Association Agréée pour la Surveillance de la Qualité de l’Air: un avis de l’intérieur.

Association Agréée pour la Surveillance de la Qualité de l’Air: un avis de l’intérieur.

Par ses commentaires sur un de nos précédents billets, un correspondant anonyme nous apporte des informations intéressantes………






C’est vrai que je suis emballé par votre intervention qui me paraît très sincère !  Venant de l’intérieur et de la part d’un technicien, vos  explications sur le fonctionnement de votre AASQA prennent toute leur valeur. D’autant que vous reconnaissez implicitement les points qui pour nous posent problème :

Le manque de capteur PM 10 sous le panache du Vazzio : vous évoquez un problème de coût, donc de financement. C’est bien ce que nous disons depuis que nous intéressons aux résultats exprimés par Qualitair Corse. (Bien qu’avec un peu plus de motivation, on aurait pu en déplacer un jeu, ou utiliser ceux qu’EDF vous a cédés et qui sont depuis inutilisés.)

Que dit la règlementation ?  "Lorsqu’il s’agit d’évaluer les contributions des sources industrielles, au moins un point de prélèvement est installé sous le vent par rapport à la source dans la zone résidentielle la plus proche."

La demande a du être faite à l’administration : Bien que tous les pollueurs ne s’acquittent pas de la TGAP, vos responsables clament partout dans la presse qu’ils ont tout ce qu’il leur faut pour bien répondre à la commande publique.

Les mesures qui ont disparu : La mission de votre AASQA comporte l’information du public, et même si, malheureusement pour la population,  elle ne peut disposer que d’une Indication Qualité de l’Air, cette population doit pouvoir faire confiance aux résultats que vous exprimez. Ne faire disparaître, ou ne corriger de façon basique  que les mauvaises valeurs ne crédibilise pas votre action.

Des *bugs qui se glissent partout : On est encore dans la fiabilité et les moyens d’acquérir du matériel fiable.

Ceux qui écrivent dans le PADDUC que la qualité de l’air est bonne à Ajaccio et à Bastia oublient de tenir compte de ces *bugs qui ont faussé cette bonne image.

Dans une AASQA, le technicien est en bas de l’échelle et il a très peu de relation avec le haut (les collèges) : Les membres associatifs qui ont démissionné ont évoqué la même problématique pour le fonctionnement de l’association indépendante : pas de réunions, pas de consultations, pas de convocations.

Je ne veux pas monter au créneau mais j’ai simplement voulu dire qu’il faut vous renseignez d’avantage auprès de QAC avant de diffuser certaine chose qui peuvent fâchées pour sembler sérieux.   Dès que nous avons constaté les premières incohérences entre votre affichage et la réalité de la pollution, c’est-à-dire le 19 mai 2009, j’ai pris un contact téléphonique avec votre directeur, je lui ai envoyé des photos, je lui ai proposé des particules pour analyse, je lui ai envoyé un mail avec une simple question.

Nous attendons encore sa réponse.

Je ne vous parle pas du ton de son précédent mail alors que nous avions pris des contacts avec d’autres indépendants pour obtenir un devis en vue de faire réaliser des mesures sous le panache du Vazzio!

* Un bug (de l’anglais bug, « insecte ») ou bogue est, en informatique, un défaut de logique dans un programme informatique qui provoque un calcul ou un traitement incorrect à l’origine de dysfonctionnement et de pannes.

La gravité du dysfonctionnement peut aller de bégnine (défauts d’affichage mineurs) à majeure ( explosion du vol 501de la fusée Ariane 5).   On ne qualifie de bug qu’un problème confirmé du logiciel lui-même, le fait technique ou anomalie logicielle désignant plus largement tout comportement inattendu, soupçonné d’être une déficience. Source Wikipédia.



2 réflexions sur « Association Agréée pour la Surveillance de la Qualité de l’Air: un avis de l’intérieur. »

  1. Un gros résumé de plusieurs points, donc je commenterai ceux que je peux préciser :

    "EDF vous a cédés et qui sont depuis inutilisés", il faut savoir qu’un technicien gère ses analyseur en fonction des normes pour diffuser des valeurs les plus juste possible. Ces normes sont strictes et impose en autre une approbation des analyseurs. Les analyseurs d’EDF ont été crée par une marque "Seres" (le plus souvent) qui n’a jamais eu d’approbation. De plus cette marque n’excite plus donc plus de possibilité d’avoir des pièces de rechanges. Ces analyseurs diffuse une valeur non garantie juste.

    "Lorsqu?il s?agit d?évaluer les contributions des sources industrielles, au moins un point de prélèvement est installé sous le vent par rapport à la source dans la zone résidentielle la plus proche." : Chaque aasqa diffuse tous les 4 ans un PSQA (plan de la surveillance de la qualité de l’air) celui ci et fait en fonction des moyens financiers et techniques de l’aasqa.

    "Ne faire disparaître, ou ne corriger de façon basique que les mauvaises valeurs ne crédibilise pas votre action.", certes les analyseur ont une approbation mais ils subissent des dérives avec le temps ou ont des usures provoquant des défauts des valeurs. Cela reste au technicien de juger jusqu’où peuvent aller ces limites. Donc supprimer des valeurs car l’appareil est non calibré semble un moyen provoir en l’attente d’une intervention. (comme par exemple un radar automatique non calibré flasherait toutes les voitures roulant à une vitesse supérieure à 60km/h or que c’est limité à 90km/h, doit on diffusé les amandes?)

    "On est encore dans la fiabilité et les moyens d?acquérir du matériel fiable." Un technicien demande que ça, mais après c’est la mort de son métier.

    "la qualité de l?air est bonne à Ajaccio et à Bastia oublient de tenir compte de ces *bugs qui ont faussé cette bonne image.", je répète les valeurs diffusé après la validation du technicien font juste, le moindre doute sur une donnée elle est invalidé donc les bugs sont pris en compte.

  2. C’est dommage que vous ne soyez pas directeur. Vos interventions sont plus rassurantes que certains silences embarrassés, dont la bienveillance tranquillise les pollueurs.

    Vos explications tiennent la route, même si vous ne pouvez répondre à tout. Ce n’est d’ailleurs pas de votre responsabilité, mais de celle de votre encadrement et des politiques. Ca manque de courage les politiques pour monter au créneau, surtout en période électorale.

    Avoir une possibilité de dialogue honnête pour faire évoluer la fiabilité de la mesure de la qualité de l’air, et obtenir une mesure aux endroits les plus impactés, comme les zones situées sous le panache du Vazzio, ou de Lucciana, c’est un de nos objectifs.

    La répartition actuelle des capteurs ne sert qu’a démontrer que la pollution serait uniquement d’origine automobile, ou une pollution d’importation à l’ozone. C’est faire insulte à l’intelligence de la population de vouloir lui faire gober ça, en plus de la pollution.

    Il y a aussi un aéroport à Lucciana, un autre non loin du Vazzio, des centrales à enrobé. Tout ça génère des émissions très polluantes, comme celles des bateaux qui tournent au fioul lourd sans équipement de dépollution en plein coeur de Bastia et d’Ajaccio.

    Tiens, tout ce monde là en ne payant pas la TGAP, vous prive de moyens financiers pour travailler correctement.

    Vous le remettez en service quand le PM10 de Giraud?

    PS : je viens de retrouver la piste de la marque SERES. Cette marque existe toujours. Voici son lien pour l’après vente des pièces : http://www.seres-france.com/fr/politique-SAV.php.

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