Pas de points noirs environnementaux en Corse

Pas de points noirs environnementaux en Corse

INERIS présente la nouvelle cartographie des points noirs environnementaux: visiblement les gens de l’Institut National de l’EnviRonnement Industriel ne connaissent pas la Corse!

PLAINE, nouvel outil de cartographie des points noirs environnementaux vient d'être testé

Aria Linda sait peut-être pourquoi: lorsqu’on demande à consulter les données de BASIAS pour la Corse, on nous répond que c’est la DREAL qui a les données!

 

 Les 500 kg de microparticules émises chaque jour par la centrale ne se voient pas à l’oeil nu, et ne sont pas détectés par les capteurs…..

……..par ailleurs, quand il lui arrive très fortuitement de trouver des dépassements des centrales au fioul lourd……….

…… la qualité de l’air à Ajaccio finit sa nuit en cellule de dégrisement……ce qui ne lui donne pas envie de récidiver!

On nous fait tellement croire que la qualité de l’air est bonne à Ajaccio et à Bastia…….qu’on va finir par nous faire admettre 100 % de jours de  carence pour les arrêts maladie déposés dans l’île. Merci INERIS!

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Energie : une vraie bonne nouvelle: Norcera estime qu’avec quatre litres d’eau, une feuille artificielle pourrait produire assez d’électricité pour une maison dans un pays en développement pendant un jour.

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A Brennelis où il y a déjà une centrale nucléaire la population ne veut pas d’une centrale au gaz !

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En Corse, où il y a déjà deux centrales au fioul lourd, la population ne veut plus de centrales au fioul lourd, mais le gaz…c’est pas pour demain:

  

Le projet gazier GALSI  retardé ou annulé ?

 

Professeur Abderrahmane MEBTOUL – Expert international – Directeur d’Etudes /Conseiller des Ministère Energie/Sonatrach   1974/1979- 1990/1995- 2000/2006

 

L’objet de cette contribution qui fera l’objet d’un large débat s au niveau  de la télévision internationale  française Franec3 Corse le 29 novembre 2011 à 20h30 (1) est de poser la problématique du gazoduc algéro-italien  Galsi qui accuse un important retard avec d’importantes réticences  des élus de la Sardaigne.  La nouvelle équipe gouvernementale  en Italie débloquera-elle la situation car le blocage est du coté italien et non du coté algérien, les élus Corse étant favorables pour un raccordement  ?Le problème est posé.   

1 .-Le  projet GALSI  remis en cause ?

 

