Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
mardi 28 juillet 2009 à 06:01 ::General
Pour faire baisser la consommation d’énergies fossiles, Michel ROCARD et son groupe d’experts suggère d’en augmenter le prix au travers de la taxe carbone. C’est la contribution climat-énergie.
L’objectif serait d’inciter les particuliers, par des mesures fiscales du type bonus-malus, àmodifier leur comportement de consommateurs pour les obliger à réduire leurs dépenses énergétiques. Et donc de réduire les émissions de CO2.
Mise en place d’ici à 2011, les ménages supporteraient 51 %, les industriels 40 %, et les administrations le solde d’une taxe carbone estimée à 32 €/tonne.
Pour un ménage moyen l’impact serait de 300 €/an. Il faut tout de même remarquer que pour les ménages vivant dans des zones rurales et ne disposant pas de transports en commun, l’addition risque d’être très lourde. Ceci risquant d’accentuer la désertification de notre intérieur.
En fait, les ménages supporteraient l’essentiel du prélèvement puisque le gouvernement, fortuitement, a prévu d’alléger la taxe professionnelle pour les entreprises afin de préserver leur compétitivité. Opération indolore pour les industriels !
Si les pouvoirs publics sont calés sur le prélèvement, ils n’ont rien prévu pour le recyclage de cette taxe.
Dans l’esprit, on n’est pas loin des mesures anti-tabac !
On peut d’ailleurs se demander si la manne représentée par l’augmentation du prix du tabac est bien versée au milieu hospitalier qui supporte le coût financier de la politique de l’état.
Pour que le business du tabac survive, il faut bien des fumeurs !
Et en voici un ce matin vers 7h00, vous remarquez la coloration jaune .......
Deux autres sont déjà à quai......
Jamais deux sans trois.........
notre couleur jaune, vue du virage des américains (sous Cauro), 9h04 ....
elle rentre déjà dans la vallée de la Gravona sous l'effet du vent dominant .......
Ils vont la payer eux, la taxe CO2 ?
C'est vrai qu'il y a aussi le Vazzio, les avions, la pollution automobile résidentielle et présentielle.......
Tiens, comment réagissent les capteurs qui marchent aujourd'hui entre 6h et 9h?
Tiens l'ozone! Et les PM 10?
Certains jours, Sposata à l'air d'avoir des problèmes en PM10!
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
dimanche 26 juillet 2009 à 19:29 ::General
C’est au ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer (MEEDDM) qu’EDF Energies Nouvelles et l’américain First Solar ont signé un accord prévoyant la construction de la plus grande usine de panneaux solaires en France.
First Solar, est le premier fabricant mondial de panneaux photovoltaïques. Les panneaux photovoltaïques, qui seront commercialisés en France, seront d’une technologie dite à couche mince.
La commune de Saint-Auban (04) serait pressentie pour accueillir l’usine qui devrait créer 300 emplois, pour une mise totale de 90 millions d'euros et un démarrage en 2011.
Pour l’opérateur tout nucléaire, sauf en Corse où sa filiale SEI ne pense que fioul lourd et bridage des ENR, c’est une petite réorientation plus qu’inattendue, compte tenu de la passion du chef de l’état pour les EPR.
Mais la plupart des initiatives "vertes" sont dévoyées en fonds de commerce juteux pour industriels. En général, le plumage de la poule aux œufs d’or survient peu de temps après qu’ils aient fini de tirer les marrons du feu, et qu’ils n'aient livré la carcasse au grand public.
Après le naufrage des fonds de pension, L’Amérique trouve de nouveaux débouchés en vieille Europe ! L’intrusion d’un aciériste Indien n’a pas servi de leçon.
Le cheval de Troie est une vieille ruse qui marche plutôt bien pour franchir la ligne Maginot Européenne.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
vendredi 24 juillet 2009 à 08:14 ::General
Pourquoi faire compliqué pour vous l'annoncer? Voici le communiqué de presse que nous avons demandé aux autres médias de bien vouloir insérer dans leurs éditions:
Communiqué de presse
Le Collectif Aria Linda invite la population
à assister son Assemblée Générale annuelle
qui aura lieu le 30 juillet 2009
au groupe scolaire de Mezzana
à partir de 18h30.
La menace d’implantation d’une nouvelle centrale au fioul lourd, dite « à moteurs propres », n’est pas écartée. Si le volet thermique du Plan Energétique Corse voté en 2005 permet une alternative d’alimentation au gaz naturel, dont la combustion est nettement moins polluante, elle reste suspendue à la décision de l’Etat, seul décideur compétent pour les moyens thermiques.
Suite au rassemblement du 29 juin 2009, l’Assemblée de Corse s’est adressée au Gouvernement pour lui demander une décision et un planning de réalisation. Pour l’heure, les études concernant leraccordement de la Corse au gazoduc GALSI n’ont pas été rendues et la réponse de l’Etat à la demande forte de la Collectivité Territoriale attendue.
Le site d’implantation devant prochainement faire l’objet d’une décision, la mobilisation et la vigilance restent d’actualité.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
jeudi 23 juillet 2009 à 12:01 ::General
Son directeur semble mettre un point d’honneur à nous en convaincre, Qualit’air Corse est une association indépendante. Il ne manque jamais une occasion de nous le répéter, comme ce matin sur RCFM.
Face à un directeur qui en assume également la communication, le rôle de président d’une telle association indépendante n’est même pas réduit à la plus simple expression.
De façon sibylline dans le discours, la présence d’associations de défense de l’environnement au sein du conseil d’administration apporterait une crédibilité et une caution à l’action de l’association indépendante.
L’absence de réaction de ces associations de défense de l’environnement aux propos réitérés du porte parole de l’association indépendante n’est pas de nature à effacer les sérieux doutes que de simples constats sur le terrain ont éveillé dans nos rangs.
