PADDUC : Tempête dans un verre d’eau!

PADDUC : Tempête dans un verre d’eau!

 Ce qui savent combien il est difficile d’intervenir en séance de l’Assemblée de Corse en dehors du protocole qu’impose Camille DE ROCCA SERRA sur les prises de parole, mesurent toute la détermination de l’intervention de Jean Martin MONDOLONI lors de la séance du 17 décembre 2008.

 

L’intervention de JM MONDOLONI porte sur « les affirmations calomnieuses d’un obscur organe de presse au contenu sulfureux et racoleur, mais aussi de responsables associatifs et politiques n’hésitant pas à fouler aux pieds l’honneur d’hommes publics dont la probité est exemplaire. »

 

Mais quels sont les propos qui ont permis à JM MONDOLONI d’accuser publiquement des locuteurs qu’il désigne en qualifiant leurs affirmations de calomnies?

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Dans la presse

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Je suis donc un membre du…….

 

 

 

…… Front Contre Ce PADDUC qui a été mis en accusation par le propos calomnieux de JM MONDOLONI. Et par sa scandaleuse tentative de légitimer son accusation, elle même calomnieuse, en incitant ses collègues à la soutenir, au motif du respect de l’institution.

 

Comme les membres du Front Contre Ce PADDUC, je ne me suis rendu coupable de calomnie à l’encontre de personne. La définition du mot calomnie, étymologiquement, calomnie vient du latin calumnia : fausse accusation. Le dictionnaire précise : accusation mensongère, portant atteinte à l’honneur.

 

Je n’ai, comme les autres membres du Front Contre Ce PADDUC,  tenu aucun propos mensonger, aucune fausse accusation à l’encontre de ceux que JM MONDOLONI désigne comme nos victimes. Bien au contraire, c’est par eux que moi et les autres membres du Front Contre Ce PADDUC avons été calomniés puisqu’ils nous ont qualifiés d’ayatollahs verts, alors que nous ne sommes ni l’un, ni l’autre. D’ailleurs les ayatollahs et les verts méritent bien plus de respect que ceux qui distillent de type d’affirmations mensongères.

 

La vérité est bien moins noble. Cette diversion de JM MONDOLONI était la seule porte de sortie pour permettre encore un temps à son groupe, à bout d’arguments de sauver le PADDUC. Elle intervient alors qu’une question orale, déposée par Edmond SIMEONI, risquait de couper court aux pathétiques tentatives auxquelles se livre l’ex majorité pour échapper au verdict qui l’attend.

 

Le PADDUC est en effet un document qui ne peut plus être amendé. Il ne peut, après un simple débat,  que faire l’objet d’un vote pour ou contre.

 

Et JM MONDOLONI sait que 29 conseillers sur 51 ont annoncé voter contre le PADDUC.  Alors il ne lui restait plus qu’une nième manœuvre de pulitichella pour détourner l’attention de ses collègues et de l’opinion publique de l’essentiel pour l’amener, tête baissée, dans une présumée calomnie.

 

Pas si improvisée que ça l’intervention. Et ça a marché !

 

Chapeau M. MONDOLONI, la relève est assurée!

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