Des propositions? Ca tombe bien : on en a!

Des propositions? Ca tombe bien : on en a!

Dans la presse écrite de ce jour est relatée une partie des débats du conseil énergétique qui a été réuni le 25 janvier 2008 par le Président  de l’Exécutif. Nous en avons titré quelques passages :

 

« …. face à de légitimes inquiétudes sur le lieu d’implantation…. » 

      

 

Oui, l’effet d’annonce du préfet à choqué. Tant sur la forme : 21 décembre 2007, en période de fêtes, sans concertation, sans consultation des élus, du moins certains le prétendent, que sur le fond : zone agricole, proximité d’un groupe scolaire, d’un complexe sportif, absence d’étude aéraulique de nature à garantir une bonne dispersion des polluants, combustible…

 

« …. étude d’impact attestant que le site est viable. » 

 

Viable le site, pourquoi pas!  Pour ARIA LINDA, il faut agir pour que la notion soit désormais prioritairement réservée au milieu et aux habitants, et allégée en considérants d’ordre économique.

 

 « Prendre du retard, c’est prendre des risques sanitaires, c’est soumettre plus encore une population à des nuisances. »

   

Le risque sanitaire à été pris dès la conception du Vazzio.

 

Il a été entretenu par les régimes dérogatoires,  par la désinformation orchestrée par les pollueurs, puis par une extrême lenteur à mettre en œuvre les moyens de surveillance et de dépollution dont les autres établissements industriels de métropole étaient déjà dotés conformément à une législation supposée uniformément applicable à tous les citoyens.

 

Quant à ce qui est pudiquement  désigné par le vocable nuisances,  auxquelles la population est soumise, nous avons demandé par la voix de Jean BIANCUCCI lors du Contrastu du 13 janvier 2008 qu’elles soient traduites par une étude épidémiologique. La réponse tarde à venir.

 

« ..nous sommes toujours d’accord ….sur l’impérieuse nécessité de reconstruire les deux centrales… »

 

La (républicaine ?) nécessité de remplacement des deux centrales thermiques a certes été validée dans le trépied. Pour autant nous en refusons la phase de démarrage au fuel, n’espérant plus benoîtement, que la réalisation d’un piquage sur le GALSI ne permette enfin l’approvisionnement de la Corse en gaz naturel Algérien.

 

Ca, On nous l’a déjà fait.

 

« ….rien ne nous interdit d’étudier tous les procédés existant à ce jour……pour nous faire prendre conscience du bien fondé de telle ou telle étude… »

 

Cette conclusion, semble-t-il, augure de suites favorables.

 

 Pour autant ARIA LINDA ne saurait accepter d’en rester au stade d’une étude, qui resterait, dans nos consciences soulagées, un vœu pieu. Oui pour la concertation, mais pas sous forme de somnifère.

 

Ca aussi, On nous l’a déjà fait.

 

Enfin  « Pour ma part, je suis ouvert à toute proposition. »

 

Ca tombe bien, on en a.

 

7 réflexions sur « Des propositions? Ca tombe bien : on en a! »

  1. C’est pour l’instant vrai, Corbeau. Merci pour votre très intéressant lien.

    Si le gaz naturel, du fait du tracé du GALSI reste un objectif à priori lointain, l’alimentation des centrales Corse au GPL, ou par tout autre gaz liquéfié, constitue une solution d’attente. Le document cite d’ailleurs le procédé de regazéification du GNL, a partir d’un terminal de stockage.

  2. D’après tous les avis, il faut que les centrales soient implantées au plus près des utilisations. D’après ce que je sais il semblerait que le plus fort taux de pénétration et d’augmentation soit situé dans l’extrême sud. Il serait donc intéressant de demander à EDF de vous communiquer des tableaux par année sur 10 ans sur les progressions des puissances atteintes et d’énergies fournies par poste Source ( Poste de transformation de 90 KV en 20 ou 15 KV ). Tous ces éléments sont enregistrés et relevés au cours des années. Cela permettrait peut être d’éviter la création de nouvelles lignes aériennes 90KV pour transporter l’énergie électrique, de modifier éventuellement les choix d’implantation de production, sachant qu’aujourd’hui le 31 01 2008, Matignon annonce, dépêche AFP " Par ailleurs, le Premier ministre a réaffirmé aux 13 participants l’engagement de l’Etat pour la construction du gazoduc qui doit relier l’Algérie, la Sardaigne et la Corse ". Le point de raccordement en Corse devant se situer dans l’extrême sud. Actuellement il semblerait, au vu de non réactions, qu’aucun problème se pose du coté de Lucciana, donc restons sur Ajaccio.
    Le serpent de mer GALSI ne pouvant pas de toute façon desservir Ajaccio, il pourrait être envisagé la mise en place dans les 5 ans, dans l’extrême sud, de turbine à Gaz naturel, ce qui diminuerait d’autant les besoins de production sur la nécessaire centrale d’Ajaccio en remplacement du Vazzio, qui nous sommes bien d’accord, avec le refus unanime du fuel, ne peut fonctionner qu’au GPL. Il est donc impératif, après la confirmation de ce jour de Matignon, et après étude approfondie et objective des éléments demandés à EDF, de faire des propositions constructives afin que la CTC revoit sa position et modifie en conséquence le PEC de 2005.
    Sans oublier la programmation de la construction du barrage de l’Olivese, l’augmentation du parc de l’éolien qui permettra un foisonnement plus important et une plus grande garantie de fourniture, l’energie solaire, les lampes basse consommation, la maitrise de l’énergie, etc etc….Tout est bon a prendre en compte.