D’ailleurs, nous avons eu l’occasion de communiquer directement avec le directeur de Qualit’air Corse pour lui faire part de notre étonnement, à la lecture des bons chiffres de la qualité de l’air, au lendemain de la pollution qui a affecté la ville d’Ajaccio le 19 mai 2009.
2
2
22
Il est vrai qu’on est d’autant plus avantagé pour prendre des photos du panache noir d’un navire à quai, qu’on est en situation d’en inhaler les micro-particules et les HAP.
3
On lui a communiqué les photos, proposé des échantillons de particules…….
3
Côté Vazzio, 2500 phases dites *transitoires ont été constatées en 2008 sur les relevés par moteur. Les premiers mois de 2009 montrent une tendance qui évoluerait vers 2800 phases. *ce sont les démarrages et arrêts moteurs qui sont les périodes les plus polluantes, mais qui ne sont pas comptabilisés.
Malgré cela, durant la période d’arrêt des moteurs du Vazzio en mai, suite à un incendie, aucune amélioration de la qualité de l’air n’a pu être constatée dans les IQA publiés par l'association indépendante.
Les points de mesure de la qualité de l’air sont-ils placés, comme le suggère la réglementation, dans les zones les plus influencées par les émissions ? Sont ils assez nombreux ? Sont ils efficaces et entretenus ?
Alors on est bien content d’apprendre que des observations vont être faites dans le Cap Corse, et qu’on va bientôt mesurer la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments publics, et notamment des écoles.
Mais le capteur PM 10 censé mesurer les micro-particules à Bastelicaccia, va-t-il encore rester hors service alors que les mesures de 2005 faites au niveau du groupe scolaire y avaient montré un desimpacts les plus forts, comme dans d’autres communes de la Vallée de la Gravona ?
D’après le PADDUC, la qualité de l’air serait bonne……..à Ajaccio…..et à Bastia !
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
mardi 21 juillet 2009 à 06:13 ::General
En Corse, EDF/SEI et la CTC font des campagnes pour la Maitrise De l'Energie, donc pour la réduction de la consommation et nous vendent des ampoules à 1 euro à grand renfort de couteuse publicité.
Voilà maintenant que EDF/SEI s'est plaint à la Commission de Régulation de l'Energie de manques à gagner liés à une baisse de sa production et demande des compensations sous forme de taxes additionnelles que paieraient les consommateurs.
Après nous avoir demandé de réduire notre consommation, conformément aux décisions du Grenelle de l'Environnement, il va nous être demandé d'assurer le maintien de la rémunération de l'actionnariat!
Cette nième tentative de holdup du patron d’EDF M. Gadonneix qui est proche de la fin de son mandat, est intolérable. N'oublions pas sa demande de hausse de 20 % des tarifs.
Le ministre Borloo devrait peut-être enfin nous montrer que l'Etat, actionnaire majoritaire de l'opérateur, peut mener son action sans être victime du syndrome de Stockholm.
VOLTALIS opérateur énergétique indépendant monte au créneau contre cette décision de la CRE.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
samedi 18 juillet 2009 à 08:30 ::General
Instable serait la qualité de l’air d’après les mesures effectuées ce trimestre de façon continue sur les deux principales agglomérations de l’île!
Des mesures, à partir de la station mobile, auraient même été effectuées sur les communes (secondaires ?) de Lucciana (13 jours) et de Vescovato au mois de juin. Et aussi à Corte.
Une jolie carte illustrée des points de mesure nous montre que les PM 10 ne sont pas vraiment mesurées dans la proximité du panache des 2 centrales thermiques :
-Coté Bastiais, c’est Montesoro et Giraud (centre de Bastia) pour une centrale située à Lucciana.
-Coté Ajaccien, c’est Canetto et Sposata (centre Ajaccio) pour une centrale située au Vazzio sous les vents dominants Nord-Est qui poussent et stockent les PM 10 majoritairement dans la vallée de la Gravona notamment vers la station de Piataniccia. Pas de PM 10 à la station de Diamant ?
De façon assez singulière, d’après les mesures effectuées sur Corte, le chauffage au bois résidentiel et la chaufferie à bois destinée au besoin de la fac et de l’hopital ont les plus gros impacts en hiver, et de façon moindre le flux touristique sur la Restonica en été.
En fin de plaquette, la partie relative à la « nouvelle » mesure des métaux lourds. On y apprend que de « nouveaux polluants » ont été identifiés:
-Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques.
-Les métaux lourds.
Sur le site d’Aria Linda, qui n’est pas une association homologuée pour la qualité de l’air, il y a longtemps qu’on connait et qu’on vous parle de HAP issus des centrales thermiques accrochés sur les PM 10 et les PM 2,5. Les centrales à enrobés de la vallée de la Gravona en émettent également, et donc les campagnes de « goudronnage » devraient nettement faire apparaître de gros pics de PM 10 tant du fait du rabotage des chaussées, que de la fabrication du produit, chauffé au fioul lourd.
Pour la mesure de ces « nouveaux polluants » on n’aurait pas assez de moyens, donc on les mesure seulement en 2 endroits, Marana et aéroport de Campo. Campo qui n’est pas vraiment directement sur le trajet Vazzio-Gravona, mais qui devrait au moins récolter un peu des échappements des avions qui alimentent aussi la qualité de l’air de la vallée.
Mais le site de mesure est dit proche de la centrale du Vazzio ! LOL
La mesure serait faite par campagnes de 2 semaines représentatives de 14 % de l’année et de toutes les saisons. De quoi avoir une idée assez grossière des volumes, mais pas forcément de leurs émetteurs.
Pas un mot sur le période d’arrêt de la centrale du Vazzio, ni sur l’épisode de pollution du 19 mai 2009 dans le port d’Ajaccio qui auraient du se traduire par des inflexions significatives sur les tracés.
Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !
_____
La Surveillance des métaux toxiques, des HAP et des aldéhydes
Origine des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, des métaux toxiques et des aldéhydes dans l'air
Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (ou HAP) regroupent de nombreux composés organiques formés de deux ou plusieurs noyaux benzéniques. Leurs principales sources, en milieu urbain, sont le chauffage et le trafic routier. Il existe plusieurs dizaines de HAP, dont la toxicité est très variable : certains sont faiblement toxiques, alors que d’autres, comme le benzo(a)pyrène sont des cancérigènes reconnus depuis plusieurs années.
Quant aux métaux toxiques, la majorité des émissions dans l’atmosphère urbaine sont d’origine anthropique (combustions, industries, incinération des déchets…). Les effets et les doses toxiques de chaque métal sont variables. On distingue toutefois deux voies d’exposition à ces substances. L’exposition directe à des concentrations très importantes, particulièrement en milieu professionnel, qui conduit à des troubles des voies respiratoires supérieures, du système nerveux et/ou des fonctions digestives. L’exposition chronique à des doses faibles, au travers de la bioaccumulation dans la chaîne alimentaire. Cette intoxication à long terme peut entraîner des perturbations du développement, des lésions organiques, un affaiblissement des défenses immunitaires, ainsi qu’un risque cancérigène.
Enfin, les aldéhydes font partie de la famille des Composés Organiques Volatils (COV). Ils sont émis principalement dans les gaz d’échappement des automobiles par suite de la combustion incomplète du carburant. Ils résultent également de la photo-oxydation de certains COV par le rayonnement solaire. Les aldéhydes ont été associés avec des risques pour la santé notamment de par leur caractère irritant pour les voies respiratoires et la présomption de caractère cancérigène ou le caractère cancérigène reconnu pour le cas du formaldéhyde.
Quelle est la règlementation en cours?
La surveillance de ces composés est requise par la directive européenne 2004/107/CE du 15 décembre 2004 qui définit :
une valeur cible pour le benzo(a)pyrène dans l’air ambiant de 1 ng/m3 en moyenne annuelle,
1 ng/m3 = 0,000 000 001 g/m3
une liste minimale de 6 autres HAP à mesurer : benzo(a)anthracène, benzo(b)fluoranthène, benzo(j)fluoranthène, benzo(k)fluoranthène, indéno(1,2,3-cd)pyrène, dibenz(a,h)anthracène,
trois nouvelles valeurs cibles dans l’air ambiant pour l’arsenic, le cadmium et le nickel, en plus de la législation déjà existante pour le plomb (décret français du 15/02/02). Les autres composés ne font pour l’instant pas l’objet de valeurs réglementaires.
Nickel
Arsenic
Cadmium
Plomb
Valeur cible (moyenne annuelle)
20 ng/m3
6 ng/m3
5 ng/m3
500 ng/m3 (objectif de qualité : 250 ng/m3)
1 ng/m3 = 0,000 000 001g/m3
En ce qui concerne les aldéhydes, il n'existe aucune règlementation dans l'air ambiant, seules des valeurs guides pour le formaldéhyde, définies respectivement par l'Organisation Mondiale de la Santé et l'AFFSET, ont été établies : 100 µg/m3 sur 1/2 heure, et 50 µg/m3 de formaldéhyde pour une exposition de deux heures et 10 µg/m3 en moyenne annuelle. Ce polluant est actuellement également recherché dans l'air à l'intérieur des bâtiments.
Surveillance et résultats.
Les mesures de ces polluants ne se font pas de manière continue, contrairement aux polluants gazeux et les poussières. Des prélèvements d'une durée de 24 heures ou d'une semaine (aspiration de l'air au travers d'un filtre qui retient toutes les particules) sont effectués sur certains sites, puis les échantillons sont envoyés dans un laboratoire pour analyse et quantification. Les résultats ne peuvent donc être transmis en temps réel sur le site web, contrairement aux polluants classiques.
Macro-implantation (extrait)
Les sites des points de prélèvement devraient être choisis de manière à :
fournir des données sur les endroits des zones et agglomérations où la population est susceptible d’être exposée directement ou indirectement aux concentrations, calculées en moyenne sur une année civile, les plus élevées ;
fournir des données sur les niveaux dans d’autres endroits des zones et agglomérations qui sont représentatifs du niveau d’exposition de la population en général ;
fournir des renseignements sur les taux de dépôt représentant l’exposition indirecte de la population à travers la chaîne alimentaire.
Les points de prélèvement devraient en général être situés de façon à éviter de mesure des concentrations liées à des micro-environnements très petits se trouvant à proximité immédiate. A titre d’orientation, un point de prélèvement devrait être représentatif de la qualité de l’air dans une zone environnante d’au moins 200 mètres carrés pour les sites axés sur le trafic, d’au moins 250 m × 250 m pour les sites industriels lorsque cela est faisable, et de plusieurs kilomètres carrés pour les sites urbains de fond.
Lorsque le but est d’évaluer les niveaux de fond, le site de prélèvement ne devrait pas être influencé par les agglomérations ou les sites industriels voisins, c’est-à-dire les sites proches de moins de quelques kilomètres.
Lorsqu’il s’agit d’évaluer les contributions des sources industrielles, au moins un point de prélèvement est installé sous le vent par rapport à la source dans la zone résidentielle la plus proche. Si la concentration de fond n’est pas connue, un point de prélèvement supplémentaire est installé dans la direction principale du vent.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
vendredi 17 juillet 2009 à 21:54 ::General
15 Juillet 2009
La commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire du Sénat a adopté le projet de loi portant engagement national pour l'environnement («Grenelle II»)
Le Sénat vient donc d’adopter une série de mesures qui pourraient être particulièrement intéressantes si elles étaient vraiment mises en application.
-La création d’un Schéma Régional Climat Air et Energie articulé entre le préfet et le président de la collectivité en charge de la compétence qualité de l’air. Les premiers bilans pourraient voir le jour en 2011.
-Une volonté de faire aboutir le captage du CO2 en tant que solution industrielleapplicablesous 10 à 15 anspour réduire les volumes de nos gaz à effet de serre. Avec une plus grande implication, voir prise en charge par l’Etat.
-Des mesures financières à destination des abonnés qui auraient fait des investissements en faveur de la MDE.
Mais surtout, un article 35 qui rejoint tout à fait l’intérêt que nous essayons de susciter chez nos élus très peux sensibles à notre passion pour les STEP :
Article 35
Les dispositions de cet articlevisent l'aménagement des concessions hydroélectriques.
L'hydroélectricité est une énergie renouvelable exploitée sous le régime de la concession. Cet article vise, par une série de mesures, à aménager le régime des concessions hydrauliques afin que leur mise en concurrence et les redevances qui leur sont appliquées s'inscrivent dans une logique de « mieux-disance » énergétique et environnementale.
Il est proposé de déduire de l'assiette de la redevance proportionnelle aux recettes tirées de la concession hydroélectrique les coûts liés aux achats d'électricité pour les centrales de transfert d'énergie par pompage qui permettent de stocker l'énergie en pompant l'eau d'un réservoir aval vers un réservoir amont en période creuse et de produire de l'électricité en turbinant de l'amont vers l'aval en période de pointe. Ces stations de pompage sont un instrument précieux de production d'électricité pendant les heures de forte consommation qui vient se substituer à des turbines fonctionnant au fioul.
Les installations hydroélectriques génèrent des revenus importants, qui ne doivent pas constituer une rente indue pour les exploitants. Il est donc proposé de relever le plafonnement du taux de cette redevance proportionnelle de telle sorte que l'État, les départements et les communes puissent profiter d'une juste part des bénéfices tirés de l'exploitation des concessions hydroélectriques renouvelées. La loi dans sa version actuelle conduit à une redevance maximale de 15 % des recettes pour l'État et 10 % pour le département. La modification proposée conduit à une redevance maximale de 15 % pour l'État, 10 % pour les départements et 5 % pour les communes.
Il est proposé de simplifier et raccourcir la procédure de renouvellement des concessions hydroélectriques en supprimant l'obligation pour le concessionnaire sortant de faire part de son intention de solliciter un renouvellement de la concession onze ans avant l'échéance. Cette nouvelle procédure fait l'objet d'un décret qui permet d'organiser une concertation locale et d'assurer une compétition où est sélectionné le pétitionnaire mieux-disant sur les plans énergétique et environnemental.
Enfin, il est proposé d'abroger la condition de nationalité pour le bénéfice d'une concession hydroélectrique, désormais inapplicable.
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent jamais d'avis!
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
mardi 14 juillet 2009 à 15:36 ::General
Imaginez qu'une panne survienne sur l'une des deux motrices de notre TGV local emmenant 3 ou 4 wagons de touristes vers Vizzavona! La motrice restée en fonction devrait instantanément récupérer toute la charge de l'attelage. Evidemment, personne n'y croit!
Un raisonnement du même type bloque le développement des Energies Renouvelables en Corse.
Imaginez *qu'un gros nuage couvre l'ensemble des panneaux photovoltaïques de Corse, et que le vent s'arrête d'y souffler: la part d'électricité jusqu'alors fournie par nos EnR devrait être instantanément compensée par les moyens de production classiques. * C'est n'est pas une blague mais bel et bien une hypothèse de travail d'EDF
Evidemment, personne n'y croit et le souvenir du black-out de l'hiver 2004/2005 n'est pas fait pour engager nos décideurs sur cette voie!
EDF considère que 30 % d'électricité d'origine EnR est un maximum dans la part d'électricité appelée à tout moment. L'énergie fournie par nos EnR étant donc considérée "fatale"....pour le reste du système électrique.
Mais en stockant l'énergie fournie par nos EnR sous forme d'énergie hydraulique, grâce aux STEP, notre énergie n'est plus fatale, mais bel et bien disponible.
Le principe des Station de Transfert d'Energie par Pompage est très simple.
Au lieu d'utiliser nos EnR directement en réseau, on va les faire travailler indirectement en les affectant à une opération simple: le pompage d'eau. On peut ainsi transférer un volume d'eau à un niveau supérieur à son niveau d'origine. Ainsi stocké, ce volume d'eau est prêt à libérer son énergie gravitairement en traversant une turbine qui va produire de l'électricité à la demande.
Ce principe pourrait être appliqué à tous les ouvrages hydroélectriques de Corse, et ..... pourquoi pas également aux ouvrages à vocation purement hydraulique puisque le recyclage quasi perpétuel d'un même volume d'eau n'affecterait pas les réserves hydriques. Les nouvelles turbines sont en effet totalement réversibles et peuvent, au gré des besoins, fonctionner en pompe ou en turbine.
Ce principe actuellement appliqué à l'eau douce pourrait connaitre des développements énormes appliqué à l'eau de mer. Selon François Lempérière, ingénieur polytechnicien spécialiste des barrages, cette formidable capacité de stockage de l'énergie pourrait nous permettre de disposer de 5 fois plus d'énergie.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
dimanche 12 juillet 2009 à 08:20 ::General
« Quand on veut des étoiles, on demande la lune »
Lisible la réponse de la bergère au berger! Christine Lagarde, ministre de l'Economie, à Monsieur + 20 %, alias Pierre Gadonneix, nous indique que Bercy est favorable à une hausse.
