EDF dans l’incohérence environnementale dans la zone interconnectée de Corse comme dans les ZNI.

EDF dans l’incohérence environnementale dans la zone interconnectée de Corse comme dans les ZNI.

S’il fallait encore démontrer que la stratégie diesel+fioul imposée, et en passe d’être reconduite, par EDF en Corse est en tous points identique à celle imposée et en passe d’être reconduite dans les ZNI sous la houlette du puissant opérateur monopolistique, l’exemple de la Guyane y suffirait.


C’est dans un article du Monde que le parralélisme des formes est à nouveau mis en lumière….. jusque dans la confusion entretenue au niveau des normes de rejet et des coefficients de réduction annoncés.


De Charybde à Scylla, peut-être enfin contraints d’abandonner le fioul, voilà que les apprentis sorciers se lanceraient dans une stratégie de biomasse liquide alors que la filière ne bénéficie d’aucune expérience. Et qu’il a été promis du gaz naturel par le pouvoir central. 


Sauf que contrairement à la Corse, la Guyane et les autres ZNI ne disposent d’aucune interconnexion avec le continent européen.


Classement de la Corse, et maintien en ZNI, malgré un niveau d’interconnexion dépassant très largement des critères prévus par la directive Européenne!



Extraits choisis:



"….. Le projet controversé de centrale thermique du Larivot, en Guyane, se fera bien, mais le fioul est abandonné au profit de la « biomasse liquide ». Il était envisagé de remplacer la centrale au fioul lourd de Dégrad des Cannes, vétuste, qui sera arrêtée en 2023, par une centrale au fioul.


« Au regard de l’impact écologique d’un tel projet », la ministre de la transition écologique Barbara Pompili a demandé de le réorienter. La centrale devra « fonctionner aux biocarburants dès son entrée en service », début 2024, ce qui permettra « des émissions de gaz à effet de serre (…) trois fois inférieures au projet initial », selon le ministère. Les biocarburants devront respecter les « critères de durabilité », ce qui « exclut » notamment les « huiles de palme et de soja ».

EDF PEI porte ce projet de 500 millions d’euros pour une puissance thermique de 120 MW. La direction du groupe reste prudente sur le calendrier de mise en place de la nouvelle option.

« On met tout en œuvre pour être prêt, mais on ne garantit pas que le démarrage se fera en biomasse liquide ».

Des études de faisabilité restent à mener, pour valider notamment la filière d’approvisionnement, dans le respect de la directive européenne RED II, qui exclut l’huile de palme.

« Si ce n’est pas prêt », précise EDF, « la date butoir c’est 2030 », objectif fixé par les pouvoirs publics pour une production électrique basée à 100 % sur les énergies renouvelables en outre-mer.

Le groupe annonce « le lancement d’une étude sur la création d’une filière de biomasse locale, pour que ce soit vertueux ».

La centrale pourra fonctionner au fioul en cas de difficulté d’approvisionnement en biomasse liquide.


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