  3. Bonjour Corbeau,

    Votre analyse est limpide et rejoint parfaitement la position ARIA LINDA. Effectivement, le GALSI, d’après le plan actuel, passerait au nord de la Sardaigne et la construction d’un site de production au plus près du tracé du GALSI est une solution à réétudier.

    Il doit être plus simple et moins couteux de transporter du courant que du gaz du sud de la Corse jusqu’a Ajaccio. Tant à l’investissement, qu’en exploitation. Et comme vous le faites justement remarquer, cela permettrait logiquement à EDF de répondre au plus près de la demande dans un périmètre où elle est manifestement à la hausse.

    Mais nous n’en sommes pas encore là. Alors bien sur, l’option alimentation au GPL reste la solution qui nous permettra de démarrer la nouvelle centrale sans fuel.

    Le recours accru aux ENR sera effectivement le complément indispensable à la production de kWh plus respectueux de notre environnement et de notre santé.

    Merci pour votre contribution qui éclaire le sujet.

  4. Le projet géant de Suez dans le solaire
    http://www.lefigaro.fr/societes-...
    Le site de Curbans bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel qui a convaincu les investisseurs.
    Ã? Curbans, en Provence, on ne parle que de cela : la construction, sur 300 hectares, de la plus grande centrale solaire d’Europe.
    Coincé entre le parc régional du Lubéron et le massif des Ã?crins, Curbans (Alpes-de-Haute-Provence) est un village de 420 âmes à peine. C’est dans cette petite commune qu’Electrabel France (filiale de Suez) a choisi d’installer ce qui serait à ce jour la plus grande centrale solaire d’Europe.
    Au sommet verglacé du col de Blaux, à près de 1 000 mètres d’altitude, Daniel Rolland, maire du village promène son 4Ã?4 sur les trois plateaux, au total 300 hectares, qui devraient bientôt accueillir entre 150 000 et 250 000 panneaux solaires pour une puissance installée « de 30 à 50 mégawatts crête (MWc) », l’équivalent d’une vingtaine d’éoliennes. Par comparaison, l’immense centrale en construction dans les environs de Leipzig n’occupera que 220 hectares. « Voyez ici, il n’y a pas la moindre trace d’ombre. Le terrain est exposé plein sud, et le soleil brille du matin au soir.
    L’élu, agriculteur en retraite, qui termine son quatrième mandat, est fier de son coup. Sûr des qualités d’ensoleillement de son site, c’est lui, avec son équipe municipale, qui est allé chercher des groupes intéressés pour investir sur une commune, qui abrite déjà une centrale électrique EDF sur la rive gauche de la Durance et un barrage hydraulique (lire ci-dessous). C’est même Curbans qui s’est payé le luxe de choisir la filiale de Suez face à deux concurrents également alléchés par l’offre. « Ce n’est pas Suez qui mettait le plus d’argent sur la table, mais nous avons choisi cette entreprise pour les valeurs éthiques qu’elle véhicule », soutient Daniel Rolland.
    La France à la traîne
    C’est à peine un mois après leur rencontre en novembre dernier, qu’Electrabel et Curbans signent une promesse de bail de trente ans renouvelable deux fois dix ans sous réserve d’une modification du plan local d’urbanisme. Electrabel, qui n’a pas encore obtenu d’autorisation auprès de l’administration française, investira entre « 150 et 250 millions d’euros » sur le site, en fonction de ce qui lui sera permis de réaliser.
    Un investissement encore jamais consenti en France où le marché du photovoltaïque, bien qu’à la traîne par rapport au reste de l’Europe, est en plein essor. Les projets fourmillent et les groupes sont en quête de sites. « C’est une aubaine que la commune soit venue nous chercher car le lieu qui est situé en altitude, loin des regards, ne reçoit pas d’ombre, qui plus est dans la région la plus ensoleillée de France, affirme le responsable technique du projet chez Electrabel, Thierry Robot. Le développement des centrales photovoltaïques est tout neuf. Cela fait à peine plus d’un an que les industriels se sont vraiment lancés dans cette course. La tenue du â??Grenelle de l’environnementâ? n’y est pas étrangère », explique-t-il encore.
    En France, l’objectif de production d’énergie photovoltaïque s’élève à 150 MWc en 2010. Si le projet de Suez dans les Alpes-de-Haute-Provence voit le jour, il représenterait, à cette date et à lui seul, un tiers de la puissance hexagonale. Une fois opérationnelle, la centrale emploiera une quinzaine de personnes, ce qui permettra au site d’atteindre son seuil de rentabilité vingt ans après que le premier Watt aura été produit et vendu.
    Un premier Watt qu’Electrabel aimerait commercialiser dès la fin 2009. Une bénédiction pour Curbans, d’autant que les panneaux solaires ne seront pas (ou presque) visibles depuis la vallée. Comme le résume ce chasseur autochtone qui voit le projet d’un bon Å?il : « Là où elle sera, cette centrale ne dérangera que les sangliers.»

