POISSON d�AVRIL en 2005 sur les BORDS de SEINE �.. comme en CORSE !

POISSON d�AVRIL en 2005 sur les BORDS de SEINE �.. comme en CORSE !




La Centrale thermique de PORCHEVILLE présentait, en 2005, beaucoup de similitudes avec les actuelles centrales de Corse.

C’est ce que l’on peut lire dans un article paru le 6 avril 2005 dans « Le courrier de Mantes » au sujet de la centrale thermique à flamme du 92.

Pour vous épargner une lecture totale nous avons mis en gras les similitudes avec nos centrales de Corse.  On a aussi mis en GROS ce qui l’est ! On a même retrouvé une trace du moteur propre, notre poisson d’avril de novembre 2005!

Les positions exprimées par le récent avis de l’AFSSET sur la dangerosité des doses de polluants faibles, mais constantes, sont déjà perceptibles

Avant d’être sollicitée par l’association du 92, visiblement,  la DRIRE n’avait pas vu.  C’est pas des espions !

 Et le CLIS de Corse que voit-il ?

Extraits :




Un plan d’action anti-fumerons

Les retombées de fumerons, des particules de fuel imbrûlé, surviennent lors de la mise à l’arrêt ou au redémarrage des tranches de l’usine et ce, lorsque les conditions de combustion ne sont pas optimales. Soucieuse d’endiguer ces rejets atmosphériques, la direction d’EDF a pris un certain nombre de mesures destinées à améliorer la combustion. Dans le cadre de sa certification ISO 14001, la centrale a déjà engagé des actions pour prévenir ce problème récurrent. « Depuis 2003, nous avons réalisé des améliorations techniques comme la remise en état des systèmes de préchauffage, l’adaptation du système de ramonage pour nettoyer les circuits, le nettoyage plus systématique du système de brûleurs fuel. Nous avons également remplacé le système d’allumage et de purge. Il n’y a pas de recette miracle, c’est la combinaison de toutes ces mesures qui reste la solution », explique Philippe Leigné, directeur de la centrale.

Depuis la pluie acide de septembre dernier, aucune nouvelle retombée de fumerons n’a été constatée.

«Initiative» veille au grain

Présidente de l’association Initiative, Anne-Marie Labéguérie œuvre pour la défense de l’environnement et du cadre de vie depuis 1989. Son cheval de bataille : la réduction des émissions atmosphérique de la centrale EDF et en particulier des retombées de fumerons particulièrement importantes en 2004. En octobre dernier, après une énième pluie acide, elle a contacté la DRIRE pour qu’ils viennent constater les effets de ces fumerolles chez les particuliers.

Au vu de l’ampleur des dégâts, la direction régionale de l’Industrie de la Recherche et de l’Environnement a immédiatement donné des directives pour minimiser ces rejets dans l’atmosphère. Une satisfaction pour l’association qui demande la mise en place d’équipements depuis des années. « Les mesures et systèmes pour empêcher ces rejets vont être recensés dans un arrêté préfectoral. Ce sera ma bible. A partir de là, je piste, tout en sachant qu’un site industriel ne peut afficher une pollution zéro !»

Bien qu’il ait été prouvé que ces retombées de fumerons n’ont aucun impact sanitaire, l’association Initiatives appelle à la vigilance : « Une pollution faible et continue peut être plus dangereuse qu’une retombée ponctuelle, impressionnante mais qui n’a pas de répercussion sur la santé. Nous subissons les émissions de la centrale mais aussi celle de la Sarp, d’Alpa et de Valennes. C’est pourquoi il faut être vigilant et obtenir les garanties pour que la réglementation soit respectée ».

Parmi les avancées obtenues par l’association, la mise en place de CLIS dans plusieurs industries de la région dont Géovexin.

Initiatives ne voit pas d’un mauvais œil la remise en service de la deuxième tranche de la centrale. « La centrale d’aujourd’hui n’est pas celle d’il y a 20 ans. Quand la centrale à charbon fonctionnait à plein régime, les retombées étaient quotidiennes et impressionnantes. C’était des milliers de tonnes de poussières qui souillaient les habitations chaque année. Avec la centrale à fuel, le phénomène a continué et était encore plus dangereux, car le fuel contenait un taux de souffre particulièrement élevé. La centrale devrait bientôt utiliser un fuel à très basse teneur en souffre, c’est très positif. Si toutes les directives de la DRIRE sont mises en place, on devrait avoir une réduction significative des retombées atmosphérique. La volonté y est mais nous n’avons aucune garantie sur l’amélioration de la situation ».

Inquiétude sur le personnel

La centrale de Porcheville a été fortement sollicitée depuis le début de l’année (1500 heures de fonctionnement) dont seize jours de couplage au réseau de manière continue pour les deux groupes de production. Du jamais vu depuis près de 20 ans !

Pour la CGT, syndicat majoritaire dans le secteur de l’énergie, cette reprise d’activité est due à un mauvais choix politique. « A une époque, il était question de rayer la centrale de Porcheville de la carte. On a finalement conservé deux des quatre tranches mais sans investir dans l’entretien des installations. Aujourd’hui, nous sommes très inquiets pour le personnel et le matériel. Aujourd’hui, Porcheville est une roue de secours, qui tourne en cas de pic de froid ou de problèmes techniques sur des centrales nucléaires », explique Philippe Magnier, responsable de la section syndicale.

Déterminée à relancer l’activité de la centrale pour éviter une nouvelle fermeture de site, la CGT n’est pas favorable à la remise en service de l’unité de production n°2. « La remise en état des tranches en sommeil va coûter très cher et on ne sait même pas comment elles vont réagir ».

Le syndicat, lui, milite pour la construction d’une nouvelle centrale au charbon propre sur le terrain disponible de l’ancienne centrale.

Le point le plus problématique reste le personnel et les conditions de travail. « Actuellement, nous sommes 150 agents pour les deux tranches en service. Cet hiver, on s’est vraiment rendu compte qu’on manquait d’effectifs pour tourner correctement. Il faudrait une cinquantaine d’embauches supplémentaires pour assurer le fonctionnement actuel de la centrale dans de bonnes conditions ».

Agent électricien depuis 31 ans, Philippe Magnier déplore l’absence de politique d’embauches. « S’ils avaient voulu maintenir le site, ils auraient pris soin des installations et auraient conservé un personnel compétent, avec l’embauche de jeunes. Aujourd’hui, on se retrouve avec une moyenne d’âge de 49-50 ans. Beaucoup vont partir en retraite dans quelques années et aucune relève n’a été assurée. Il faut absolument renouveler les effectifs si on veut assurer la pérennité de cette centrale ».

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