 Concernant le projet de Galsi , « nous  sommes en train de discuter avec nos partenaires. Il n’y a pas de remise en cause du projet », a indiqué M. Yousfi ministre algérien  de l’énergie en mars 2011 à l’agence officielle algérienne.  Devant relier directement l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne pour un investissement de 3 milliards d’euros, le projet de gazoduc Galsi, dont la mise en service est prévue pour 2014, avec plus de deux années de retard est actuellement en phase d’études techniques toujours selon le Ministère de l’Energie. Rappelons qu’un accord intergouvernemental relatif à ce projet a été conclu en novembre 2007 entre l’Algérie et l’Italie. Ce gazoduc doit relier Hassi-R’mel à El Kala dans sa partie « On shore » sur une longueur de 640 km. Dans sa partie « Off Shore », le projet reliera El Kala à Cagliari en Sardaigne sur une distance de 310 km. Le niveau de participation de Sonatrach est de 36%,Une fois concrétisé, il doit acheminer, directement en Italie, un volume  annuel de 8 milliards m3 de gaz, a-t-on souligné. Dans le cadre de l’ arrêté du 15 décembre 2009 relatif à la programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité, publié au Journal Officiel du 10 janvier 2010  français, il est prévu  que  pour la Corse, les nouvelles centrales thermiques fonctionnent au gaz naturel, dès lors que le raccordement de la Corse au gazoduc Algérie-Italie via la Sardaigne (Galsi) est réalisé. E n début de  février 2010, Le président français, Nicolas Sarkozy, a annoncé que la France  va négocier le raccordement de l’île de la Corse au futur gazoduc Galsi qui reliera Algérie à l’Italie via la Sardaigne. Selon M. Sarkozy, ce raccordement, qui reste au stade d’un projet à soumettre aux négociations, permettra à l’île française d’assurer son « indépendance énergétique »  Le président de l’exécutif corse, Ange Santini, avait, lui aussi, plaidé pour « un raccordement afin d’alimenter les centrales thermiques corses, à Lucciana, au sud de Bastia, et au Vazzio, à la sortie d’Ajaccio, afin d’ éviter un nouveau black-out comme l’île en a connu en hiver 2005 », et surtout les centrales thermiques à Ajaccio et Lucciana (Haute-Corse)  leurs moteurs fonctionnant  au fuel étant obsolètes et leur pollution dénoncée par les écologistes insulaires. L’ancien  ministre italien pour le Développement économique de l’époque en 2010 Claudio Scajola, en visite à Alger, avait déclaré que des tractations étaient en cours afin d’étendre le gazoduc Galsi à la Corse . Or, contrairement à la majorité des élus Corse qui sont   sont  favorables au projet Galsi,  il semblerait que la majorité des élus de la Sardaigne s’oppose   pour l’instant à la réalisation de ce projet du moins  dans le tracé traditionnel pour des raisons écologiques et autres  et du fait de l’autonomie de cette région, le gouvernement central italien ne pouvant rien faire sans l’aval des élus locaux . Et c’est là qu’entre en scène la concurrence du géant Gazprom.    Le gazoduc inauguré  en novembre 2011 Nord Stream  qui aura une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes de gaz et ce   volume  sera doublé avec la construction sur le même tracé d’un second "tuyau", qui devrait être achevé fin 2012 , les deux canalisations devant  livrer 55 milliards de mètres  cubes afin  d’alimenter l’Allemagne, mais aussi la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la France et le Danemark.  Plusieurs entreprises participent au consortium Nord Stream : Gazprom (51% des parts), les Allemands Wintershall (filiale pétrogazière de BASF) et EON Ruhrgas (15,5% chacun), ainsi que NV Nederlandse Gasunie et le Français GDF SUEZ (9% chacun). Il ne faut pas non plus  oublier que, dès 2015,un autre gazoduc South Stream   devrait relier la Russie  à l’Europe occidentale   qui  devrait avoir une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz par an, d’un cout initial de 25 milliards d’euros,(ce cout pouvant  être divisé  par trois à cinq si ce gazoduc  passait par l’Ukraine, posant d’ailleurs la problématique de sa rentabilité ) ,  qui sera acheminé sous la mer noire  vers la Bulgarie , puis la Serbie, l’Italie  et l’Autriche , le  6 août 2009, la Turquie ayant  donné son feu vert à la pose  dans ses eaux territoriales. Le retard de Galsi est donc  préjudiciable à l’Algérie. Un bas prix met    en danger   la rentabilité financière    tant le projet Galsi  que d’autres projets bien que légèrement amortis du réseau   Trans-méditerranéen   (Transmed d’une capacité  d’environ 30,2   milliards de mètres cubes (mmc) de gaz naturel par an, étant prévu d’étendre cette capacité à 33,5   milliards de mètres cubes de gaz naturel par an d’ici à 2012 est un pipeline de gaz naturel qui relie l’Algérie via la Tunisie à la Sicile et de là vers  l’Italie .   Comme se pose   le problème de la rentabilité du projet NIGAL où suite   au  mémorandum d’entente qui avait été signé en janvier 2002, entre Sonatrach   et la  Nigerian National Petroleum (NNPC), réunis à Abuja au Nigeria, les ministres du pétrole et de l’énergie d’Algérie, du Niger et du Nigeria avait également signé le 3 juillet 2009 un accord pour construire un gazoduc  baptisé Trans Saharan Gas Pipeline (TSGP),de 4 128 kilomètres (dont 2310km pour le territoire algérien) qui devrait servir à alimenter l’Europe en gaz puisé dans le delta du Niger au sud du Nigeria.   Avec un cout prévu initialement à 5/6 milliards de dollars puis reporté à  10 milliards de dollars  en 2009 il  aurait dépassé actuellement les 13/15 milliards de dollars. Ce projet financé  pour partie par l’Europe  avec la crise d’endettement et le bas prix du gaz est-il rentable  sans compter  les conflits tribaux ?  