Faisant probablement référence à une conjoncture défavorable faite de grèves et fortes chaleurs qui auraient obligé EDF à importer massivement, alors que la demande industrielle et les exportations sont à la baisse, Christine Lagarde a toutefois estimé qu’EDF devait réaliser des « gains de productivité » sans répercussions sous forme de « réductions d'emplois ».
De son côté, Le ministre de l'Industrie,alui estimé nécessaire de « trouver un juste équilibre entre les besoins d'investissement et la nécessité de ne pas faire peser un poids insupportable sur les épaules des ménages ».
Allusion à peine voilée aux achats pharaoniques d’EDF dont la ruineuse acquisition de British Energy pour 15,6 milliards d'euros.
Visiblement l’Etat ne cherche qu’à désamorcer une indésirable bronca, autant chez les particuliers que chez les industriels, déjà lourdement frappés par la crise économique. Car l’actionnaire majoritaire d’EDFporte une lourde responsabilité dans les agissements d’un EDF qui voudrait jouer dans la cour des grands avec notre *argent. Fronde aussi dans les rangs de l’UMP où le ton monte.
La hausse des tarifs pour les particuliers, toujours plus élevée que celle des industriels, ne pourrait dépasser l’inflation (3,6 % en juillet 2008). Elle sera proposée par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) au cours de l’été…. comme d’hab !
C’est également au cours de l’été que Monsieur GALSI, alias JP LETEURTROIS, devrait rendre ses conclusions définitives sur les différents projets de tracé et leurs coûts respectifs. Monsieur le Préfet de Région nous a annoncé une restitution pour le mois d’août.
L’été s’ra chaud……….
*L'emprunt lancé par EDF a déjà permis de récolter 3 plus que prévu, soient plus de 3 milliards d'euros.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
samedi 11 juillet 2009 à 17:58 ::General
Notre lettre du 13 novembre 2008 au Président de la République avait reçu une réponse formulée par M. Claude Guéant, actuel secrétaire général de l'Elysée. Ce courrier, qui avait été remis aux bons soins de Monsieur le Préfet de Région, avait reçu une réponse le 23 janvier 2009.
Notre lettre ouverte du 22 mai 2009, était donc notre second courrier adressé au premier personnage de l'Etat. Cette lettre vient de recevoir une réponse rédigée par M. Cédric Goubet, chef de cabinet du Président de la République, et datée du 8 juillet 2009.
Compte tenu de la célérité des réponses, 70 jours, puis 46 jours d'attente, on peut constater un mieux.
Compte tenu du contenu des réponses, nos deux courriers ont eu le même parcours puisque nos rédacteurs successifs nous indiquent les avoir transmis au Ministre du MEEDDAT, depuis devenu le MEEDDM, en ayant conservé à sa tête Jean Louis Borloo.
La formulation de la première réponse pourrait nous donnait à penser que le Président Nicolas Sarkozy pourrait avoir eu connaissance de la teneur de notre premier courrier : "A la demande du Chef de l'Etat..."
La formulation de la seconde réponse nous assurant: "qu'il a été pris connaissance de notre courrier....." nous enlève froidement toute illusion sur l'éventualité que le Chef de l'Etat ait pu avoir connaissance de notre second courrier.
M Cédric Goubet nous donne cependant une indication probablement intéressante, car cette fois-ci, Jean Louis Borloo devrait nous répondre : "Vous serez informé, par ses soins, de la suite susceptible d'être réservée à cette démarche". Tiens, cette plutôt que votre est-il anodin?
Pas vraiment! En écrivant votre, notre interlocuteur nous aurait reconnu la paternité de la démarche pour obtenir le raccordement de la Corse au GALSI. De quoi irriter ceux qui souhaitent s'en prévaloir pour les prochaines territoriales!
Confirmation de cette impression: pour la deuxième fois, le Chef de l'Etat ne nous répond pas!
"Ma main, elle est tendue à tout le monde à une seule condition, c'est qu'on accepte de venir à la table des négociations comme des honnêtes gens, c'est-à-dire sans cagoule, sans bombe et sans menace"
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
samedi 11 juillet 2009 à 07:41 ::General
Au terme d’une enquête sur le marché de l'énergie, GDF Suez et son pendant allemand E.ON sont accusés d’entente illicite sur la répartition des marchés contraire aux règles du traité concernant les ententes et les pratiques restrictives.
p
En fait, l’accord porterait sur une sorte de pacte de " non-incursion " concernant la vente de gaz russe importé par le gazoduc MEGAL. Chacune des parties se serait engagée à ne pas concurrencer l’autre sur son territoire national. L’infraction qui aura duré 30 ans pour prendre fin en 2005 a privé les consommateurs de la libre concurrence et de l’accès à de meilleurs tarifs.
p
553 Millions d'Euros pour chacun des contrevenants ! La Neelie KROES, Commissaire à la concurrence, parle d’un "un signal fort aux fournisseurs historiques d'énergie" pour leur rappeler que la commission " ne tolérera aucun type de comportement anticoncurrentiel".
p
Elle poursuit en notant que "Cet accord a privé les clients d'une concurrence accrue sur les prix et d'un choix plus vaste de fournisseurs sur deux des principaux marchés gaziers de l'UE. La Commission n'a pas d'autre solution que "d'imposer des amendes élevées" et que cette pratique constitue "une infraction très grave".
GDF Suez conteste les conclusions de la commission et a fait savoir, ainsi qu'E.ON, qu'elle ferait appel devant le tribunal de première instance des communautés Européennes (TPICE).
Les sanctions de la Commission peuvent atteindre 10 % du chiffre d'affaires annuel total des entreprises. Sachant que nos deux contrevenants affichent respectivement 87 et 68 Milliards d'Euros de CA/an, ça donne le goût de l’amende.
Plutôt amère!
