Gazoduc terrestre : un exemple tout r�©cent. De bons points de comparaison?

Gazoduc terrestre : un exemple tout r�©cent. De bons points de comparaison?

Le journal LA VOIX DU NORD du 7 décembre 2008 publie un article qui contient quelques éléments qui nous permettent d’imaginer ce que pourrait être la procédure de construction d’un gazoduc en Corse, à partir de l’exemple de celui qui va relier Loon-Plage (Nord Pas de Calais) à Cuvilly (Oise).

Le gazoduc sera long de 191 km  

Le coût estimé de l’opération : 500 millions d’euros.

Échéancier :

2009, dépôt du dossier d’autorisation ministérielle et enquête publique
2010, décision ministérielle
2011, travaux préparatoires sur les points sensibles (traversées d’autoroutes, de voies ferrées…)
2012, pose de la canalisation
2013, mise en service

191 km, ça équivaut presque à la somme d’un tronçon de gazoduc entre Porto-Vecchio et Lucciana (110 km à vol d’oiseau), et d’un autre tronçon de gazoduc entre Porto-Vecchio et Ajaccio (60 km à vol d’oiseau)?

Ca va devrait donc coûter sensiblement le même prix? On parlait de 200 M€ par la mer ( à nage de poisson), et on parle déjà du double par la terre!

Bien que le tracé définitif ne soit pas encore connu, l’échéancier est prévu sur 5 ans. Il estime la phase administrative à 2 ans et suppose une phase de réalisation des travaux sur 2 à 3 ans….

C’est probablement là, sur la durée des 2 phases qu’une comparaison avec ce qui est possible en Corse prend fin!

L’article s’attarde sur les question du public……



Terminal méthanier : nouveau gazoduc à l’horizon 2013 ?

dimanche 07.12.2008, 04:49 – La Voix du Nord

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Serge Cazanave, directeur du projet chez GRTgaz.

| LOON-PLAGE |

Construire un gazoduc de 191 km entre le futur terminal méthanier de Loon-Plage et Cuvilly (Oise), via Pitgam : voilà le projet que GRTgaz, filiale de GDF Suez et opérateur du réseau de transport de gaz naturel, entend réaliser à l’horizon 2013 pour son client EDF, maître d’ouvrage du terminal méthanier. Coût estimé de l’opération : 500 millions d’euros.

Loon-Plage se trouvant aux premières loges du projet, une réunion de concertation avec ses habitants a été organisée jeudi soir, salle Coluche. « Il existe déjà une canalisation de longueur identique, baptisée "Hauts de France I". Le nouveau projet, "Hauts de France II", vise à doubler l’installation existante, qui sera insuffisante pour recevoir les quantités de gaz émises par le terminal méthanier », indique Serge Cazanave, directeur du projet chez GRTgaz. Quid du tracé ? Pas complètement défini, « il sera plus ou moins parallèle à celui de la première canalisation », répond Serge Cazanave.

Fort de l’expérience acquise avec le premier gazoduc, GRTgaz explique que le deuxième, qui traversera quatre départements (Nord, Pas-de-Calais, Somme et Oise), fera l’objet des mêmes études en terme de sécurité (études topographiques, de sol, drainage-irrigation et archéologiques) : « Le but sera de définir les conditions d’insertion de l’ouvrage pour trouver un tracé idéal. » Côté propriétaires (exploitants agricoles), enfin, des servitudes seront établies avec eux par convention amiable, qui pourront donner lieu à indemnisation.

Débat avec la salle

« Quid des risques d’usure ou de choc, par exemple causé par un engin agricole ? », a questionné un membre de l’assistance.

Réponse de Serge Cazanave : « La canalisation sera enfouie à un mètre sous terre et un grillage sera placé entre elle et le sol. En outre, elle sera fabriquée dans un acier avec revêtement en polyéthylène sous protection cathodique, ce qui empêchera toute corrosion. »

 « Et qu’en est-il de l’arrêté du 4 août 2006, relatif à la protection renforcée au niveau des zones urbanisées ou en voie de l’être ? », a repris Jean Sename, président de l’Adelfa, tout en déplorant au passage : « Il est dommage que l’on ne connaisse pas encore le tracé ».

« Nous allons prendre en compte l’évolution éventuelle de l’urbanisation, a répondu Serge Cazanave. Nous allons mettre une qualité d’acier de double épaisseur pour permettre la cohabitation avec des habitations. »

« En cas de fortes intempéries, le chantier doit être arrêté, qui prendra cette décision ? », a questionné un couple d’agriculteurs.

« GRTgaz », dixit Serge Cazanave.

Sur ce, réaction du maire, Éric Rommel : « Si un problème survient à ce niveau-là, je pourrais moi aussi, en tant que maire, arrêter les travaux. » Et l’élu de conclure sur le projet en général : « On va suivre ça de près pour faire en sorte que tout se passe bien. »

• OL. D.

> Une question sur le projet ? GRT gaz a mis en place un numéro : XXXXXXX

> Échéancier : 2009, dépôt du dossier d’autorisation ministérielle et enquête publique 2010, décision ministérielle 2011, travaux préparatoires sur les points sensibles (traversées d’autoroutes, de voies ferrées…) 2012, pose de la canalisation 2013, mise en service.

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LOI n° 2003-8 du 3 janvier 2003 relative aux marchés du gaz et de l’électricité et au service public de l’énergie

Article 24


Les propriétaires des terrains traversés par une canalisation de transport ou de distribution de gaz et leurs ayants droit s’abstiennent de tout fait de nature à nuire à la construction, à la bonne utilisation et à l’entretien de la canalisation, dans des conditions déterminées par les textes pris en application des articles 12 et 18 de la loi du 15 juin 1906 sur les distributions d’énergie et de l’article 35 de la loi no 46-628 du 8 avril 1946 précitée.

La structure et le fonctionnement du marché du gaz naturel en France:

http://www.industrie.gouv.fr/energie/gaz/struct-fonct.htm





GRTGaz : pose d’un gazoduc de 32 km

jeudi 06.11.2008, 09:30 – La Voix du Nord

| ÉNERGIE |

Un gazoduc de 32 km de long, destiné à ravitailler en gaz naturel de la mer du Nord la centrale thermique d’Hornaing dans le Douaisis, est en cours de montage au départ de la connexion de Neuvilly (Cambrésis).

Le méga chantier, sous l’égide de GRTgaz et mené par l’entreprise belge Denys, a démarré mi-octobre au niveau de Neuville-sur-Escaut, près de Denain. Il s’agit de réaliser la phase technique la plus délicate avant l’hiver.

Les tuyaux de métal d’un diamètre de 500 mm ont déjà été passés sous l’autoroute Paris – Bruxelles et la RD 630 (Valenciennes – Cambrai). Il s’agit actuellement de faire la même chose entre Neuville et Roeulx 20 mètres sous le lit du canal de l’Escaut. Le prix estimé par kilomètre se situe entre 600 000 et 1 million d’euros. Les 32 km devraient être réalisés pour l’été 2009. La centrale électrique d’Hornaing pourra alors changer ses chaudières actuellement alimentées au charbon pour carburer au gaz

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