 

2.  La concurrence du gaz non conventionnel

 

L a production à un rythme  rapide des gaz non conventionnels aux USA et en Europe (les  statistiques internationales, le gaz non conventionnel devant   représenter environ 25% de la production mondiale en 202)  explique  en partie cette situation avec un cout de 4/5 dollars le MBTU aux USA et légèrement supérieur en Europe et en Asie (7/8 dollars) en Europe et Asie depuis la catastrophe nucléaire au Japon, pour l’Algérie le prix rentable  du gaz conventionnel par canalisation devant se situer à 9/10 dollars et 13/14 dollars pour le GNL Alors que l’Algérie tablait sur des exportations de l’ordre de 85 milliards de mètres cubes pour 2011/2012, ce qui devient une impossibilité du moins pour cette échéance . Concernant l’approvisionnement de l’Europe, et cela n’est pas propre à Sonatrach mais également    pour le géant russe Gazprom,    il faudra      tenir compte  de la donne polonaise membre de l’Europe  des  27  qui pourrait bouleverser  la  donne énergétique  européenne.  D’ après l’Agence américaine de l’énergie (rapport 2010)    la Pologne  aurait  une réserve de quelque 5300 milliards de mètres cubes de gaz de schiste dans ses sous-sols d’une valeur de 1380 milliards d’euros . D’après un dernier sondage plus de 60% de la population polonaise est favorable à ce projet malgré le risque de détérioration de l’environnement.   Est ce que la bulle gazière   s’arrêtera horizon 2015 ou au -delà lorsque les contrats à moyen terme de l’Algérie arriveront à expiration ce qui influencera  le niveau d’entrée en devises du fait que le gaz représente plus de 40% des entrées en devises. Quelles sont les perspectives pour l’Algérie ? L’Algérie détient 2,37% des réserves mondiales prouvées de gaz naturel avec 4500 milliards  de mètres cubes gazeux estimation au 01 janvier 2010 par BP. Elle se classe    à la dixième position avec des réserves mondiales, loin de la Russie, classée première, qui détient,  pas moins de 25,02% soit 47570 milliards de mètres cubes des réserves mondiales, l’Iran, (15%)    et le Qatar (10%). L’Algérie fournit  à l’Europe 25/30% de ses besoins en gaz naturel, ce qui représente 70% des exportations algériennes, étant    le troisième fournisseur de gaz de l’Europe après la Russie et la Norvège. Pour l’Algérie,  en dépit  d’un redressement de situation en 2010 – 55,28 milliards de mètres cubes de gaz naturel exportés contre 52,67 milliards de mètres cubes en 2009, l’Algérie peine toujours à maintenir le niveau des volumes exportés au-dessus de 60 milliards de mètres cubes, un seuil qui était bien conservé entre 2001 et 2008. Selon le gouvernement, la production de gaz naturel de l’Algérie, qui a connu en 2010 un recul de 2,4 % par rapport à 2009, devrait croître nettement d’ici 2014 avec l’entrée en production de nouveaux gisements gaziers.  Ces exportations peuvent être renforcées par la mise en production de nouveaux gisements qui devraient renforcer les capacités de production de gaz naturel de près de 25 milliards de mètres cubes d’ici 2014 ce qui nous donnerait 80 milliards de mètres cubes gazeux pour 2014.  Les économies  d’énergie suppose un nouveau modèle de consommation énergétique,  une  politique des prix plus rationnelle et le  développement de sources alternatives d’énergie (le solaire) pour les besoins du marché national.  Ce qui permettrait d’alléger la pression de la demande sur l’offre de gaz  et donc pour l’Algérie d’honorer ses engagements internationaux. Car, il ne faut pas seulement comptabiliser les exportations mais également la consommation intérieure.  Ne pouvant pas compresser  la demande intérieure en deçà de 50 milliards de mètres cubes gazeux  entre 2011/2020, le raisonnable étant 60/65 milliards de mètres cubes gazeux,  au risque de freiner  le développement, compte tenu compte des exportations  prévues et de la consommation intérieure (scénario  moyen du CREG. Concernant les exportations par canalisation, à titre de rappel, Medgaz est le troisième gazoduc algérien qui livre le gaz à l’Europe, avec le GME (gazoduc Maghreb-Europe qui transite par le Maroc et le détroit de Gibraltar).   Medgaz compte comme actionnaires Sonatrach, majoritaire avec 36%, les espagnoles Cepsa Iberdrola Endesa et Gaz de France. On estime à 2 milliards de dollars annuellement les revenus en devises tirés par l’Algérie de Medgaz dans une première phase pour un volume d’exportation de   8 milliards m3 par an    contre    un coût de 28 milliards de DA en monnaie locale et 148 millions d’euros en devises. Ce montant concerne le chiffre d’affaire et non le profit net    de Sonatrach après retrait des charges. Il est entendu que  la demande extérieure  des hydrocarbures pour l’Algérie  d’une manière générale sera fonction    d’une reprise  ou pas     de l’économie  mondiale et de l’évolution du cours du dollar. Rappelons la chute  des cours en 1986 avec toutes les ondes de chocs politiques, économiques et sociales entre 1988/1994(rééchelonnement)   et de près de  45% des recettes  en devises de Sonatrach après la  crise de 2008/2009 .