Que chacun se rassure, ces pratiques, qui seraient plus que courantes ailleurs, n’affecteront probablement pas le marché du gaz Algérien à destination de l’Italie, et de la Corse via le GALSI.
La Commission Européenne y veillera. Nous y avons maintenant un représentant qui aura un œil attentif pour Cursichella.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
vendredi 10 juillet 2009 à 06:18 ::General
POUR :
"Pour cesser de nous endetter, il faudrait une hausse de 20 % des tarifs. Mais elle peut s'étaler sur trois ans, par exemple, ou même un peu plus", Pierre Gadonneix PDG d'EDF . "Si nos tarifs n'augmentent pas, l'an prochain EDF réduit ses investissements".
CONTRE :
Association de consommateurs CLCV :
"Il ne faudrait pas que les consommateurs financent des *investissements hasardeux en France, comme à l'étranger"
"Cette hausse de 20 % paraît totalement disproportionnée" "beaucoup plus de transparence"
UFC que Choisir:
"un peu perplexe""une provocation""Nous sommes d'accord sur le fait que le tarif régulé doit être réaliste, couvrir les coûts et les capacités d'investissement, mais de là à accepter une augmentation aussi importante sans justification, il y a un pas!"
Aria Linda:
*investissements hasardeux en France, comme à l'étranger :
Petite allusion au rachat de British Energy en septembre 2008 pour 15,6 milliards d'euros. Nos voisins Anglais ne sont pas si fous que ça. Si la perfide Albion avait disposé, à travers British Energy, d'un parc de production nucléaire rentable, elle ne l'aurait certainement pas abandonné à la SA EDF.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
jeudi 9 juillet 2009 à 05:44 ::General
Gilles ZERLINI, président de l'association U POLPU, nous a alerté sur une forme de pollution marine qui se promène au large du Cap Corse :
Une concentration d'emballages flottants composée de sacs et de bouteilles en plastique, qui d'après les étiquettes encore visibles, proviendrait d'Italie et probablement de la région de Naples.
Italie où le marché des ordures serait l'objet de bras de fer entre la mafia et les autorités. Ce phénomène, bien évidemment, n'est pas connu dans l'hexagone!
Gilles ZERLINI estime à 60 000 au kilomètre carré le nombre des objets flottants en Méditerranée.
Alors le lien avec cette pollution et la MDE? Petite démo à partir de notre consommation d'eau:
L'eau du robinet arrive jusqu'à notre table par des conduites. L'eau en bouteille y arrive majoritairement par transports routiers et maritimes, en bouteilles et en sacs plastique.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
mardi 7 juillet 2009 à 06:45 ::General
Chacun l’aura remarqué à la pompe, les cours du pétrole sont à la hausse.
En catimini, et se jouant de la crise, le baril s’approche des 70 dollars.
Certes, on est encore loin du niveau record de 2008, à près de 150 dollars qui a permis à TOTAL d’engranger 13,8 milliards d’euros de bénéfice. Mais pour combien de temps?
Les requins de l’or noir anticiperaient-ils sur un supposé redémarrage de l’économie mondiale ?
Quoiqu’il en soit, cette remontée des cours conforte notre certitude que le gaz naturel, dont les augmentations sont toujours nettement moins haussières que celle du fioul lourd, sera le combustible le plus rentable pour l’avenir de la Corse.
A 70 dollars, le gaz naturel impacté de l’amortissement du coût du gazoduc GALSI est un combustible plus économique que le fioul lourd transporté par pétrolier, donc à fonds perdus puisque sans investissement au profit de la Corse.
Autre avantage, lorsqu’il est utilisé dans les centrales thermiques pour produire de l’électricité, sa combustion génère beaucoup moins de pollution atmosphérique que celle du fioul lourd dans les mêmes conditions.
A l'inverse du fioul lourd, la combustion du gaz ne produit pas chaque année des centaines de tonnes de microparticules PM 10 et PM 2,5 chargées de cancérigènes !
Y a vraiment pas photo !
Petit quiz sur le GALSI:
Aujourd'hui 7 juillet 2009, à Paris, un de nos deux "grands" décideurs devrait rencontrer un ministre récemment renforcé dans ses attributions par le Président de la République, donc jouissant de sa confiance.
Selon l'heure de la rencontre, la discussion entre les deux hommes risque d'être alambiquée. Au cours de cet entretien "dit stylé" il sera question de la Corse.
A vos réponses!
Pierre-Paul BATTESTI nous a invités dans Contrafocu,
à la rubriqueAmbiente, à évoquer l’avenir énergétique de la Corse :
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
lundi 6 juillet 2009 à 06:26 ::General
Colette, militante très active du Collectif Contre l'Incinérateur Corse, nous a adressé les réactions de deux membres des associations qui ont participé à la restitution des travaux de l'AFSSET.
Le 3 Août 2009 : La flotille autour du Rainbow Warior de Greenpeace, pour la protection des bouches de Bonifacio. Info de Jean Mathieu ALFONSI.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
vendredi 3 juillet 2009 à 17:38 ::General
Le texte intégral disponible sur le site de l'Agence Française de la Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du travail paru le 2 juillet 2009:
L’Afsset publie ce jour un avis sur les liens entre cancers et environnement et formule ses propositions pour relancer une dynamique de prévention des cancers futurs. Elles reposent sur une approche fondée sur le risque, un ciblage des expositions, et sur des recommandations de recherche. L’incidence des cancers a augmenté de 20 % tandis que la mortalité a diminué de 20 %. L’Afsset avait commandité en 2005 une expertise collective à l’INSERM sur les 9 types de cancers dont l’incidence a le plus augmenté en 25 ans (poumon ; hémopathies malignes ; sein ; testicule ; thyroïde ; mésothéliomes ; tumeurs cérébrales ; ovaire ; prostate). L’INSERM a mobilisé 40 chercheurs pour analyser 1800 articles de la littérature scientifique et a rendu public en octobre 2008 un rapport de 900 pages.
