Centrale au fioul lourd: La profession agricole rencontre le pr�©fet

Centrale au fioul lourd: La profession agricole rencontre le pr�©fet

Une délégation de représentants du monde agricole, emmenée par Jean Dominique  MUSSO président de la chambre d’agriculture de la Corse du Sud, a rencontré le préfet de région le 02/12/2008.

Jean Jacques PERALDI, exploitant agricole, a fait partie de la délégation ainsi que Jacques ABBATUCCI, président du SIVAM BIO, et nous a, lors de la dernière réunion du bureau d’ARIA LINDA le 4/12/2008, retracé l’essentiel de leur entretien avec le préfet.

Les trois exploitants agricoles ont fait valoir, que n’ayant aucune intention spéculative, ils ont eux-mêmes demandé le classement agricole de leurs propriétés. Que depuis des années, ils ont fait le choix de la qualité pour conduire  leurs exploitations, et qu’ils sont aujourd’hui  très préoccupés par les conséquences désastreuses et irréversibles que ne manquerait pas de générer l’implantation d’une centrale au fioul lourd au cœur d’une zone à forte potentialité agricole.

Le préfet leur a affirmé qu’il ne se satisfaisait pas des études qui avait été proposées à son prédécesseur, et qu’aucun site n’était encore retenu.

Ils ont ensuite évoqué les ressources inexploitées ou insuffisamment exploitées dont dispose la Corse comme les nombreux cours d’eaux qui permettraient de créer des mini-centrales hydroélectriques, des applications industrielles géothermiques réalisables à partir des sources chaudes, et surtout de l’amélioration des ouvrages hydroélectriques existants par les STEP proposées par l’ingénieur Joseph PAOLI.

Enfin la délégation a fait part au préfet de la détermination de l’ensemble de la profession agricole à refuser toute solution non concertée, et à se mobiliser pour s’y opposer.

Après son exposé Jean Jacques nous suggéré de proposer à la presse de s’intéresser aux petits ouvrages hydroélectriques non polluants.

ARIA LINDA avait rencontré au mois de juillet le président de la chambre d’agriculture pour connaître la position de la profession. Il nous semble qu’elle se confirme et qu’elle se renforce si l’on peut en juger par les soutiens que nous avons enregistré chez les apiculteurs, également très soucieux pour la qualité de leur production, et inquiets du fait de la diminution de la population des abeilles .

1 commentaire sur “Centrale au fioul lourd: La profession agricole rencontre le prÃ?©fet

  1. Jean Nicolas,
    J’ai eu l’occasion de croiser à maintes reprises Jean Jacques Péraldi et j’ai pu m’apercevoir, sans être du monde agricole, et prendre conscience de l’immense travail qu’il a effectué dans son exploitation au niveau de son élevage.
    Vingt années ne peuvent pas et ne doivent pas être réduites à néant comme cela par des inconscients, ce serait totalement injuste et intolérable.
    Quand à l’énergie des rivieres, en plus des micro centrales classiques, il y a dorénavant un projet VIVACE très prometteur.

    http://www.futura-sciences.com/f...

    L’initiative et l’imagination, que n’a pas et ne possède pas le directeur de SEI, ne demandent qu’a être exploitées, et la c’est encore simplement un problème de volonté.
    On ne doit pas refaire avec le fioul l’erreur du nucléaire qui au final a empêché le développement de ENR.
    Nous avons accumulé 30 ans de retard, n’en reprenons pas 30 autres.

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