  5. Les décideurs et profiteurs ne sont désormais plus a l’abri:
    Ils faut qu’ils en aient conscience au moment des choix énergétiques, en toute connaissance de causes.
    Exemple:
    Quatorze ans après la campagne nationale de vaccination contre l’hépatite B, les responsables de deux laboratoire ayant mis au point et commercialisé le vaccin, ont été mis en examen jeudi pour "tromperie aggravée".
    Rappelons nous aussi du docteur GARETTA dans l’affaire du sang contaminé. Sans parler de l’amiante.

  6. vendredi 4 janvier 2008
    Centrale thermique de bastelicaccia : Le préfet propose un comité d’experts pour évaluer les risques
    Avancer dans la concertation », tel est le credo du préfet de Corse lorsqu’il évoque la nouvelle centrale thermique.
    A la suite des nombreuses réactions suscitées par le choix du site de Bastelicaccia, Christian Leyrit apporte des précisions et fait de nouvelles propositions. « Je rappelle que le plan énergétique de la Corse n’a pas été imposé par l’Etat. Il a été approuvé par l’assemblée de Corse le 24 novembre 2005.
    Oui M le Préfet, mais sur les conseils des membres de droit du CEC et des membres associés dont la liste en janvier 2003 était la suivante:
    MEMBRES ASSOCIES
    – Monsieur Dominique DUBOIS, Préfet de Corse ou son représentant
    – Monsieur Gilles CAPY, Directeur régional dâ??E.D.F. ou son représentant
    – Monsieur Bernard GINDROZ, Délégué régional de lâ??ADEME ou son représentant
    – Monsieur Jean-Charles ARDIN, D.R.I.R.E. ou son représentant
    – Monsieur Bernard ROND, DIREN ou son représentant
    – Monsieur Christian HILICO, Directeur régional de lâ??I.N.S.E.E. ou son représentant
    – Monsieur Roger PANTALACCI, Directeur de lâ??O.E.C. ou son représentant
    – Monsieur Claude ROCCA-SERRA, Directeur de lâ??O.E.H.C. ou son représentant
    – Monsieur Henri SALVAT, Directeur de lâ??O.D.A.R.C. ou son représentant
    – Monsieur Michel ZONENBERG, Directeur de lâ??A.D.E.C. ou son représentant

    Quelle objectivité M le Préfet, beaucoup de ces personnes ne sont plus la, elles ont eu des promotions et sont parties sous d’autres cieux, elles n’auront donc pas à subir les conséquences de leurs conseils. Mais nous cela fait bientôt 30 ans que l’on est pollué et que l’on subie les décisions de vos prédécesseurs.

    Sans compter la mise à l’écart par le CEC lui même d’associations désirant y participer:

    Demandes de participations rejetées (décision lors de la réunion du Conseil Energétique du
    21 novembre 2002, courrier de JC GUAZZELLI du 7 janvier 2003) :
    – M. André ANTOLINI, Président du Syndicat des Energies Renouvelables
    – Mme Muriel FILIPPI, Présidente de lâ??association GARDE

    A la population a prendre position et a se faire une opinion sur vos déclarations.

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