Qualité de l’air: les titres du jour……….

Qualité de l’air: les titres du jour……….




Le capteur PM 10  de Bastia Montesoro est absent depuis le 26 août 2009 à 13h.


Le capteur PM 10 de Bastia Giraud apparaissait le 27 août 2009 en négatif à -12 µgr/m3:

il a finalement été corrigé à 13 µgr/m3.


Mais comment sont donc réalisées les "rectifications" ?)


le 27 août 2009 toujours, Ajaccio Caneto atteignait 59 µgr/m3. Durant ce relatif  "pic" Sposata était encore absente. (31 % d’absence en juillet)


Encore un coup de la clim ?

Le communique de presse envoyé hier aux médias……







Communiqué de Presse

 

 

Depuis le 7 mai 2009, les associations de défense de l’Environnement ont plus d’une  raison de s’interroger sur la fiabilité du dispositif de surveillance de la qualité de l’air, particulièrement au regard de dysfonctionnements observés sur les  indications de la qualité de l’air de la région ajaccienne.

Un dispositif de mesure des microparticules incapable de faire la différence entre les différents niveaux d’émission de polluants d’une centrale thermique selon qu’elle démarre, qu’elle fonctionne en base ou qu’elle s’arrête totalement pendant plusieurs jours. Des capteurs de microparticules trop souvent indisponibles pour matérialiser le déplacement des importantes pollutions générées par le stationnement et les mouvements de navires dans le port.  Que leurs emplacements ne soit pas optimum par rapport aux principaux flux de pollution, qu’ils soient inopérants lors d’évènements  significatifs, ou que la mise en ligne de leurs résultats suscite quelques interrogations, l’exploitation des trop rares capteurs du réseau de surveillance de la qualité de l’air nous semble plus que perfectible.

La qualité de l’air, notamment  dans le golfe d’Ajaccio, est trop régulièrement affectée par la combustion des hydrocarbures et particulièrement des fiouls lourds qui génèrent d’énormes  volumes de microparticules. Il est donc urgent que cette pollution d’origine locale, dont 97 % de l’impact sanitaire est attribuable à des niveaux peu élevés, inférieurs à 50 µg/m3 soit mesurée de façon fiable.

 Des dysfonctionnements  récurrents, récemment qualifiés dans la presse de « petits problèmes »,  qui mériteraient enfin  de la part du Président de l’association Qualit’air Corse, des explications plus rationnelles que l’habituelle communication sur les quelques pics de pollution à l’ozone dite d’importation, que les lénifiantes pannes de climatiseurs qui nous ont été susurrées, ou autres non réponses.

Les associations attendent des réponses sur ces questions essentielles pour le respect de la santé publique.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *