition écologique, détaille Jean-Yves Leber au Journal de l’environnement, pour que les banquiers soient rassurés d’une part et cadrés d’autre part». Pour ce faire, il s’agit en quelque sorte de sanctuariser toutes les dépenses liées à la transition écologique et de considérer qu’elles ne relèvent plus des mécanismes financiers «classiques», qui étranglent aujourd’hui particuliers et investisseurs privés. «Les petites centrales en photovoltaïques en petite toiture sont aujourd’hui financées avec du crédit à la consommation. Donc le coût du crédit leste le coût de l’électricité», rappelle Jean-Yves Leber. «C’est un crédit hypothécaire qu’il faudrait mettre en place, qui aurait pour effet de baisser de 30% le prix d’achat.» Pour y parvenir, il faudrait surtout «faire la transparence sur les taux de l’usure et limiter la marge des banques qui investissent dans ces secteurs». Et d’énoncer un mode de calcul basé sur les seuils d’usure publiés par le ministre de l’économie et des finances. Il appelle à la création «d’une gamme de taux spécial pour le financement de la transition énergétique», pour emporter la décision du particulier qui hésite à changer ses fenêtres, ou de l’industriel qui s’interroge pour refaire l’électricité en autoconsommation. «On est dans de nouvelles technologies, qui ne bénéficient souvent pas de la garantie décennale. Du coup, les banquiers considèrent que c’est risqué, et donc c’est cher», explique celui qui a été longtemps intermédiaire en opération de banque en ligne.

Deuxième étape: trouver des financeurs privés désireux d’investir dans des projets environnementaux à faible retour sur investissement. «L’objectif poursuivi par le financement islamique, ce n’est pas de faire du prosélytisme, mais de contribuer au développement humain, par un investissement responsable», rappelle Jean-Paul Laramée, secrétaire général de l’Institut français de la finance islamique. «Les activités interdites sont à peu près identiques à celles énoncées dans la charte du fonds de pension public norvégien –abondé par les ventes d’hydrocarbures nationaux et qui pèse 525 milliards d’euros- très à cheval sur l’éthique et qui condamne les investissements dans l’industrie du tabac, de l’alcool, des armes ou qui engendrent des dommages pour l’environnement.» L’investissement ne peut être «aléatoire et spéculatif». Rien à voir, donc, avec les récentes avalanches de millions qataris qui ont submergé le Paris Saint-Germain. «Ce ne sont pas des investissements conformes à la Charia. On confond pétrodollars et financement islamique. Plus de la moitié de la trentaine d’établissements financiers qui le pratiquent sont issus d’Asie du Sud-est», précise Jean-Paul Laramée. Les sommes en jeu sont colossales, qui sont estimées entre 2 et 3.000 milliards de dollars (entre 1.537 et 2.306 Md€), dont une partie a déjà financé des projets d’énergies renouvelables en Italie et en Allemagne. Un espoir de les voir investir en France? «L’image de la France est très mauvaise à leurs yeux, indique Jean-Paul Laramée. Et les partenaires non islamiques doivent s’engager de façon sérieuse», prévient-il, avec en tête des tentatives malheureuses de jeter des ponts entre ces deux mondes.

Financer des projets à haute valeur environnementale et socialement soutenables, c’est ce que fait tous les jours Finansol, une association qui labellise des projets de placements d’épargne solidaire. «Nous démontrons aux gens qu’il est possible de souscrire à des projets d’épargne qui privilégient les valeurs qu’ils défendent, comme les questions environnementales ou les question d’économie d’énergie dans le logement», précise Eve Bénichou, chargée de communication chez Finansol. Au 31 décembre 2011, près de 879 M€ avaient été consacrés au financement de projets solidaires. Dont un tiers pour des projets à utilité environnementale forte (énergies renouvelables, agriculture biologique) et un autre tiers pour le logement (le reste étant consacré à l’insertion, l’emploi et les partenariats avec les pays en développement). «Plus la question environnementale et la transition écologique seront mises en avant, plus cela fera prendre conscience que ce ne sont pas des questions d’écolos et que chacun peut les intégrer dans ses investissements», observe Eve Bénichou.