 

(1)- Une émission de 75 minutes ( plus d’une heure)  sera diffusée le 29 novembre  2011 de 20h30 à 21h45 sur la télévision française France3 Corse Edition régionale- et non le 22 novembre- où sera sur le plateau le professeur Abderrahmane MEBTOUL consacré au projet Galsi- Diffusion du documentaire,-le 29 novembre 2011 à 20H30, suivi d’un large  débat.  – Comment voir l’émission en France continentale et en Algérie http://corse.france3.fr/ – Pour les abonnés du bouquet Canal Plus Sat, sur le canal 293, – Pour les non-abonnés à Canal Sat, via le bouquet satellitaire gratuit TNTSAT, opérationnel depuis septembre 2007, et qui nécessite néanmoins l’achat d’un démodulateur et d’une parabole- Par  la freebox, canal 309- Par la Neufbox, canal 310.

 

Voir www.alterinfo.org    contribution parue à ce jour

14 réflexions sur « Pas de points noirs environnementaux en Corse »

  1. La DCRI a bien entendu consigner le passage de l’expert algérien à Ajaccio….Pas trop discrétos les fadeurs, toujours à l’heure à l’aéroport !!!! Georges, tu vois, c’est un projet, le galezi (prononcer à la bouillotte de bovo) qui avance tous les jours, ton cyrénée pense à le faire passer rapidement par le capi corsu car bientôt ce sera parc naturel marin, oh zitellu !!!! Si cela passe tu gagnes 200 kils et tes patrons seront ravis.
    Tu sais, l’essentiel, c’est que tu manges bien chez nous cet hiver, figatelli et surtout le casgiu merzu.

  2. Alors li Galsi ci fini? J’y rirai prisque si javis pas achité la gasinière pour fir cuire li bouillon.
    Mintinant
    Jy vois dans mi boule qui cy tait un piège à cons.
    Et li plan Bi?

  3. zarma mouloud, georges de la jungle, va falloir sortir la veste de treillis, mettre le bandeau rouge et partir au feux dans le djebel !!!!
    en attendant que le galsi fait plouf…big georges continue de roucouler. Et si GNL fait aussi du cousteau et du koursk? Alors, alors, le plan A de l’opérateur préhistorique, disons davantage le plan F, celui du fioul, sera réalisé sans que des dizaines de milliers de corse bloquent ports et aéroports….Li Diciri, li tranqkil, chouf toujours, i kan ci bon, tinik.

