Eden Figé……….quelle tambouille!

Eden Figé……….quelle tambouille!


Turnemu à Vignale

Chassez legaznaturel, il revient au galop!

Après que Lebeau patron des ZNI, en présence du préfet Névache en préfecture de Bastia, nous ait affirmé que le fioul lourd était moins polluant que le fioul léger, après l’intox du fioul lourd spécial Corse, voilà maintenant que l’attelage eDen Figé, drivé par son Ben-Hur insulaire, nous parachute, l’air de ne pas y toucher, une miss(i) dominici parisienne pour nous vendre la suprématie de l’air propané sur le gaz naturel.

Grâce aux cours de lobbying qu’ils ont assidument suivi, les hommes de l’art sont maintenant devenus de très habiles faiseurs d’opinions. Parité oblige: les femmes de l’art aussi. A côté d’eux, ceux de la deuxième chaine font figure d’enfants de coeur.

L’acceptabilité de la population et de ses représentants élus ça se travaille. Le préfet Bouillon, orfèvre en communication, l’avait pourtant solennellement affirmé aux élus en avril 2010: " j’ai des instructions du chef de l’Etat. Ce sera une centrale au gaz et rien d’autre."

Alors, pour préparer l’opinion publique à la déconvenue du lapin qu’ils ont bien l’intention de nous poser en 2023, il leur faut continuer à endormir toute vigilance. Pour nous faire renoncer à l’objectif fixé par la ministre Ségolène
ROYAL, ils n’hésitent pas à expliquer qu’il est normal que la procédure de dialogue concurrentiel prenne du retard. Et que de toute façon la CRE arrivera toujours à temps, au mois d’octobre, pour prendre le pouls de la Corse. 


E fune longhe diventanu sarpe

D’Etat de vieilles ficelles tiennent toujours la corde.

Aux syndicats maison locaux, on a pu le constater lors du denier CEAC, ont déjà été assénés les éléments de langage ZNI. De nature, leur a-t-on affirmé, à pérenniser l’activité gazière en Corse.

Quant aux élus ajacciens, on leur a depuis longtemps permis d’avoir des idées très innovantes. Comme récupérer un peu de foncier à Loretto, en déplaçant les cuves et en réduisant un peu le rayon d’impact des cuves en cas d’explosion.

Stratégie payante: le pédiatre maire d’alors et son 1er adjoint communiste avaient lâché la proie pour l’ombre. Pourtant, la réserve gazométrique du futur gazoduc permet de le substituer, en tant que capacité de stockage, aux cuves de Loretto. Pourtant, l’intérêt de cette alternative permet de restituer à la cité impériale, non pas une partie, mais la totalité du foncier actuellement gelé par le périmètre SEVESO. 

Qui plus est, le gaz naturel est bien moins couteux pour les consommateurs finaux que l’air propané, triste privilège réservé par le pays ami aux seuls ajacciens.

Alors ce gazier qui se plaindrait déjà de perdre 10 M€ par an sur la distribution urbaine d’air propané, se serait volontairement tiré une balle dans le pied en s’imposant un surcout de 100 millions d’euros d’investissements à Loretto? Alors qu’il lui suffisait de miser sur la chaine gazière prévue en 2023 pour dépenser moins et mieux? Sous le regard d’une CRE adepte de coûts évités?

Mais non, argumente toujours mezzo voce notre bicéphale: c‘est juste pour respecter le PPRT!  Mince, nos opérateurs économiques n’auraient pas eu la possibilité de solliciter une de ces sempiternelles dérogations qui leur permettent habituellement de laisser perdurer les nuisances pour la population pour préserver leurs intérêts financiers?

La mandature qui a suivi à la maison carrée a également été vaccinée contre toute velléité de remplacer la distribution d’air propané par du gaz naturel. Autre public, autres éléments de langage: Ben-Hur leur a administré l’oukase surtout-pas-de-barge-à-Ajaccio.


Spenghjicandela: un colpu à u chjerchju, un colpu à a botte


Celui qui a déjà parfaitement joué Lerôle-prépondérant-dans-l’élaboration-de-la-PPE-Corse le sait bien: il lui faut maintenant continuer à déployer toute son ingéniosité pour garantir l’acceptabilité d’une déconfiture pour la Corse en 2023.

Et de l’expliquer très gentiment pour tranquilliser population et élus: selon lui, ce ne serait pas si grave de rater le coche.

Aiò o Egidiu, aiò o Ghjuvanni, un vi lasciate intrappulà

Les Exécutifs de droite, puis de gauche qui se sont succédé à l’hôtel des étrangers se sont fait, bon gré mal gré, les porteurs d’un consensus en vue de l’alimentation de la Corse en gaz naturel, autrement dit son acceptabilité. L’histoire s’en souviendra.

Si la Corse devait manquer le rendez-vous de 2023, ils auraient beau jeu de vous en attribuer la responsabilité. 

Si vis gazum, para bellum

Et sans attendre le prochain Conseil de l’Air de l’Energie et du Climat, ou la venue de la CRE en octobre.

Le gaz naturel ce n’est certes pas l’eDen, mais le fioul c’est surement Scylla, et les gesticulations que nous observons confirment que rien n’est encore Figé

Il fait de la tambouille …… comme Monsieur Jourdain

La mauvaise cuisine c’est celle de cet élu qui, le jour du vote de l’usine de tri mécanique, alias Centre de Tri Valorisation Matière et Energie, a allégué devant ses collègues, du geste et de la parole, avoir en main toutes les autorisations écrites, même celle de la CTC.

Le mois suivant, le 26 juillet 2017,  son Président indiquait, du haut de la même tribune, que l’accord de la CTC restait à venir et, que ses services et ceux de l’Office de l’Environnement étaient en contact à cette fin.

 

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