jeudi 31 mai 2018
Tracé du gazoduc: il y aurait moins d'obstacles que ce qu'on veut nous faire croire?
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI, jeudi 31 mai 2018 à 11:42 :: General
jeudi 31 mai 2018
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI, jeudi 31 mai 2018 à 11:42 :: General
mercredi 30 mai 2018
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI, mercredi 30 mai 2018 à 11:26 :: General
Souhaitant évoquer directement avec lui le dossier de l'alimentation en gaz naturel de la Corse, Aria Linda avait sollicité une audience avec le ministre Nicolas HULOT de passage à Bastia ce 29 mai 2018.
La veille de l'audience les services des renseignements territoriaux nous indiquaient que le ministre, retenu par d'autres obligations, ne pouvait nous recevoir et que c'était une personne du cabinet qui nous recevrait à la préfecture de Bastia.
A 15h30, l'heure du rendez-vous, notre facilitateur nous annonçait que nous allions être reçus par Madame SCWHARTZ. Mezza Bastunata!
Nous avions déjà eu le plaisir de voir la directrice de l'énergie à la DGEC lors d'un précédent CEAC à Ajaccio. Issue du serail, cette ingénieure des Mines est préalablement passée par l'ADEME.
Audience accordée par Madame Véronique SCHWARTZ directrice de la DGEC, le 29 mai 2018 à la préfecture de Bastia, dans le cadre de la venue du ministre Nicolas HULOT, en présence de Messieurs FAUVRE et PRADEL représentants de la DREAL Corse.
Pour les associations de défense de l’Environnement sont reçus :
Colette CASTAGNOLI - Zeru Frazu,
Dominique LANFRANCHI - A Sentinella,
Jean Nicolas ANTONIOTTI - Aria Linda. Texte de l'intervention remis pour le ministre
Après les interventions des représentants des trois associations, Madame SCHWARTZ nous répond :
Extraits retenus par Aria Linda :
Pour répondre à vos questions, au moins sur la partie gaz, je vais revenir un peu en arrière. Le dossier avait été porté dans la 1 ere PPE Corse. Il était important de faire en sorte que dès que possible les centrales cessent de fonctionner au fioul et puissent fonctionner au gaz. Un accord a été signé entre le ministère et la collectivité pour trouver les solutions pour y parvenir.
La PPE ne se limite pas à ça, y compris dans ses conséquences en termes de qualité de l’air et de mobilité propre : la 1er PPE Corse était un peu indigente sur la question des transports. Sur le continent, il y a beaucoup plus de débats d’idées et d’expérimentations. Il y a une très forte focalisation sur l’électricité en Corse et un assez faible engagement des acteurs locaux sur la mobilité propre.
La conversion des centrales au gaz a le soutien de Nicolas HULOT : le gaz est une énergie de transition nécessaire en Corse, pour aller vers de l’énergie renouvelable.
Un sujet qui peut se poser : Est-ce que vraiment cette centrale au gaz est bien dimensionnée ?
Les entreprises ne nous ont pas dit « ralentissez la procédure de dialogue concurrentiel ». C’était un raccourci dans les propos du préfet.
Ce délai que vous vous appelez retard est suscité par l’ensemble des questions posées par les entreprises en termes de garanties techniques économiques et juridiques.
Commander aujourd’hui une barge pour sa mise en place en 2023 en face de Bastia sans qu’il y ait un gazoduc en 2023 : les opérateurs auraient tout perdu. C’est très long de faire une barge sur mesure. Si le gazoduc n’est pas là, les entreprises demandent à l’Etat de porter tous les risques, le projet n’aboutira pas non plus. Ce serait signer un chèque en blanc sur le dos du contribuable français.
Il faut sécuriser le passage du gazoduc. Comment est-ce que le GIRTEC s’engage au service du projet pour faciliter le passage du gazoduc ?
Le cahier des charges il est prêt, je peux le publier dès demain matin.
Le sujet est extrêmement complexe, nous nous sommes engagés à le faire. Il y aura un débat public, probablement des recours.
Les réponses ne dépendent pas uniquement de mon ministère. Une partie des réponses dépend de la Collectivité, par exemple, le fait de mandater le GIRTEC. Les questions foncières en Corse ce n’est pas nous qui allons les résoudre.
Si la collectivité et le GIRTEC ne s’engagent pas sur la résolution des questions foncières on va avoir du mal à avancer.
Selon les sources on me dit qu’il y aurait 3 à 4000 parcelles à traverser. Ce matin la préfète me parlait de 11 000 parcelles, il faut être capable d’identifier tous les propriétaires.