  4. Tiens tiens et si grt gaz proposait une liaison fos sur-mer, ajaccio, prupria, aleria, bastia Tankonyest? Comme ça, le CA de grt gaz pourrait augmenter de quelques milliards d’euros.
    Il suffira juste de faire un débat public avec les poulpes, les dauphins, les moules et les tortues de mer. Monsieur Legrand, à vos marques, prêt, parté !!!

  5. Maths:

    Si un préfet vous dit que 2 barges GNL couteraient 380 M € et qu’une barge + un cyrénée couteraient 480 M€, pouvez-vous en déduire le coût unitaire d’une barge, et le coût unitaire d’un cyrénée?

    Réponse A : jamais Leuteurtrois n’aurait été autorisé à parler du non intérêt économique du GALSI en période électorale.

    On peut donc en déduire qu’on est en pleine campagne!

    Réponse B: à vous de trouver, je note les réponses.

  6. Désolé mais ds le GNL y’a pas mal de barges, oufffffffffff, capou femouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu reviens, je t’en pries revienssssssssssssssssssssssssssssssssssss !!! Sans toi, la Corse, c’est comme un coup de bonto !!!! Comme il doit se faire caguer à Paname Stef !!! Bisous Stef si tu me lis et spécial dédicace aux amis kurdes de Bonifacio.

  7. Monsieur Seimandi, ça sent le gaz en Algérie et vous continuez le tracé le plus long de l’histoire de Corse? Ajaccio – bastia par l’extrême sud?

  8. Seule et unique utilité d’intérêt général du tracé du cyrénée: le parcours 2013 du tour de france vélo, ohhhhh les sportives !!!

  9. Monsieur gazier a eu le merite de tracer le tour
    2013 des consommateurs de gourde au gnl. Pour l’etape 1, aso a du pomper grave. Mais dans l’equipe cegete maillot rouge, on a pas le coup de pompe dans les montees, car
    au fioul le velo passe a la vitesse sup pschiouuuuuuuuuuuuuu.
    La prochaine fois, mr gazier pourra tracer le parcours du triathlon d’hawai. Big ironman!!!!!

  10. Dans notre numéro du vendredi 14 octobre 2011, nous rapportions la mort inexpliquée de dizaines de mérous et de badèches près de la plage de Draouche (wilaya d’El Tarf).

    Et comme à proximité sont implantées une centrale électrique de 1200 mégawatt et une station de compression pour le futur gazoduc qui reliera l’Algérie à la Sardaigne (projet Galsi), ces nouveaux venus dans la zone, aux portes du Parc national d’El Kala, vierge de toute atteinte à la nature et au paysage côtier fabuleux, derniers témoins de la Méditerranée originelle, ont été suspectés. Des plongeurs avaient en effet constaté des comportements et des mortalités anormaux qui ne touchaient que les mérous et les badèches, de la même famille. Des chercheurs du laboratoire Bioressources marines de l’université de Annaba avaient alors effectué des prélèvements pour tenter de comprendre. Les résultats sont très inquiétants, selon le professeur Hichem Kara, directeur du laboratoire de recherche.

    Les observations sur le terrain, les examens cliniques et l’exploration des tissus biologiques incriminent un virus de la famille des novaridés qui s’attaque en particulier au cerveau et aux yeux du poisson, entraînant chez l’animal de profondes lésions cutanées et une nage déséquilibrée qui engendrent quelques jours plus tard la mort. On cherche en ce moment à préciser le génotype de ce virus. Ce phénomène n’est pas nouveau. On connaît un précédent en Méditerranée. En 1999, ce virus a décimé les populations de mérous et de badèches de la réserve marine d’Ustica (île au nord de la Sicile), distante de 500 km seulement de Draouche. Le problème est d’autant plus grave que la côte d’El Kala est réputée être une zone régionale de frai et de nourrissage pour les mérous et badèches. Ces deux espèces sont classées par l’UICN «en danger critique d’extinction» et sont protégées par un statut spécial dans pratiquement tous les pays de la Méditerranée, sauf en Algérie et ses 1200 km de balcons méditerranéens. Il est peut-être temps de faire quelque chose

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