Pour ce nouvel avis, l’Afsset s’est fondée sur ces travaux des chercheurs et sur ses propres travaux sur des cancérogènes particuliers (amiante, formaldéhyde, particules, benzène…). Elle a cherché à confronter les positions des parties compétentes en auditionnant 17 organismes scientifiques et 21 personnalités de la science, des mondes professionnels, des associations et du monde judiciaire, des sciences socio-économiques et des lanceurs d’alerte. Cette ouverture à la société civile constitue une première dans ce domaine.
1. La part de l’environnement est substantielle dans la genèse des cancers. Une politique de prévention doit s’attaquer aux risques encore débattus de cancers et non pas se limiter aux seuls risques avérés. Les seuls risques avérés n’expliquent que très peu de cancers (par exemple le couple amiante-mésothéliome ou tabac-cancer du poumon…) et beaucoup de cancers restent largement non expliqués. Les travaux scientifiques les plus récents suggèrent qu’ils doivent être reliés à un jeu extrêmement complexe d’interactions entre facteurs génétiques, expositions environnementales, facteurs comportementaux et vieillissement. De plus les inconnues scientifiques sont très nombreuses sur ces risques encore débattus. Dans ce contexte faire l’impasse sur les risques débattus est impossible et l’Afsset considère que cette situation justifie pleinement que l’approche de prévention se double d’une approche de précaution. La recherche devra donc de plus en plus croiser les disciplines pour mieux expliquer et comprendre les liens entre environnement et cancer. Par exemple l’approche épidémiologique devra s’enrichir de l’apport de nombreuses disciplines (toxicologie, expologie, sciences sociales et économie…)
2. Pour ce qui concerne la gestion des risques, l’Afsset confirme l’intérêt de l’approche réglementaire actuelle fondée sur les dangers des substances, mais elle demande de la compléter par une approche sur les risques. La réglementation donne des outils pour engager des obligations de substitution ou de suppression de cancérogènes avérés. Mais elle est relativement démunie pour traiter de cancérogènes classés moins dangereux. Or de tel cancérogènes peuvent concerner une très large population exposée. C’est le cas, par exemple du dichlorométhane, classé en catégorie 3 par manque de données suffisantes mais qui n’est pas indemne de tout soupçon sur l’animal. Or il est utilisé largement, à 11.000 tonnes par an en France. L’Afsset recommande dans ce genre de cas que les logiques de recherche de substitutions, de définition de valeurs de références et de réduction de l’exposition soit plus développées. Elle vient ainsi de publier une valeur limite d’exposition professionnelle sur le dichlorométhane plus protectrice. Elle met aussi à disposition des industriels un site www.substitution-cmr.fr pour encourager la diffusion des expériences réussies de substitution. L’approche par l’évaluation des risques sanitaires permet de mettre l’accent sur les expositions, de hiérarchiser les sources de plus fortes expositions et de traiter les sources de plus fortes expositions. La recherche devra alors se développer sur l’expologie (science de l’exposition aux agents à risque). Elle devra également développer les indicateurs précurseurs de cancers, comme les biomarqueurs qui permettent de reconstituer une exposition ou de détecter des signes avant coureurs de cancer.
3. L’Afsset encourage le développement d’une approche socio-économique. Face aux incertitudes multiples et aux inconnues qui entourent la question des liens entre cancers et environnement, une implication de la société est nécessaire. Le débat entre sciences sanitaires et sciences sociales permettra de progresser plus rapidement sur les déterminants des expositions (en partie liées à des inégalités sociales). L’approche coût-bénéfice permet d’éclairer le décideur et parfois d’identifier des opportunités manquées de prévention. Par exemple la prise en compte des fibres fines et courtes d’amiante par la réglementation, proposée par l’Afsset, permettra d’économiser des indemnisations des victimes de l’amiante, dont le total est lourd pour la collectivité.
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
jeudi 2 juillet 2009 à 22:02 ::General
Lundi 29 juin 2009, lors du rassemblement devant l'Assemblée de Corse, deux partis politiques se sont joints à notre rassemblement et ajouté leurs logos au 26 premiers.
Aujourd'hui, c'est l'association AGHJASOLE qui nous a rejoint. Un de ses membres, Paul CASALONGA nous a souvent accompagné lors de nos assemblées et de nos tournées des villages. C'est un passionnant passionné d'énergies renouvelables.
Le rassemblement compte donc 29 membres, et quelques entrées sont annoncées.
Autre soutien, celui de Toni CASALONGA, qui nous a adressé, le jour du rassemblement, ce message:
" Ne pouvant y participer directement, je soutiens de Balagne cette action utile et exemplaire."
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
jeudi 2 juillet 2009 à 05:37 ::General
Dans son article du 30 juin 2009, dans le Journal De L’Environnement, Sabine CASALONGA indique :
« La France pourrait être condamnée par l’UE, comme d’autres Etats membres, pour non-respect des seuils de qualité de l’air pour les particules fines (PM10) fixés depuis 2005. A moins qu’un délai ne soit accordé jusqu’en juin 2011 par la Commission dont la décision est attendue d’ici la fin de l’année »
Cet article indique que seuls 4 pays Européens seraient en conformité avec la directive sur la qualité de l’air de 2005, alors que 10 autres pays seraient visés par une procédure d’infraction, et que 17 autres, dont la France ont bénéficié d’un report de l’échéance à octobre 2008.
Selon les services du MEEDAT, la France fournira les premiers éléments de réponse de son plan particules d’ici mi-juillet, ainsi que l’évaluation de leur impact sur la qualité de l’air.