La CRE elle nous dit « Moi votre truc j’ trouve ça cher, et je ne vois pas bien comment protéger le consommateur, il y a de très gros risques. »
Encore une fois, je crois qu’il n’y a aucune ambigüité de la part du ministre sur le passage au gaz des centrales. Mais par contre on résout les problèmes un par un, et ils sont nombreux.
Intervention Aria Linda : Objectif 2023 tenu alors ?
Nous on est toujours sur cet objectif là, mais la tenue de l’objectif de 2023 dépendra essentiellement de ce qui se passera sur la partie foncière en Corse. C’est ça vraiment le facteur qui sur le chemin critique.
mardi 29 mai 2018
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI, mardi 29 mai 2018 à 07:38 :: General
samedi 26 mai 2018
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI, samedi 26 mai 2018 à 06:19 :: General
En Corse l’air ne nuirait pas à la santé des habitants.
Pourtant il faut bien remarquer que des sources importantes d’émission de polluants existent au cœur des deux capitales. La population y est exposée aux émissions des divers moyens de transport, notamment de ceux qui consomment du fioul, et du fioul lourd comme les navires et la centrale du Vazzio.
La centrale EDF d’Ajaccio émet en moyenne chaque année 1800 kg de métaux lourds dans l’atmosphère selon les déclarations d’EDF au registre français des émissions polluantes. La pollution émise par les moteurs diesel qui fonctionnent au fioul est cancérigène avérée d’après l’OMS.
Pourtant les concentrations en métaux lourds ne sont pas mesurées à Ajaccio, mais seulement à Corte et Bastia, et donc également assez loin de la centrale de Lucciana qui fonctionne également au fioul.
Notre objectif, à travers la campagne d’analyse que nous avons réalisé à partir de mèches de cheveux que nous ont confié vingt personnes d’Ajaccio et de sa périphérie était de déterminer si les importantes masses de métaux lourds, notamment émises lors de la combustion du fioul pouvaient, pour partie, avoir cheminé à travers de leurs organismes.
Les cheveux poussent en moyenne de 1 centimètre par mois. Nous avons sollicité la remise de mèches de 3 centimètres de long prélevées à ras du cuir chevelu des volontaires de façon à obtenir une analyse portant sur les métaux qui ont au cours des 3 mois étudiés traversé leur organisme. La présence de 30 polluants allant des oligoéléments nécessaires à l’organisme aux métaux lourds notoirement toxiques et caractéristiques des émissions du fioul a été recherchée.
La compilation des résultats des 20 fiches d’analyse, et leur expression métal par métal a permis d’obtenir une représentation spatiale des concentrations.
L’ensemble des métaux lourds toxiques dont la concentration à l’émission est réglementée pour les exploitants de centrales thermiques, mais non encore réglementée pour les exploitants de navires, a été retrouvé dans chacun des 20 échantillons de cheveux analysés.
Le diaporama de la conférence de presse
Alors que l'ensemble du secteur automobile se détourne de la production de véhicules diesel dont les émissions ont été classées cancérigènes par l'Organisation Mondiale de la Santé, ne soyons pas les derniers à souffrir de choix économiques avantageux pour les exploitants, mais ruineux pour notre santé: Ségolène Royal a fixé le démarrage de la future centrale du Vazzio au gaz naturel en 2023, il y a déjà trop de retards injustifiés dans la procédure de dialogue concurrentiel conduite par l'Etat pour y parvenir. Si cette procédure échouait, nous laisserions à nos enfants le triste privilège d'être les derniers à continuer à subir la toxicité du fioul.
Alors que la Mer du Nord (donc une partie de la France), la Baltique, les côtes de l'Amérique du Nord bénéficient déjà de la mise en place d'une zone SECA consentie par l'Organisation Maritime Internationale exigeons la mise en place d'une telle zone en Méditerranée, ainsi que nous l'avons demandé au Président de la Conférence des Iles au sein du CRPM.
Alors que la crise des déchets relance les appétits des acteurs économiques, ne les laissons pas manipuler nos élus pour les fourvoyer dans l'échappatoire facile de l'incinération: en plus des métaux dont nous subissons déjà l'impact depuis près de 40 ans, nous serions condamnés à ingérer en plus, massivement, furanes et dioxines.
mardi 22 mai 2018
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI, mardi 22 mai 2018 à 07:17 :: General
lundi 14 mai 2018
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI, lundi 14 mai 2018 à 06:13 :: General