On ne fait rien pour réduire les pollutions à la source!

On ne fait rien pour réduire les pollutions à la source!

La pollution de l’air reconnue

principal problème de santé en Europe


Pour le professeur Dominique BELPOMME, médecin et professeur de cancérologie au CHU NECKER enfants malades, membre de plusieurs sociétés savantes internationales et président de l’ARTAC" On parle, on parle et on n’agit pas. Il y a un fossé entre les données scientifiques dont nous disposons et les institutions qui évitent de parler des maladies et qui ne veulent surtout pas remettre en cause notre système économique "

C’est également l’avis partagé par les représentants d’autres ONG après la 5e conférence ministérielle sur l’environnement et la santé qui s’est tenue du 10 au 12 mars, à Parme en Italie.

                                                      

Elle réunissait les ministres de la Santé et de l’Environnement des 53 pays européens membres de l’OMS ainsi que des experts et des représentants d’ONG. Objectif : examiner l’impact des politiques environnementales sur la situation sanitaire des populations de la "région européenne" de l’OMS.

A l’issue de la conférence, le 12 mars 2010,  une déclaration a été officiellement signée par 52 des 53 États membres. Objectif : Réduire dans les 10 ans les effets sanitaires de l’environnement et protéger la santé des enfants.

Comme elle est adepte des recommandations de l’OMS, et du principe de précaution, ainsi qu’on a pu en juger à l’occasion des campagnes massives de vaccinations contre la supposée pandémie grippale, nul doute qu’à la suite de sa déclaration de bonnes intentions de Parme, notre Ministre de la Santé a eu à coeur de téléphoner à ses homologues de l’industrie et du Développement Durable pour leur recommander, conformément à la déclaration qu’elle a signé à Parme, de ne plus laisser installer de centrales au fioul lourd en Corse.

Hélas, il n’existe pas de vaccin contre les désastreux et irréversibles effets sanitaires du fioul lourd.

Depuis Nicolas SARKOZY a reculé devant la grogne de son camp, entretenue par les lobbies,  et a renoncé à la taxe carbone. Quid du raccordement de la Corse au GALSI!

Il ne suffit pas de faire des promesses à Ajaccio et à Parme, il faut vraiment réduire les pollutions à la source, et il ne faut pas rater l’occasion qui s’offre à la Corse. Et comme le dit le professeur BELPOMME, malgré :

 " …. les institutions qui évitent de parler des maladies et qui ne veulent surtout pas remettre en cause notre *système économique "

*(150 à 200 millions d’euros de fioul lourd par an en Corse pour les centrales thermiques)

La suite des réaction suite à la conférence de Parme……..



Pour Zsuzsanna JAKAB, la directrice régionale de l’OMS pour l’Europe : « Nous avons un document suffisamment bon pour commencer le travail, il faut cesser de parler et agir »

Pour Genon JENSEN, directrice de l’Alliance pour la Santé et l’Environnement : « La fréquence des maladies chroniques dégénératives telles que le cancer augmente chaque année et les maladies infectieuses traditionnelles sont susceptibles d’exploser avec les changements climatiques. Les substances chimiques de type "perturbateurs endocriniens" sont identifiées comme un enjeu majeur de la santé et de l’environnement : leur trouver des alternatives saines est une priorité incontournable ».

André CICOLELLA, le président du Réseau Environnement Santé a souligné que les perturbateurs endocriniens ont été les grands absents des débats de la conférence : « Nous soutenons la déclaration finale mais nous devons constater qu’il nous faut franchir une nouvelle étape »



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