Les enjeux sanitaires et environnementaux sont majeurs :
-réduction de 47% d’ici 2020 par rapport à l’année 2000 des «années de vie perdues» à cause des particules fines (PM2,5)
-baisse de 10% de la mortalité aiguë due à l’ozone et de 74% les surfaces de forêts touchées par l’acidification. Depuis 2000, les concentrations en PM2,5 ont été réduites de 30% et celles en ozone de seulement 2,5%.
L’article nous rappelle que le projet de directive IPPC sur la réduction des émissions industrielles a vu son calendrier repoussé de 2016 à 2019 lors du dernier Conseil Environnement.
ARIA LINDA se demande si le report de l’application de cette directive pourrait pour partie être lié à la position de l’UFE exprimée dans un article paru surhttp://www.ufe-electricite.fr/spip.php?article83 dont voici un extrait :
L’action de l’UFE
Pour l’UFE, ces Valeurs Limites d’Emissions en référence aux Meilleures Techniques Disponibles introduiraient de fortes contraintes pour le secteur de la production d’électricité, et en particulier pour les centrales existantes, notamment de pointe. L’importance des nouveaux investissements requis pour leur mise en conformité pourrait conduire à la fermeture de certaines d’entre elles. La continuité de l’approvisionnement national en électricité pourrait s’en trouver compromise.
Dans l’optique du vote en séance plénière du Parlement Européen du 11 mars prochain sur la proposition de directive, et bien qu’attachée à la promotion de l’excellence environnementale pour la production d’électricité, l’UFE demande, de manière exceptionnelle, et pour tenir compte des exigences d’équilibre du système électrique, le maintien jusqu’en 2020 des valeurs imposées par la Directive GIC actuelle pour les installations existantes et la prorogation des dérogations prévues par celle-ci dans le nouveau texte. (le 20/02/2009) »
L’UFE comprend La Compagnie Nationale du Rhône, DK6, EDF, EDF Energies Nouvelles, Snet Electricite (Groupe E.on France), ERDF, les Entreprises Locales d’Energie, France Hydro Electricité, POWEO, RTE, la Société Hydro Electrique du Midi, GDF SUEZ, le Syndicat des Energies Renouvelables, l’Union Nationale des Entreprises Locales de l’Electricité et du Gaz, Electrabel (Groupe GDF SUEZ).
Même discours au plan national qu’en Corse :
la menace de la rupture énergétique !
Pronostic : le prochain Conseil Energétique, prévu pour le mois de septembre,
sera une nouvelle occasion d’essayer nous faire peur, à l’approche de l’hiver,
et de réaffirmer l’urgence à démarrer les nouvelles centrales au fioul lourd.
Mais non,
la France ne pourra pas être condamnée !
Mais revenons à l’article du JDLE, et au 2eme commentaire qu’il a suscité de la part d’un des lecteurs, visiblement bien documenté :
« ..la France a répondu que ce n'était pas la faute des autorités, vu que la pollution vient d'ailleurs. C'est tellement vrai, que cette pollution traverse l'Europe puis se concentre juste au voisinage des axes routiers à fortes circulation… »
Donc, après avoir traversé toute l’Europe, après s’être concentrée en France, cette pollution arriverait en Corse, rejointe par celle de l’Italie, complétée par celles des centrales thermiques au fioul lourd, de notre circulation, des avions, des centrales à enrobé, et des bateaux à quai pour y donner .......... notamment le 19 mai 2009 ........... une IQA de 4 et une bonne qualité de l’air ?
Cendrillon, on approche de minuit, ton carrosse va redevenir citrouille!
Par Jean-Nicolas ANTONIOTTI,
mercredi 1 juillet 2009 à 07:01 ::General
Faisant suite aux requérants, voici la réaffirmation de la volonté de l'Assemblée de Corse, et l'adresse au gouvernement:
N° 2009/E4/016
DEPOSEE PAR : L'ENSEMBLE DES GROUPES POLITIQUES DE L'ASSEMBLEE DE CORSE
OBJET : Raccordement de la Corse au GAZODUC GALSI
CONSIDERANT que le futur gazoduc reliant l’Algérie au continent Italien par la Sardaigne représente pour la Corse une chance historique de participer à unprojet euro-méditerranéen d’envergure ; projet de nature à sécuriser durablement ses approvisionnements énergétiques dans le respect des équilibresenvironnementaux,
CONSIDERANT que de ce fait, le raccordement de la Corse au GALSI revêt un caractère prioritaire, inscrit au plan énergétique adopté par la Collectivité Territoriale de Corse en 2005, puis reconnu comme tel par le gouvernement,
CONSIDERANT l’état d’avancement du projet, dont le tracé Algéro-Italien commencera à être réalisé en 2010, exigeant ainsi le phasage adéquat du raccordement de la Corse à partir d’Olbia, comme des chois de desserte des centrales d’AJACCIO et de BASTIA.
RAPPELANT la volonté unanime des élus insulaires, relayée par la mobilisation des forces économiques, syndicales et associatives à un degré qui témoigne d’une attente exceptionnelle dans la population de Corse,
L'ASSEMBLEE DE CORSE
REAFFIRME solennellement sa détermination à voir la Corse effectivement raccordée au gazoduc ALGERIE-SARDAIGNE-ITALIE, de façon notamment à convertir au gaz naturel ses deux centrales énergétiques.
DEMANDE avec force au gouvernement de confirmer officiellement ses engagements, en précisant dans les meilleurs délais les modalités techniques et financières du raccordement de la Corse, ainsi que la desserte des centrales d'AJACCIO et de BASTIA, le tout assorti d'un échéancier de réalisation.
---
La notion de mise en service simultanée du tronçon principal du GALSI et de la desserte de la Corse demandée lors de la rencontre avec le Président de l'Assemblée de Corse, et le Président de l'Exécutif n'a pas été retraduite dans cette motion.