Phase transitoire non comptabilisée dans les émissions polluante de la centrale du Vazzio – Microparticules PM 10 : ne soyons pas négatifs!
En 2005 consultée par la DRIRE sur la rédaction de l’arrêté préfectoral, la DSS avait émis un avis sous réserve, souhaitant :
que les seuils maximaux des rejets instantanés soient prescrits pendant les phases transitoires de démarrage et de montée en puissance des moteurs, à moins que l’exploitant puisse prouver que ces rejets sont infimes.
Cela n’empêchait pas la DRIRE de conclure :« ……. La mesure en phase stabilisée est représentative des rejets et donc de l’impact sur l’environnement.»
*2500 phases transitoires = 1250 démarrages moteur + 1250 arrêts moteur.
Pendant ces phases, l’émission de microparticules, et des autres polluants est beaucoup plus importante que pendant le fonctionnement en régime stabilisé.
On comprend donc la réticence d’EDF à les comptabiliser avec la pollution émise en régime stabilisé, car les valeurs limite d’émission, les VLE, seraient alors rapidement dépassées et l’exploitant hors norme.