Les esprits seraient mûrs, des fonds existeraient. «Notre objectif, c’est de mettre l’Etat au pied du mur et de lui dire: vous n’avez pas un rond, alors comment on fait?», précise Franck Laval, le président d’Ecologie sans frontière. «Car le cœur du débat sur la transition énergétique, c’est bien celui-ci: le financement.»

12 réflexions sur « STEP: Après le Sénat, même le gouvernement y croit, mais l’Exécutif de la CTC continue de jouer les Saint Thomas à travers le SRCAE! »

  1. Mais c’est stépéfiant ce que tu écris jean Nicolas!!! Nono est favorable aux steps mais ça pue selon Polo la science. A mon avis, les loges ne communiquent plus entre elles comme cela se faisait à la grande époque. Jacky titi adepte de la fraternité, lui, c’est pognon pognon et pas step qui le branche; Alors on aura du fioul pour la vie et va peut-être même en mourrir…comme l’écrit de manière savante l’OMS.
    Moi, je vous le dis, plus question de llaisser mes gosses dans cet enfer, ce couvercle ajaccien, comme yannick "je me casse".
    A bon entendeur, salut!!!

  2. Les éjaculations répétées de la centrale de lucciana commencent vraiment à me faire chier. Mais alors menu. Que faire? A l’aide…

  3. La fameuse step prototype d’Alex, c’était donc du pipeau!! Une Cahuza de plus… Nico tu classes Alex dans les porteurs d’eau?

  4. Bonjour la DCRI ajacienne. Utilisez-vous la petite faille technique dans les tels portables pour faire des écoutes sauvages de no assosciatifs? Pourtant votre patron est favorable au gaz…Souvenez-vous de la précampagne.

  5. Pour la STEP "démonstrateur" on a bien vu la fumée blanche dans le projet de SRCAE.

    Mais comme il ne s’agissait pas de désigner un pape, ce devait être un moyen de faire retomber la pression.

    Bref, comme disait Pépin……une soupape!

  6. il faut communiquer avec la population et lui expliquer ce que font et ne font pas les élus dans le domaine de l’énergie. D’ailleurs, même le groupe autonomiste à l’assemblée de Corse s’est mis en veilleuse à ce sujet. Comme beaucoup, ils partirent Lion… Nous vivons dans l’île des anachronismes, car nos élus se préoccupent davantage de sujets sur lesquelles ils n’ont pas été élus comme la langue Corse dont la philosophie est bien sympathique mais qui ne règle rien. La Corse s’enfonce dans le marasme économique, le chômage n’a jamais été si important, l’université de CORTE est une fabrique de chômeurs, la précarité avance à une vitesse impressionnante à tel point que les organisations caritatives ne peuvent plus faire face, Mais pendant ce temps là, à l’assemblée on fait des entrechats avec des problèmes bien secondaires. Enfin.. pour les locuteurs de lingua nustrale ils auront au moins une consolation, ils pourront crier à nos élus "Cripèmu di fame" au lieu de " nous mourrons de faim" comme quoi la culture c’est plus important que l’économie! l’énergie dans tous ça elle est encore gaspillée pour rien.

  7. Nico, tu songes à brancher une webcam sur les twin towers du vazzio? Ce serait sympa comme ça, on pourrait voir toutes nuées ardentes en direct, nuit et jours. En dessous de la webcam, tu mets le compteur de la CRE (en euros).
    Je suis sûr que tu peux dépassser les millions de visios mensuelles. Tellement le sujet est unique en Europe…
    Putain, ça crache trop noir en ce moment, Monti tu devrais vendre des masques…tu ferais fortune.
    Kraft

  8. à la place saint-pierre, pas de mireacle, au port d’ajaccio et au vazzio, pas de miracle. Monsieur Monti en guest star toujours à Ajaccio, c’est un miracle.

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