Carton rouge pour les "On bosse la dedans". CGCT: Quand une collectivité est défaillante………

Carton rouge pour les "On bosse la dedans". CGCT: Quand une collectivité est défaillante………




Nouveau message de notre correspondant anonyme du 22/04/2009 :

Le préfet serait il un fidèle lecteur du site d’Aria Linda ?
Fin février 2009, il a refusé que les travaux de protection de Lucciana soient financés par le PEI.   La CTC doit en débattre et voter demain le rapport.
A+


En 2008, l’Assemblée de Corse a voté le financement de travaux pour le compte d’une société anonyme ( Productions Electriques Insulaires alias EDF ) en faisant intervenir des crédits publics : 50 % Etat + 50% CTC qui auraient été tirés du PEI.…..


Effectivement nous nous étions émus de cette curiosité, et nous avions même conseillé à quelques conseillers de ne pas s’associer au vote des "on bosse là dedans" :

(détail : http://www.arialinda-asso.com/index.php/2008/07/17/59-ctc-centrales-thermiques-incinerateurs-financement-de-pei-par-pei-on-bosse-la-dedans )

Le vote des "on bosse là dedans" pour les moteurs propres au fioul lourd de 2005 aurait du subir le même sort!




P

4 réflexions sur « Carton rouge pour les "On bosse la dedans". CGCT: Quand une collectivité est défaillante……… »

  1. La commune de Bastelicaccia se portera certainement candidate pour la production des nouveaux panneaux photovoltaïques.
    La future UNE de notre quotidien régional :
    " Les agrumes de Bastelicaccia remplacent le fioul "

  2. La population sâ??interroge normalement et logiquement en cette période de vache maigre.

    Mais quel est réellement la nature du deal entre lâ??exécutif de la collectivité territoriale de Corse et lâ??opérateur électrique historique insulaire ?

    Câ??est décidément très compliqué et personnellement je nâ??arrive pas du tout à comprendre lâ??acharnement que met inlassablement lâ??exécutif de la CTC a vouloir à tout prix jouer le banquier et a financer des travaux privés, soit de construction soit dâ??entretien, qui ne la regardent finalement pas.

    En juillet 2008, au soi disant intérêt suprême de la Corse dans le domaine des infrastructures de transport, le président de lâ??exécutif proposait, à titre exceptionnel, que la collectivité assure la maitrise dâ??ouvrage des travaux de protection de la future centrale de Lucciana.
    Assurer la maitrise dâ??ouvrage de travaux veut tout simplement dire câ??est le contribuable insulaire qui va payer une partie des travaux de génie civil de la future centrale, ce qui est tout à fait anormal et surtout complètement illégal.
    Le rapport 105, qui préconisait cela, a malgré tout été incompréhensiblement adopté en séance en juillet 2008 à lâ??unanimité par les conseillers territoriaux.
    Le préfet, dont câ??est une des missions, a alors fait jouer son contrôle et par courrier du 26 février 2009 il a confirmé lâ??illégalité du projet de plan de financement.

    On pourrait penser que lâ??affaire était close, mais lâ??exécutif insiste et persiste.
    Ainsi, lors de la session de ce jour 23 avril 2009, un nouveau rapport sera soumis aux élus qui propose, pour éviter tout retard dans les travaux, de faire le banquier à SEI en préfinançant les travaux et de prendre en charge les futurs travaux dâ??entretien des ouvrages qui ne lui incombent pas.
    Lâ??unanimité sur le rapport ne fera certainement aucun doute.

    Mais espérons quâ??encore une nouvelle fois le préfet joue son rôle et confirme la totale illégalité de la délibération.

  3. Sur ce coup, le Préfet à parfaitement appliqué les règles.

    Deal ou pas Deal, la collectivité s’obstine à vouloir apporter un concours financier avec de l’argent public (dont une partie repose sur des emprunts toxiques) à un opérateur privé qui bénéficie d’un taux de rémunération des capitaux investis de 11 %, et qui est déjà compensé pour ses surcoûts de production par la CSPE.

    Les illusionnistes du moteur propre au fioul lourd continuent à hypnotiser nos marionnettes "on bosse là dedans". On est en plein guignol.

  4. Ils feraient mieux d’utiliser l’argent public à des causes justes pour la jeunesse dans le sport ou l’éducation populaire.
    Ils ont un dossier en attente " Le CREPS de Corse ".

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